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Elle était brune sa chevelure tombant sur les épaules. Au matin, la nuit l’ayant décoiffée, une sorte de crinière environnait son visage qui donnait aux gestes lents de l’engourdissement du réveil une touche animale. Lorsqu’elle avait quitté le lit, ses yeux noirs s’éveillaient à leur tour. Ils étaient capables, j’en avais fait l’expérience, de se révéler les alliés puissants de sa détermination et dans les extrêmes, de brûler à distance l’objet de sa colère. Rien dans les traits de son caractère entier ne laissaient supposer une nature soumise. Une part de sang espagnol affirmait souvent sa présence, passionnée en amour, combative dans l’adversité.
Nous étions amoureux et nous nous essayions, dans les jeux de l’amour sans chercher à restreindre les possibles que d’ailleurs nous n’imaginions pas. Je me souviens d’un après-midi d’automne chaud et lumineux comme le sud-ouest parfois en offre quand l’été semble vouloir rester encore un peu. Le petit animal sauvage que j’avais apprivoisé s’était alangui et, dans un lit, cette fois, nous faisions l’amour. Bien des minutes s’étaient écoulées dans nos jeux lorsque elle prit, provocante, une position qu’elle appréciait. A quatre pattes, cambrée, proposée à mes caresses et à mon sexe, elle tourna la tête et me regardait derrière son épaule. Il me sembla percevoir dans ses yeux une interrogation mêlée de doute. Dans le feu de cette action, je n'étais guère porté sur l'introspection, je n'y prêtais pas plus d'attention. Une fois entré en elle, je ne sentis pas de différence dans son attitude. Ni les cris, ni les mouvements compulsifs du bassin que son plaisir imposait ne m'ont paru différents de ceux que je connaissais déjà bien. Puis au milieu de ces ébats sans surprise deux mots comme un souffle trop longtemps retenu, deux mots seulement : « Frappe-moi ! ». Pour être sûr que je comprenais bien je demandais qu’elle répète, sa voix presque incontrôlée lors de la première demande se mua en une supplique "Sur les fesses, sur les cuisses, frappe-moi !" Je restais quelques secondes en suspens. Je n'aurai pas voulu me voir en cet instant-là. A genou, planté en elle, ne bougeant plus avec sur le visage une expression sans doute à mi-chemin entre l''incompréhension et l'ébahissement. Elle non plus ne bougeait plus, mais ne montrait aucun des signes de mon hésitation. Je me repris : comme j'aimais lui donner du plaisir, elle me montrait un chemin auquel je ne pensais pas, voilà tout. Ma main se leva une première fois pour frapper mais ce premier coup n'étant pas assuré, il ne fit que caresser rudement, du bas vers le haut sa fesse droite dont la peau bougea en onde sous l'effet du choc relativement léger. Elle me donna là un premier soupir qui montrait l'impatience contenue. Un deuxième coup, plus sec cette fois vient frapper au même endroit, celui-ci fut suivi d'un petit cri bref, plus de surprise que douleur je pensais. Je recommençais sur l'autre fesse, l'équilibre me semblait important, et je revenais sur la première fesse cette fois avec plus de rudesse puisque ses cris traduisaient son désir de plus de force. Quelques minutes passèrent dans les claques mêlées de cris ou de gémissements, lorsqu’elle arrivait à contenir les cris. Je trouvais très excitant ce nouveau jeu et je prenais plaisir à alterner des caresses/claques avec des coups plus rudes, m'amusant à déclencher des cris plus forts par une plus cuisante claque aux moments où il lui semblait que la fessée devenait plus douce. Ses mouvements de bassin suffisaient à faire glisser mon sexe dans le sien. Ces premières minutes passées et avec elles l'inhibition de ma partenaire, elle se retrouva, fesses rosies et sans qu'elle s'en rende tout à fait compte dans une nouvelle position que la recherche de stabilité et le souhait de s'offrir au mieux exigeaient. Ses épaules touchaient maintenant le lit, ses bras étaient de part et d'autre de son corps, elle avait écarté encore ses jambes et la cambrure de ses reins avait un arrondi extraordinairement creux, elle faisait ressortir son sexe et son anus plus encore que les instants d'avant cherchant à offrir plus d'espace encore aux coups qu'elle quémandait. Une sensation délicieusement sourde m'envahissait le ventre. Elle s'était jusqu'alors offerte mais maintenant, sous l'effet de la douleur et du plaisir conjoints, elle s'écartelait. Je tentai de continuer de la fesser tout en restant en elle mais la position ne le permettait plus. Nos sexes ne pouvaient plus se joindre. Elle, plus basse, moi, trop grand. Je me retirai donc, me plaçant sur son côté gauche et continuant de frapper et d'en savourer les effets. Je dois avouer que ma propre excitation était montée très fortement et que la tension de mon sexe était telle qu'elle en devenait presque douloureuse. La fessée continuait de dispenser généreusement ses bienfaits mais elle ne sentait plus rien en elle lui permettant d'entrelacer les douleurs des claques avec le plaisir de la pénétration. Je lui demandais, hypocritement, d'en profiter pour se caresser, ses mains étaient libres après tout ! (j'ai dû ponctuer ma demande d'un mot comme "cochonne", comme cela lui plaisait et l'encourageait...) J'adorai la voir se masturber devant moi mais c'était un plaisir qu'elle ne me donnait que trop rarement. Dans cette situation, comme j'avais accédé à ses désirs, ne devait-elle pas accéder un peu aux miens ? J'en fus étonné, elle n'hésita pas. Sa main vint se placer sur son sexe et elle commença de se caresser, ouverte, impudique, animale. Sa position ne cachait rien des mouvements de sa main qui s'interrompait une seconde, parfois, quand un coup plus fort la surprenait. Mais cette main que je croyais timide reprenait vite sa place et je continuais de dispenser de mes mains les éclairs et la chaleur sur son corps plus que rose à présent. La fessée continuait et je me rendis vite compte que ma main, pourtant puissante commençait à fatiguer. (Je n'envisageais pas encore d'avoir recours à un autre instrument, cela ne vint que plus tard.). Je lui dis la fatigue de ma main. Elle me supplia de continuer encore un peu, qu'elle allait jouir bientôt. Elle étouffa ses cris dans l'oreiller, tendue vers l'arrière, cambrée, son orgasme montant sous les les effets de sa main pour le plaisir et de la mienne pour la douleur. Je frappais plus fort encore, je ne pouvais plus distinguer les cris de jouissance de ceux provoqués par mes coups. Ne voulant être en reste, je lui remontais les fesses, continuant de la fesser, je me glissais derrière pour entrer en elle d'un coup brusque qui soulagea un peu ma tension. Elle hurla dans son oreiller en feulant au rythme de mes coups de rein et des cuisantes claques sur ses fesses franchement rouges. Nous avons joui ensemble. Elle s'apaisa. Mon corps était devenu lourd, j'étais appuyé de mes mains sur ses fesses, sonné par l'orgasme, les jambes tremblantes. J'ai encore présente en moi la vision du contraste de mes mains brunies au soleil sur le rouge de ses fesses brûlantes. Je m'effondrais, plus que je m'installai, à côté d'elle. Elle n'avait pas varié sa position, fesses tendues, écartelée. Elle la conserva quelque temps foudroyée qu'elle était par le plaisir conjoint de nos sexes, de sa main, de la mienne. Quand elle s'allongea et vint se blottir dans mes bras, sa bouche près de la mienne, elle murmura, "J'ai un peu honte...". Ses yeux, illuminés, affirmaient le contraire."
Nous étions amoureux et nous nous essayions, dans les jeux de l’amour sans chercher à restreindre les possibles que d’ailleurs nous n’imaginions pas. Je me souviens d’un après-midi d’automne chaud et lumineux comme le sud-ouest parfois en offre quand l’été semble vouloir rester encore un peu. Le petit animal sauvage que j’avais apprivoisé s’était alangui et, dans un lit, cette fois, nous faisions l’amour. Bien des minutes s’étaient écoulées dans nos jeux lorsque elle prit, provocante, une position qu’elle appréciait. A quatre pattes, cambrée, proposée à mes caresses et à mon sexe, elle tourna la tête et me regardait derrière son épaule. Il me sembla percevoir dans ses yeux une interrogation mêlée de doute. Dans le feu de cette action, je n'étais guère porté sur l'introspection, je n'y prêtais pas plus d'attention. Une fois entré en elle, je ne sentis pas de différence dans son attitude. Ni les cris, ni les mouvements compulsifs du bassin que son plaisir imposait ne m'ont paru différents de ceux que je connaissais déjà bien. Puis au milieu de ces ébats sans surprise deux mots comme un souffle trop longtemps retenu, deux mots seulement : « Frappe-moi ! ». Pour être sûr que je comprenais bien je demandais qu’elle répète, sa voix presque incontrôlée lors de la première demande se mua en une supplique "Sur les fesses, sur les cuisses, frappe-moi !" Je restais quelques secondes en suspens. Je n'aurai pas voulu me voir en cet instant-là. A genou, planté en elle, ne bougeant plus avec sur le visage une expression sans doute à mi-chemin entre l''incompréhension et l'ébahissement. Elle non plus ne bougeait plus, mais ne montrait aucun des signes de mon hésitation. Je me repris : comme j'aimais lui donner du plaisir, elle me montrait un chemin auquel je ne pensais pas, voilà tout. Ma main se leva une première fois pour frapper mais ce premier coup n'étant pas assuré, il ne fit que caresser rudement, du bas vers le haut sa fesse droite dont la peau bougea en onde sous l'effet du choc relativement léger. Elle me donna là un premier soupir qui montrait l'impatience contenue. Un deuxième coup, plus sec cette fois vient frapper au même endroit, celui-ci fut suivi d'un petit cri bref, plus de surprise que douleur je pensais. Je recommençais sur l'autre fesse, l'équilibre me semblait important, et je revenais sur la première fesse cette fois avec plus de rudesse puisque ses cris traduisaient son désir de plus de force. Quelques minutes passèrent dans les claques mêlées de cris ou de gémissements, lorsqu’elle arrivait à contenir les cris. Je trouvais très excitant ce nouveau jeu et je prenais plaisir à alterner des caresses/claques avec des coups plus rudes, m'amusant à déclencher des cris plus forts par une plus cuisante claque aux moments où il lui semblait que la fessée devenait plus douce. Ses mouvements de bassin suffisaient à faire glisser mon sexe dans le sien. Ces premières minutes passées et avec elles l'inhibition de ma partenaire, elle se retrouva, fesses rosies et sans qu'elle s'en rende tout à fait compte dans une nouvelle position que la recherche de stabilité et le souhait de s'offrir au mieux exigeaient. Ses épaules touchaient maintenant le lit, ses bras étaient de part et d'autre de son corps, elle avait écarté encore ses jambes et la cambrure de ses reins avait un arrondi extraordinairement creux, elle faisait ressortir son sexe et son anus plus encore que les instants d'avant cherchant à offrir plus d'espace encore aux coups qu'elle quémandait. Une sensation délicieusement sourde m'envahissait le ventre. Elle s'était jusqu'alors offerte mais maintenant, sous l'effet de la douleur et du plaisir conjoints, elle s'écartelait. Je tentai de continuer de la fesser tout en restant en elle mais la position ne le permettait plus. Nos sexes ne pouvaient plus se joindre. Elle, plus basse, moi, trop grand. Je me retirai donc, me plaçant sur son côté gauche et continuant de frapper et d'en savourer les effets. Je dois avouer que ma propre excitation était montée très fortement et que la tension de mon sexe était telle qu'elle en devenait presque douloureuse. La fessée continuait de dispenser généreusement ses bienfaits mais elle ne sentait plus rien en elle lui permettant d'entrelacer les douleurs des claques avec le plaisir de la pénétration. Je lui demandais, hypocritement, d'en profiter pour se caresser, ses mains étaient libres après tout ! (j'ai dû ponctuer ma demande d'un mot comme "cochonne", comme cela lui plaisait et l'encourageait...) J'adorai la voir se masturber devant moi mais c'était un plaisir qu'elle ne me donnait que trop rarement. Dans cette situation, comme j'avais accédé à ses désirs, ne devait-elle pas accéder un peu aux miens ? J'en fus étonné, elle n'hésita pas. Sa main vint se placer sur son sexe et elle commença de se caresser, ouverte, impudique, animale. Sa position ne cachait rien des mouvements de sa main qui s'interrompait une seconde, parfois, quand un coup plus fort la surprenait. Mais cette main que je croyais timide reprenait vite sa place et je continuais de dispenser de mes mains les éclairs et la chaleur sur son corps plus que rose à présent. La fessée continuait et je me rendis vite compte que ma main, pourtant puissante commençait à fatiguer. (Je n'envisageais pas encore d'avoir recours à un autre instrument, cela ne vint que plus tard.). Je lui dis la fatigue de ma main. Elle me supplia de continuer encore un peu, qu'elle allait jouir bientôt. Elle étouffa ses cris dans l'oreiller, tendue vers l'arrière, cambrée, son orgasme montant sous les les effets de sa main pour le plaisir et de la mienne pour la douleur. Je frappais plus fort encore, je ne pouvais plus distinguer les cris de jouissance de ceux provoqués par mes coups. Ne voulant être en reste, je lui remontais les fesses, continuant de la fesser, je me glissais derrière pour entrer en elle d'un coup brusque qui soulagea un peu ma tension. Elle hurla dans son oreiller en feulant au rythme de mes coups de rein et des cuisantes claques sur ses fesses franchement rouges. Nous avons joui ensemble. Elle s'apaisa. Mon corps était devenu lourd, j'étais appuyé de mes mains sur ses fesses, sonné par l'orgasme, les jambes tremblantes. J'ai encore présente en moi la vision du contraste de mes mains brunies au soleil sur le rouge de ses fesses brûlantes. Je m'effondrais, plus que je m'installai, à côté d'elle. Elle n'avait pas varié sa position, fesses tendues, écartelée. Elle la conserva quelque temps foudroyée qu'elle était par le plaisir conjoint de nos sexes, de sa main, de la mienne. Quand elle s'allongea et vint se blottir dans mes bras, sa bouche près de la mienne, elle murmura, "J'ai un peu honte...". Ses yeux, illuminés, affirmaient le contraire."
Posté dans: Histoires & Confessions
Suggestion
Par : soumis8968
Sur ordre de ma maîtresse " Madame Angèle"
Je dois partager avec vous mon journal de soumis (sans aucune retouche)
Bonne lecture
Jour 17
Problème d'internet, acces impossible, je ne peux rendre mon journal à l'heure. Deux retards le même jour, alors que Maîtresse semble reprendre un petit peu de confiance en moi. Grrrr !
Maîtresse m'a dit que je la faisait rire parfois, ca me plait beaucoup.
Elle a adoré mon journal d'hier, j'adore quand Maîtresse adore et je lui dis à chaque fois.
Elle n'a pas relevée pour les commentaires et photos de l'article.
Je n'ai pas eu droit à une seule inspection aujourd'hui alors j'ai envoyé une photo quand même et Maîtresse a trouvée mon marquage trop petit.
Demain à la douche je vais frotter fort pour retirer toutes traces et lui en faire un tres beau , au moins je suis sûr d'avoir droit à une inspection comme ça ;)
Ce matin au moins j'étais à l'heure pour les hommages.
Marquage refait à 2 fois, Maîtresse n'a pas encore validé car ma connexion est mauvaise, mais qu'est ce que je suis fier de porter cette marque d'appartenance à ma Maîtresse.
Maîtresse est plutôt satisfaite du résultat, il va falloir que j'améliore le truc car moi je veux qu'elle soit au minimum pleinement satisfaite.
Deux inspections dont une au musée
227 vues
Par : Thutale
Flammèche
"C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière."
La Nuit est noire et dissimule le désert de pierre poudreuse qui nous entoure.
De hautes roches déchirées cernent ce petit nid de rocaille qui nous isole presque de l'espace infini.
La terre desséchée vole sous mes pieds nus.
Une seule fenêtre, noire sur fond noir, s'ouvre vers le ciel; entre les murailles. Dévoile un pan de nuit piqueté d'étoiles.
L'obscurité pénètre mon esprit et lui prête la couleur de sa beauté. Elle s'y déploie dans un glissement très doux. Elle le rehausse d'une fleur vénéneuse.
Je suis ensevelie dans la Nuit, voilée: vierge de tout regard, drapée de ses tendres caresses, habillée de ses peurs.
Des peurs qu'elle inspire.
Mon esprit épouse la nuit.
Le creux de roche où tu m'as guidée palpite sous la plante de mes pieds.
La pulpe de mes doigts s'attarde sur le grain de la pierre. Elle vibre.
Elle me communique sa fraîcheur.
L'écorce austère, minérale et rugueuse pulse sa vie létale sous mes paumes.
J'offre à la paroi un peu de ma sueur.
Mon esprit pérenne devient pierre.
Tu m'appelles près du foyer. Devant le cercle noirci je m'agenouille. Le Feu me comble et je ne veux rien lui refuser.
Odeur de cendre et de terre consumée. L'amertume goutte dans ma gorge.
Une gaieté sombre se lève en moi. – Brise légère –
Mon regard brûlant – audace – se rive à ton corps qu'il transperce, tandis que ma tête docile s'incline.
Tu ne peux pas voir ces deux points de lumière qui défient tes prunelles obsidiennes.
Mes mains pétrissent l'argile.
Tu ne peux voir ces points de lumière mais tu les devines.
Tu prépares le feu ; tu arpentes le cercle.
Des crissements me parviennent, furtifs, quand le gravier roule sous tes pas.
Ta présence invisible fait frémir ma nuque offerte ; mais je ne bouge pas.
Une étincelle. La première flammèche sur ma peau.
Puis le Silence, l'obscurité, à nouveau.
L'attente.
Avec pour compagne cette douleur sur mon épaule, cette lueur qui irradie.
Et dans laquelle je me résorbe.
_______________________________
Tu tournes autour de moi et tes pas martèlent la Terre.
Le vent prend son essor : souffle pur qui m'atteint à l'aube de la cuisse, ricoche sur la main.
Reflux de ta lumière.
L'encre carmine coule contre mes reins. – Silence – Une poignée d'étincelles constelle le corps lisse.
La chair vibre, le corps chante.
La Nuit s'adoucit de ce feu qui s'élève.
Sa noirceur par intermittence est ponctuée d'éclairs. Et comme tu recules, comme le vent s'arrête.
Et soudain tu t'approches, ton souffle félin, sur mon omoplate, gauche. Un feulement douceâtre.
Ma confiance se froisse, lors je sens tes sens aux aguets de mes craintes.
Tes mains capturent mes phalanges et m'apprennent mon dos.
Tu déchiffres les lettres d'or que tu y as inscrites. Sur la toile de mes reins, l'écriture, fine, abstruse, s'égaie en fins faisceaux. Que dévorent tes doigts.
Tes ongles s'enfoncent dans l'intimité de la chair qui se noie.
Mes mains agrippent la terre.
Dans mon corps, loin, à l'intérieur, dans la citadelle d'albâtre où déclot l'écarlate, la flammèche a touché une tourbe fertile. Une possibilité de brasier qui attendait ta venue, et ton esprit – subtil – pour fouetter son désir.
Le feu se communique. Au creuset du Désert, une langueur, une langue, qui lèche et me bouleverse.
Mes pensées se dispersent au flou de tes caresses.
Sur la courbe du sein roule une larme d'amour.
_______________________________
754 vues
Par : Surho
Premier contact
Il m'avait répondu si rapidement...
Après dix années de vie commune, interrompues par ce qui est devenu la fatalité, j'avais proposé de partager le quotidien et les fantasmes d'un senior qui m'accueillerait durablement.
Tout de suite, j'ai eu l'impression d'être considéré, ce qui m'était devenu étranger, occupé à des tâches de plus en plus fastidieuses au fil de la dégradation de mon conjoint.
Je n'avais jamais utilisé de webcam, ce fut fait naturellement comme lors de mes rares séances bdsm, je me déshabillai dès qu'il le demanda et me laissai examiner longuement, découvrant mon gland, écartant les fesses, me pinçant les seins. Bien que déjà âgé, mon physique n'est pas déplaisant sinon une peau ingrate qui ne lui disconvint pas.
Dès le lendemain, il est venu me chercher et le sentiment de confiance ne m'avait pas quitté. Ne connaissant pas beaucoup la ville, je ne sais pas exactement où se situait le garage au sous-sol d'un pavillon que j'entrevis à peine.
Il ne parlait pas, moi aussi étant de nature taiseux. Arrivés à l'étage, il me fit signe de me déshabiller, ce que je fis aussitôt, puis je le suivis en espadrilles, dans l'escalier. Dans une pièce ressemblant à une salle de sport, il m'attacha avec des menottes à une poutre et m'entrava les pieds avec une barre. Puis il partit.
Je ne sais pas combien de temps j'ai attendu. Il passait de temps à autre, me donnait de légères tapes, excitait ma verge puis repartait. À un moment, il l'enduisit d'un liquide qui accentua l'érection.
Il revint vêtu d'une culotte en cuir qui mettait en valeur son corps harmonieux et musclé, équipé d'un martinet qu'il utilisa avec parcimonie me faisant apprécier et désirer ces légères brûlures, il me cingla ensuite avec une baguette souple. Sentant mon excitation, il entreprit ensuite de me tâter en me pinçant tout le long du corps particulièrement entre les jambes. Et je sentis sa main enduire mon anus d'un liquide visqueux avant de procéder à ce qui ressemblait à un examen de la prostate.
Il me couvrit d'une capuche de pénitent descendant sur les épaules et légèrement resserrée au niveau du cou, avec l'unique ouverture ovale au niveau de la bouche, et reprit l'usage du martinet et de la baguette y compris sur la verge. Le plaisir m'envahit de ne pouvoir prévoir ses gestes.
Quand il me détacha les bras, je m'appuyai sur un meuble bas, une table d'examen, devant moi ce qui lui permit de me sodomiser immédiatement me semble-t-il avec un gode. Moment de jouissance indescriptible. Il me fit m'agenouiller malgré la barre qui maintenait mes pieds et je le suçai avec avidité, sa capote sentait l'orange... Et me sodomisa directement avec force et intensité.
Ma verge étant toujours dressée, il me rattacha à la poutre. Ne voyant toujours rien, je me sentais rempli d'une chaleur intense.
Je ne sais au bout de combien de temps, il revint pour me masturber jusqu'à l'éjaculation, mais était-il parti ? Mon érection n'ayant pas cessé, il recommença plus tard.
Quand il me détacha, j'éprouvai du regret mais aussi une immense gratitude.
Puis il parla.
L'installation
"Voici ta chambre." Dans une pièce à côté, un lit une place, un petit bureau, une armoire. Dans celle-ci une série de shorts courts colorés et transparents, des chemisettes à pressions très faciles à retirer, ainsi que quelques nuisettes. Pas de sous-vêtements. "Tu me donneras tes affaires actuelles en attendant que tu en aies besoin." Comme précédemment, je ne pose aucune question. Sur le bureau, un ordinateur "qui ne sera connecté à internet qu'à certaines heures et sous surveillance directe comme l'ensemble de la maison". Dans la salle d'eau attenante, un WC, une douche, un lavabo. Aucune possibilité de fermer les portes à clé, "je contrôle tout à distance".
"Tu devras faire le ménage complet de cet étage. À mon étage, un robot nettoie les sols, tu t'occuperas du reste". Découvrant l'équipement électroménager, je me rends compte que cela ne sera pas fastidieux. "Les appareils étant connectés, un livreur vient deux fois par semaine apporter les commandes directement dans le réfrigérateur et le congélateur. Tu ne te montreras pas."
"Tu porteras toujours cette montre, tu seras ainsi averti de mes messages et je surveillerai tes déplacements et tes constantes. Pas d'utilisation du téléphone sans mon autorisation. Pas de télévision. Tu peux écouter ces CD de musique classique". Cela ne me gêne pas, je suis si solitaire...
"Tu recevras sans être prévenu des visites de personnes qui s'occuperont de toi en mon absence, ce qui sera fréquent."
Je n'ai posé aucune question et je n'ai jamais cherché à connaître la nature de ses activités ni les motifs de ses déplacements.
Un jour où je gémissais, il me confia (ce qui était extrêmement rare) faire partie d'un groupe d'hommes très visibles médiatiquement qui pour décompresser de la pression constante et de leurs responsabilités exigeaient des pratiques de plus en plus hard. En ce qui me concerne, je pense qu'il tenait compte de mon âge. Étant manifestement très expérimenté, il m'utilisait comme un homme de compagnie, un robot qu'il fallait garder en bon état de fonctionnement. Sa jouissance était de parvenir à me contrôler, à me rendre complètement dépendant sans violence physique ou morale, ce que je ne pouvais qu'apprécier.
Deux jours après, j'arrivais dans ce logis avec mes deux valises qui comme convenu, restèrent dans un placard.
Le médicastre
Le premier à venir me surprendre, celui que j'appelle le médicastre, était certainement un (ancien) médecin tant il m'a paru professionnel, un médecin qui se permettait des pratiques bien singulières.
Il est arrivé derrière moi sans que je l'entende, alors que j'époussetais, non sans trouble, l'impressionnante collection d'Apollon de mon maître. Sans parler, il m'a fait signe de monter dans ce que je nommais maintenant le donjon, m'a enlevé la chemisette pour attacher mes mains puis mon short pour entraver les pieds, toujours bien écarté. Après s'être connecté à mes relevés de pouls qu'il consultait sur sa tablette, il passa une sorte de stylo sur mon corps même aux endroits très sensibles, ce qui déclenchait des décharges fort désagréables et lui permettait de voir les variations de mes constantes. J'éprouvais une réelle souffrance et mon érection commença. Il m'examina ensuite sous toutes les coutures et corrigea certaines imperfections sans ménagement. Pour ensuite m'asperger de ce qui m'a semblé être un antiseptique.
Il enduisit ensuite mon gland bien décalotté et mon anus d'une crème qui me chauffa terriblement. Puis il pinça mes tétons jusqu'à ce que je bouge pour tenter de lui échapper.
Détaché, je dus m'allonger sur la table d'examen où il procéda à un examen approfondi de mon anus. Il me délaça pour me retourner et m'attacher à nouveau sur le dos, les jambes ballantes, pendant qu'il me palpait particulièrement sur le ventre, il me posa des questions sur mes pratiques sexuelles, étonné par le peu de réponses que je pouvais lui apporter.
Enfin il me branla avec brutalité jusqu'à ce que mon sperme jaillit, il en recueillit sur son gant et le sentit.
Ce médicastre est revenu pratiquement chaque semaine toujours en me surprenant. Je n'ai jamais su s'il ressentait de l'animosité envers moi ou s'il me considérait comme un animal de laboratoire. Cela me fait penser à la médecine, il n'y a pas si longtemps, qui considérait la souffrance comme nécessaire à la guérison.
Le délaideur
La première fois, il me surprit quand je marchais sur le tapis pour mon exercice quotidien. Il sentit ma sueur et devina ma fatigue passagère. Je ne savais pas pourquoi il était là.
Il commença par s'assoir, me fit signe de venir et de me placer sur ses genoux, évidemment pour une fessée que par la suite je compris pour s'assurer de ma soumission.
Il frappa d'abord lègèrement, abaissa le short, tritura mes fesses et mes cuisses, puis commença à asséner des frappes de plus en plus fortes avec une telle régularité que je sentais mes fesses rougir. Puis accoudé sur la table d'examen, je dus subir le martinet qui me fit gémir.
Le rasage intégral qui s'en suivit alors que j'étais à nouveau entravé, fut renouvelé chaque semaine, alors que je commençais à peine à m'habituer au duvet qui réapparaissait.
C'est avec la peau à vif qu'il me conduisit à la douche où je dus garder les mains sur la tête. Après avoir bien amplifié les irritations avec l'eau, il prit un gant jetable et me frotta de la tête au pied jusqu'à ce que je sois couvert de mousse. Évidemment, il insista sur la verge puis profondément sur l'anus. Après m'avoir abondamment rincé, il me reconduisit sans m'essuyer pour m'entraver comme j'en avais maintenant l'habitude. Il revint avec une préparation verte (de l'argile ?) dont il me couvrit une bonne partie du corps. Avant de me laisser avec cette boue qui commençait à sécher, il m'attacha le pénis à la table d'examen pour m'empêcher de bouger.
Après un long temps, il réapparut avec un appareil, détacha mes pieds pour les poser sur la table d'examen et me sodomisa avec le gode vibrateur.
Complètement vaincu, je le laissai m'entraîner vers la douche pour un décapage au jet d'eau.
Ce délaideur est venu plusieurs fois chaque semaine toujours d'une manière imprévisible.
Le vidoyeur
Je découvris très vite que le vidoyeur venait me préparer.
Il me suspendit les bras à une poutre et les pieds à l'endroit habituel pour les mains. Mon sexe étant alors à sa disposition, il l'équipa de la pompe à sperme ce qui après quelques instants et des coups de baguette sur les fesses provoqua son gonflement. J'étais à son entière disposition. Il me stimula sur tout le corps par des caresses et des pincements provoquant une extase au bord de l'évanouissement et ne fut satisfait que lorsque j'éjaculai abondamment.
De retour sur la table d'examen, il sortit une pompe à lavement cette fois qu'il utilisa plusieurs fois m'obligeant à de grands efforts pour ne pas me laisser aller jusqu'à ce qu'il m'ordonne d'utiliser le seau à moitié rempli d'eau pour m'assouvir.
Bien éprouvé, je me remis sur le dos, jambes ballantes, mes mains étant aussitôt attachées. La canule que je découvris alors, je ne l'avais jamais subie, il la glissa avec ses mains expertes dans mon pénis où je ressentis la progression jusqu'à ce qu'un jet d'urine jaillisse. Ce fut une nouvelle sensation inimaginable jusqu'alors.
Enfin satisfait, il m'ordonna de tout nettoyer, me conduisit à la douche pour un lavage à grandes eaux. Il veilla à ce que je me rince bien la bouche avant de procéder au brossage. L'interdiction de manger le soir m'intrigua mais je m'assoupis après de telles épreuves.
Première soirée
Le maître vint me réveiller alors que j'avais la sensation d'avoir peu dormi, m'enfila la capuche de pénitent pour seul vêtement et me fis descendre sans difficulté car j'étais maintenant accoutumé aux lieux. Les conversations étaient, elles, inhabituelles, peu de personnes venant le soir, et portaient sur la situation économique. Elles ne cessèrent pas quand je me sentis palpé comme on juge de la qualité d'un animal sur une foire. Je me laissai guider de main en main, la verge fermement tenue puis les fesses écartées pendant qu'une partie de poker commençait déclenchant des gestes plus nerveux et des pincements au fur et à mesure des enjeux. Je devinai qu'il ne s'agissait pas d'argent mais que j'en étais l'enjeu. À un moment, on m'appuya sur la tête pour me pousser sous la table et je me retrouvai coincé entre les jambes d'un joueur qui sortit son sexe et me le mit dans la bouche pour que je le suce pendant qu'il appuyait sur ma tête. Quand ce joueur attint une bandaison qu'il jugeait satisfaisante, il me poussa entre les jambes du joueur suivant. Je découvris alors qu'ils étaient trois.
L'exclamation montra que la partie était terminée, on me poussa à coups de pied en dehors de la table. Deux joueurs me saisirent par les bras pour m'appuyer sur la table pendant que le troisième lubrifiait déjà mon anus puis s'excita en me frappant sèchement sur les fesses jusqu'à ce que la douleur me fit gémir. Il s'empara alors de moi avec sauvagerie et puissance pendant de longues minutes pendant que j'étais fermement maintenu. Cette pénétration fut reproduite par les autres joueurs.
Je fus alors amené à l'extérieur et attaché à une palissade où je restai seul. De nombreuses sensations me titillèrent. Était-ce des insectes, des courants d'air, un animal ? Peut-être une heure après, je sentis qu'on crémait ma verge qui durcit comme à la première rencontre et restai avec un besoin impérieux mais inassouvi. Finissant quand même par m'assoupir, je fus réveillé par quelqu'un qui utilisait mon braquemard entre ses fesses alors que je ne pouvais que subir.
Au petit matin, mon maître vint me détacher sans un mot et tout reprit son cours.
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Par : sylvie35
Qu'il est déprimant ce ciel grisâtre ! A l'image de mes pensées. Déjà une année depuis la première rencontre avec mon Maître. Tant d'espoirs qui se sont fracassés sur les murs bétonnés de la réalité.
Cette relation que j'avais tant idéalisée ne s'est jamais matérialisée comme je l'avais espéré. Impossible d'élire domicile chez mon Maître depuis le durcissement des sanctions associées à la mise en place du Fucking Pass [1].
Je n’ai eu aucune nouvelle de Sonia depuis son exfiltration. J’espère qu’elle va bien. Je ne sais même pas dans quel pays elle s’est réfugiée. Pendant combien de temps sera-t-elle à l’abri ? La Suprême Alliance Démocratique lance des opérations militaires massives partout dans le monde et les nations qui résistent encore se réduisent comme peau de chagrin.
Le souvenir de ce moment intense où, nues, attachées, mamelles contre mamelles, nous hurlions sous les coups de fouet de mon Maître, est pourtant tellement présent. Qu’est-ce que j’aimerais la revoir et revivre cette expérience ! J’ai consulté la base de données qu’elle m’a laissée mais je n’y comprends rien et j’ignore comment relier les dossiers entre eux. Pourtant je sens que c’est important, mais j’ai l’impression de disposer des éléments d’une construction dont j’ignore les plans.
"La démocratie est en grand danger" - C'est le message diffusé en boucle dans les médias. Ennemis de l'intérieur, ennemis de l'extérieur, virus et pandémies, catastrophes climatiques, les menaces sont partout, terrifiantes. Quel plus puissant levier que la peur pour faire accepter l'inacceptable ?
Heureusement que le gouvernement fédéral, à la tête de la plus grande puissance économique et militaire que le monde ait jamais connu, veille sur nous et nous protège. La peine de mort a été rétablie. Les ennemis de la démocratie sont suppliciés dans les montagnes himalayennes, offerts en pâture au Grand Chrysaor cendré, cet impitoyable prédateur qui les déchiquette sans merci, devant les yeux de milliards de spectateurs scotchés à leurs écrans. La plus grande audience de tous les temps. Panem et circenses...
Les séjours chez mon Maître se firent rares. Pass carbone, échec de mon recours pour récupérer mon permis de conduire, les déplacements devinrent de plus en plus difficiles et finalement impossibles. Mon Maître aussi s'est vu retirer son permis, suite à une altercation avec un milicien, membre influent des Brigades de Défense de la Démocratie.
Je suis en pilotage automatique ce matin. Cet état psychologique étrange dans lequel on agit comme un zombie. L'esprit est ailleurs. Ou plutôt, il n’est nulle part.
Je consulte machinalement mon solde de crédit social, qui effectue de dangereuses incursions dans la zone pourpre depuis un bon moment.
Bizarre… Je me frotte les yeux, ne croyant pas ce que je vois. Un vert éclatant. Erreur de la machine? Je consulte l'historique. Me voilà devenue citoyenne modèle. Multi-injectée, militante zélée du parti au pouvoir, mes bonnes actions pour la démocratie et le climat se comptent par dizaines.
Dans l'ombre, un ange gardien veille sur moi ? Je m'empresse d'appeler mon Maître, qui m'apprend que lui aussi est subitement devenu un citoyen modèle.
C'est le moment ou jamais d'entamer la procédure de demande du Fucking Pass. Rester fidèles à nos principes et renoncer à vivre ensemble ou bien se plier à cette procédure absurde ? Cruel dilemme, mais le désir de vivre cette relation Maître/esclave dont nous ressentons le besoin vital a été plus fort.
La procédure coûte un bras. Six mois de salaire sacrifiés au profit de la Bill&Alvértos Fucking Corporation. Cela me fait mal au cœur.
« Déshabillez-vous ! »
Je trouve que ce salopard vicieux a une tête de fouine, comme tous les serviteurs zélés de la Suprême Alliance. Mais vous ne pouvez pas choisir pas le médecin qui vous examine.
Je me retrouve nue sur la table d'examen, à la merci de cet idiot qui me palpe de partout, sans cohérence. Il a l'air aussi compétent en médecine que moi en football.
La bosse au niveau du pantalon... Il bande dur.
« Je dois vous baiser pour compléter votre évaluation. Cela fait partie de la procédure. Ecartez les cuisses. »
Eh ben, ça commence bien!
« Vous êtes sûr? » dis-je naïvement.
« Vous êtes médecin? » me réplique-t-il sèchement.
Argument d'autorité! Rien d'autre à faire que d'obéir. Il faut absolument que j'obtienne ce pass.
J'écarte les cuisses pendant qu'il monte sur la table. Il se vautre sur moi et ça me dégoûte. Les cons c'est répugnant.
"Vous ne jouissez pas quand on vous baise?" me dit-il d'un air réprobateur, après avoir pris son pied.
Il se prend pour un étalon, en plus... S'il savait... Depuis que le zebralyvox gémellaire a élu domicile dans mon clitoris, je n'ai plus jamais joui, même pas quand mon Maître me baisait.
« 6/20, et je suis gentil. A la limite vous pourriez faire l’affaire pour un mec qui n’est pas trop regardant, mais n’espérez pas trop.»
Apparemment ça ne l’a pas empêché de prendre son pied quand il me baisait…
Il me fait passer dans une pièce voisine, qui ressemble à une salle de téléportation, tellement il y a d’instruments et d’écrans partout. Un technicien en blouse blanche me prend en charge.
Il m’installe une multitude de capteurs sur le corps, principalement autour du crâne, mais aussi dans le vagin, sur le clitoris, sur les tétons, et un peu partout. Il sourit ostensiblement en remarquant le sperme qui coule de mon vagin. Apparemment, je ne suis pas la première que son collègue baise gratuitement en prétextant que cela fait partie de la procédure.
Puis vient le moment tant redouté, aux dires de celles et ceux qui ont déjà subi cette procédure. Il m’introduit par la bouche un long tube souple qui se fraye lentement un chemin dans mon tube digestif jusqu’à ce que l’extrémité ressorte par mon cul. La surface du tube, tapissée de capteurs, va mesurer mes paramètres de l’intérieur. C’est très désagréable, mais les récits que j’ai lus étaient tellement effrayants que je m’attendais à pire.
Il me laisse seule, avec ordre de rester ainsi, debout, nue, truffée de capteurs, au milieu de la pièce. Des caméras de surveillance observent mon comportement. Peut être que des rayons X me scrutent l’intérieur, je ne sais pas. Ma seule crainte est qu’ils détectent la présence du zebralyvox dans mon clitoris. Mais je ne dois plus penser à cela maintenant et enclencher d’urgence mon bouclier mental.
Pendant deux heures tous mes signaux physiologiques et cérébraux sont enregistrés. Certains seront exploités immédiatement, d’autres plus tard. L'intelligence artificielle n’est pas encore capable de lire dans les pensées, mais les experts ont bon espoir que cela sera possible dans un proche avenir. Tous les enregistrements seront soigneusement conservés. « Très bientôt, dès que la technologie sera opérationnelle, ces enregistrements seront ré-analysés, ce qui contribuera à détecter, traquer et punir les ennemis de la démocratie qui se cachent sournoisement dans l'ombre. » C’est ce que répètent les journalistes et les experts de plateaux. Bluff ? Je l’ignore, mais je ne dois prendre aucun risque.
« On peut se dissimuler dans la société, mais on ne peut pas contrôler ses pensées pendant deux heures » assurent-ils. Et pourtant… Créer un labyrinthe de pensées, engouffrer l’esprit dans ce labyrinthe et l’explorer pendant deux heures, pour éviter la survenue inopinée d’une pensée compromettante, ... Merci Henrietta Bishop ! [2] J'ai retenu la leçon et je l'ai transmise à mon Maître. C’est une capacité difficile à acquérir, qui demande une grande concentration et beaucoup d’entraînement. Mais nous nous sommes bien entraînés. Espérons ce que sera suffisant.
« Eh ! Vous m’entendez ? », hurle le technicien à mon oreille, me sortant brutalement de mon labyrinthe mental. J’étais tellement concentrée sur l’enchainement de pensées que je ne l’avais pas entendu m’annoncer la fin de la séance.
« C’est étrange, l’activité électrique est très inhabituelle dans votre clitoris », me dit-il après une rapide analyse des signaux mesurés. Aie ! Si déjà lui, qui n’a pas l’air d’une lumière, détecte une anomalie, je me demande ce qu’Eurytion, la puissante intelligence artificielle de la BAFC, pourrait déduire de l’analyse des signaux. Je fais l’andouille « Ah bon ? Pourtant ça va bien sexuellement » lui dis-je. « Ce n’est pas grave, j’ai probablement mal placé les capteurs. Mais on ne va pas tout recommencer pour ça ». Ouf !
Six mois de salaire sacrifiés pour me faire baiser par un con et me faire sonder l'esprit... La Bill&Alvértos Fucking Corporation réalise de sacrées marges. Il ne reste plus qu'à attendre le résultat, en espérant qu'il sera positif.
Les mois passent. Rien. Pourquoi un tel délai ? Pour donner l'impression que l'intelligence artificielle cogite, certainement, histoire que les neuneus soient convaincus que les six mois de salaire sacrifiés sont justifiés. « Il faut bien rémunérer la haute technologie à sa juste valeur, n'est-ce pas? », comme l’affirme le directeur exécutif de la BAFC.
Bonne surprise néanmoins: je récupère mon permis de conduire, accompagné d'une lettre d'excuse. La lettre évoque une erreur informatique, un défaut d'enregistrement de mes injections, maintenant réparée. Eh oui, ne suis-je pas une citoyenne modèle, multi-injectée, soucieuse de me protéger et de protéger les autres? C'est, du moins, ce qu'affirme à présent mon historique de crédit social.
Et puis, le grand jour! Je reçois une convocation au siège local des Brigades de Défense de la Démocratie pour retirer mon Fucking Pass. Je pousse un grand « Ouf ! » de soulagement lorsque j’aperçois le nom de mon Maître dans la case indiquant le résultat de l’appariement. Lorsque les demandeurs qui réclament un appariement spécifique ont un bon solde de crédit social, Eurytion donne généralement un avis positif. Mais on n’est jamais à l’abri d’une mauvaise surprise.
Le milicien de service me reçoit avec un grand sourire. « Félicitations! » me dit-il. Je dois me taper un discours interminable sur les valeurs démocratiques défendues par la Suprême Alliance. Le plus inquiétant c'est qu'il a l'air de croire sincèrement à ce qu'il dit.
« Oh, que c'est adorable! » s'exclame une femme qui vient d'entrer, en apercevant mon Fucking Pass posé sur la table. Deux visages souriants... Un horrible outil d'oppression enrobé dans une image d'une mièvrerie déconcertante...
Au moins, l’entrée de cette idiote oblige le milicien à mettre un terme à son baratin fatigant. « Excusez-moi, j'ai un rendez-vous très important avec la Dame », me dit-il. Je suppose qu'elle vient dénoncer un voisin, soupçonné d’activités anti-démocratiques…
Mon Maître m’annonce le jour même qu’il a, lui aussi, reçu son pass. Nous allons enfin pouvoir vivre sous le même toit et baiser en toute légalité.
« Tu as vu le numéro de notre Fucking Pass ? »
Bon sang ! Je n’avais même pas percuté. Cela ne peut pas être le fruit du hasard. Mais qu’est-ce que ça veut dire ?
à suivre
Références
[1] L’histoire de cette relation Maître/esclave naissante se situe dans la seconde moitié de notre décennie, la France étant à présent membre de la Suprême Alliance Démocratique, une puissante fédération de démocraties modernes et progressistes. Pour en savoir plus sur le contexte social, humain, et technologique, la liste de mes articles précédents se trouve ici : https://www.bdsm.fr/sylvie35/blog/ (à lire de préférence dans l’ordre chronologique de leur publication)
[2] Fringe, saison 5
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Par : Abyme
JOUR 4 (suite)
La surprise
Tu te relèves, et je reprends quelques grandes respirations salvatrices, tes mains passent derrière ma tête et dénouent le bandeau.
«Je te présente Olivier»
Je mets quelques secondes avant de revenir dans un état où je me sens en mesure de répondre à ces présentations soudaines.
Je redresse la tête
et ouvre les yeux
Me surplombe, toujours calé entre mes cuisses, cet homme qui m'observe de ses yeux rieurs.
Un regard qui se transmet dans mon sourire.
«Enchantée», dis-je en riant, car la situation m'amuse assez, sa grosse barbe m'attendrit, son corps large et tatoué me plaît.
Tu es sur le côté, un peu consterné de voir que tu débandes.
«Alors il te baises bien le barbu?», me demandes-tu, avec un clin d’œil à celui qui a changé depuis vos dernières entrevues.
La sonnette retentit alors, c'est l'ampli que tu attendais tant, tu descends et me laisse seule avec ton pote, ravi de s'amuser encore avec mes lubricités.
On descend boire un thé, je nous roule un gros pétard, il faut que je décompresse.
Je reste en retrait des nouvelles que vous vous échangez, quoi qu'attentive et un peu impressionnée par la teneur des discussions.
«Et maintenant tu vas te caresser devant nous», me dis-tu après un silence qui clôt cette petite trêve. Excite-nous».
Je sens
le sang
qui me monte au visage
j'ouvre des cuisses
timides
j'y faufile une main
discrète
je vous jette quelques regards
furtifs
Franche ta main d'un geste
vient écarter mes genoux
«Ouverte, offerte»
Vous vous branlez en m'observant,
en voyant mon corps nu se tendre pour vous.
La situation me dépasse
je ne sais pas quel spectacle
j'offre,
j'ai peur d'être ridicule
face aux exigences de vos regards
de vos vices,
peur
de ne pas savoir
vous alanguir,
novice.
Tu me demandes alors de venir sur toi, et de m’empaler sur ton sexe dressé.
«Que je t'ouvres bien le cul».
Je t'enjambe,
j'appréhende,
je descends
dos à toi tout doucement sur ton membre,
impassible et patient.
Je respire profondément pour parvenir à me détendre, mais la douleur dans mes fesses est vive, car je me contracte instinctivement.
Tu me menaces.
«Vas-y maintenant, car dans pas longtemps c'est moi qui prend le relais, et tu sais ce que ça veut dire.»
Prise de panique de frissons d'urgence je descend encore un peu je gémis j'ai mal je souffle je descends encore m'agrippe à tes cuisses.
Olivier s'avance et se pose, debout face à moi. Je lève les yeux vers lui. Il se caresse la queue, qu'il tend à ma bouche qui se trouve là, et s'entrouvre frémissante.
Ses mains me poussent vers son sexe et me tiennent par les cheveux pendant que je le suce.
Je m'applique, tout en jouant de mon bassin au dessus de toi, me laissant doucement apprivoiser.
Je m'encule sur toi longtemps, et puis tes mains s'excitent sur mes fesses, tu palpes tapes griffes mes chairs, tu induis
ton rythme
ta vigueur
et grognes
ton contentement
pendant que ton ami me presse sans vergogne la tête contre lui, ma gorge toute entière investie de son sexe, il prend plaisir à me voir
ainsi
suffoquer
me rebeller en vain,
et il profite,
encore,
de son ascendant.
Je ne tiens plus mes muscles me lâchent
mes cuisses ne sont plus qu'une immense tétanie je me relève flanche tu me soutiens
Je tremble de tout mon corps
je ne tiens vraiment plus sur mes jambes
c'est du sérieux.
Je suis invitée à monter à nouveau dans le plumard. J'avance à petits pas bredouillants, mais au fond de moi je jubile de me trouver si bien encadrée, et que le festin ne soit pas encore terminé.
«Tu peux l'enculer si tu veux, mais vas-y tranquille elle en a pris plein le cul ces jours-ci»
Ma tête pudiquement baissée vient confirmer tes dires. Mais je me dérobe sous ses tentatives de me pénétrer, j'ai trop peur, je le sens impatient et peut-être pas aussi indulgent que toi, trop pressé.
Je ne me laisse pas faire
Olivier s'allonge je le caresse et viens lui lécher les tétons sous ses encouragements.
Je te sens venir derrière moi.
«Alors j'y retourne»
Et d'un coup tu viens te loger entre mes fesses. Surprise j'échappe un cri je me tords mais ton emprise est ferme, tu vas et viens déjà sans modération, mon corps sous tes impulsions bouge sur Olivier,
que je lèche
caresse
suce
Je le regarde
et m'agrippe férocement à lui
y plante mes griffes
désespérées
comme pour lui transmettre
la violence de tes assauts
en moi.
«Elle m'a fait jouir juste en me regardant», dit-il soudain à ton attention.
Mes cris suivent ton rythme fou tu t'emballes tu t'acharnes, insatiable, j'ai l'impression que tu veux montrer à ton ami à quel point tu te joues de moi avec quelle hargne tu te permets de me bousculer à quelle intensité tu m'as habituée ; les cris que tu m'arraches ressemblent à des plaintes qui se cramponnent
Tu t'arrêtes, et regardes ton compère
«On dirait que tu tiens la chandelle»
«Ça va, j'ai joui quatre fois. Et puis je la tiens elle, ce n'est pas une chandelle».
Je me redresse, vacillante, et lui souris.
«Ça dépend...»
Rires, échanges de paroles, il complimente mes seins, tu complimentes tout le reste, ma mouille autant que mes airs de sainte-nitouche.
Et moi je suis là,
face à vos corps détendus
et vos regards sur moi
avec ce sourire
en coin
que jamais je ne sais réprimer
et c'est ça qui est bon.
Ton ami se penche sur moi et m'embrasse.
«Il faut que j'y aille»
Je lui fais part de ma joie d'avoir vécu ce moment, et lui dis à la prochaine.
Tu te tournes vers lui et confirmes :
«C'est une invitation»
Accolades, remerciements.
Je t'entends parler avec lui, au seuil de la porte
«Je voulais vraiment que ce soit toi».
J'aime bien votre complicité.
Elle berce ma confiance.
***
On laisse aller
nos pas repus
parmi ces rues noires
où résonnent
les cloches du soir
tombé
sur nos ombres
guidés par des étoiles
qui ouvrent au dessus de nos têtes
minuscules
un ciel sans fond
un froid qui perce
nos peaux
défient nos sueurs
cet air qui nous passe
au travers
des os.
Fin du 4ème jour
(à suivre)
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Par : Monsieur Jones
- Dr Xaroff, je ne sais pas ce qui m'arrive, j'ai la libido en hibernation, je n'ai plus envie de rien, je ne me caresse même plus, je n'entretiens, avec mon corps, plus que des relations de bon voisinage.
- Je vois, je vois... Mademoiselle, je vais procéder à une auscultation précise afin d'établir un diagnostique complet. Je vous demande de vous y soumettre totalement et sans aucune réserve, il y va de votre santé !
D'abord vous vous mettrez debout, la tête droite et les mains le long du corps. Soyez totalement immobile ou vous fausserez mes conclusions.
J'apposerai mes deux mains autour de votre cou, pour en évaluer le flux artériel et les éventuelles tensions musculaires.
Je dégraferai ensuite votre décolleté pour mettre à l'air votre poitrine, il est important que je surveille ses réactions pendant l'examen.
Vous garderez vos talons mais je ferai glisser votre culotte sur vos chevilles afin d'avoir un accès total à votre entrecuisse, comprenez bien qu'il s'agit là d'un acte médical effectué par un professionnel.
Je roulerai votre jupe sur vos reins de manière à ce que vos fesses soient accessibles et, en pressant l'intérieur de vos cuisses, j'en ajusterai l'écartement. Surtout ne bougez pas! Il est important que je sente si votre souffle s'accélère ou pas, vous comprenez?
Une fois votre sexe accessible, j'y apposerai le plat de la main pour en évaluer la chaleur. De l'index, je creuserai le sillon qui le partage en observant scrupuleusement la pointe de vos seins. Je chercherai à déceler, par exemple, si vos seins se tendent et vos tétons se raidissent quand mon doigt procède à cette inspection. Ce serait une très bonne nouvelle, vous savez?
Je prendrai alors, l'un après l'autre, les tétons entre mes lèvres pour en estimer la tension. Si vous bougez, je serai obligé de vous sermonner voire de vous menacer d'une fessée, alors respectez mon examen en restant immobile s'il vous plait.
Après avoir ôté votre culotte, je vous demanderai de monter sur la table et de vous y mettre à quatre pattes. j’appuierai sur vos reins pour obtenir la juste cambrure et écarterai légèrement vos cuisses pour que votre sexe soit parfaitement accessible et disponible.
Un examen visuel précis devrait me permettre de déterminer l'intensité de votre lubrification.
Je vous demanderai d'éviter toute oscillation du bassin, même imperceptible, pendant cette inspection, je sais que c'est involontaire mais vous fausseriez tout !
J'irai ensuite pointer ma langue sur votre bouton clitoridien, afin d'en mesurer la turgescence et de déterminer les réactions de cette stimulation.
Restez silencieuse, il est crucial que je décèle toute altération de votre souffle. Normalement avec une telle sollicitation, vous devriez mouiller d'une façon plus abondante, mais il faudra le vérifier précisément.
Ensuite je vous écarterai les fesses afin de pointer le bout de mon index sur votre anneau. Je le ferai avec une juste pression pour que la pulpe de mon doigt pénètre légèrement votre oeillet sans que ma phalange ne s'y invite.
Restez à quatre pattes et plaquez alors votre poitrine contre la table. Mon geste vise à évaluer la tonicité de votre périnée. Je vous dirai alors de le contracter et je compterai à voix haute jusqu'à 30. Pendant que je compte, vous devrez absolument maintenir votre périnée contracté au maximum.
Sachez que mon doigt au contact de votre muscle et sa chair ressentira immédiatement le moindre relâchement que je serai obligé de sanctionner par une fessée (oui encore, mais il ne faut pas prendre les choses à la légère)parce que vous faussez mes investigations.
Quand j'aurai atteint 30, je vous autoriserai à relâcher votre muscle périnéal. En fonction de vos capacités nous recommencerons cet exercice avec différentes variantes. Faites de votre mieux pour vous y soumettre, il en va de la pertinence de mon diagnostique final.
Pour finir, Mademoiselle, j'irai sonder votre vagin avec un appareil vibrant. Je sais, ça peut être impressionnant mais dites-vous que c'est pour votre bien et qu'il en va de la 'profondeur' de votre bilan. Cet examen n'est pas douloureux, bien au contraire, vous verrez...
Est ce que vous avez des questions?
Heuuu Docteur...j'ai très... comment dire... très envie d'être baisée, là, maintenant...
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Par : Abyme
LA JUSTE PAROLE est mon deuxième roman, sorti en 2013.
C'est l'histoire revisitée de la société humaine sur plusieurs siècles, à travers une autre religion que celles que notre humanité a connues dans notre réalité.
Sous forme de conte uchronique pour adultes ou d'épopée, illustré par AlxiA, ce roman de théo-fiction s'attaque sans ménagement au concept de religion, s'inspirant de certain monothéisme. Le mot "dieu" n'y est pourtant pas mentionné une seule fois.
Dans un monde qui pourrait être le nôtre (entre la dystopie et l'uchronie), une religion artificielle devient, de l'antiquité à l'ère moderne, le courant spirituel dominant, façonnant la société humaine avec ses préceptes, ses lois, ses jeux de pouvoir, ses guides charismatiques, ses opposants, son inquisition et ses guerres.
Mais la foi, quelle que soit la validité de sa nature d'origine, engendre autant le bien que le mal, et gouverne pour le meilleur et pour le pire le destin des hommes, consciemment ou inconsciemment, à travers des siècles de générations.
Le prophète a annoncé qu'à la fin du septième âge, la Comète de Mand repassera et marquera la venue du rédempteur, le Juste d'entre les Justes.
À l'ère moderne, Dhorès, un journaliste désabusé, va enfin découvrir celui-ci, et aura à choisir entre le chaos immédiat et une longue agonie du monde perverti.
Épopée d'une société humaine, sur dix-sept siècles, en plusieurs époques clefs, à travers l'histoire de sa religion, de ses fondements jusqu'au chaos final, La Juste Parole nous délivre un message d'humanité, teinté d'écologie, de socio-philosophie, de politique, mais aussi d'amour.
Broché - 15x21 cm - 338 p -illustré couleur - ISBN 978-2-918566-29-8 - 22 €
(disponible sur Amazon ou commandable en librairie,
mais il vaut mieux me le commander directement par ici, en com ou MP)
J'ai composé et enregistré également la B.O. du livre, un CD musical de 50 mn, comme une musique de film.
Pour l'écouter en ligne : https://soundcloud.com/la-juste-parole
Voici un extrait, tiré de la deuxième époque :
Le Prince était dans un bon jour, il était impatient de revoir la mystérieuse étrangère, de l’admirer danser. Peut-être allait-elle, comme à la foire aux esclaves, le choisir de son regard.
Les musiciens commencèrent dès qu’ils furent prêts. Un rythme lent mais enjoué, d’attente contenue, en sept temps, sur lequel s’installait peu à peu un mode très ouvert. Un thème de milieu de journée, particulièrement adapté à l’état d’esprit du Prince, joué par un des meilleurs flûtistes de l’empire sur une flûte en or. L’étrangère ne devait pas être loin derrière. Elle déciderait elle seule du moment où elle ferait son entrée, lorsque la musique l’inspirerait. Le Prince souhaitait que cette attente ne durât pas. Il arrivait que la danseuse reste en coulisse et ne sorte jamais, si la musique ne lui convenait pas.
Dans ce cas les musiciens étaient châtiés.
À sa grande surprise, elle fit son entrée dès la première pièce de musique, après seulement cinq minutes d’introduction. Décidément, elle n’avait pas froid aux yeux !
À moins qu’elle ignorât l’usage. Il vit d’abord sa silhouette s’avancer lentement entre deux tentures. Entièrement cachée sous un voile qui la recouvrait de la tête aux pieds. Elle joue le mystère ! se dit-il. Le vieux flûtiste s’accorda sur cette entrée subreptice.
Volutes de mains sous le voile, de plus en plus haut.
Volutes de notes, en spirales sur la gamme ascendante.
Mouvements circulaires des hanches, de plus en plus larges.
Microtons balançant avant et après les notes.
Le voile se lève et tombe, comme à regret.
Montée à l’octave aigu et retour pentatonique au grave.
À la chute du voile, le Prince put enfin voir les yeux, seulement les yeux ocre-orange, car un autre voile cachait le visage en dessous. Un maquillage qu’il n’avait jamais vu entourait les yeux, des arabesques noires serpentant jusqu’aux tempes.
Le flûtiste traduisait chacun des mouvements de la danseuse, et celle-ci, inspirée par la musique, réagissait en harmonie avec elle, de sorte qu’une émotion homogène s’empara de l’atmosphère de la pièce.
Un homme vint déposer des bougies à l’avant de la piste, devant les hommes assis, car le jour déclinait. La danseuse s’approcha des frêles lueurs, fléchissant ses jambes, écartant les bras, puis elle avança la tête, les yeux grands ouverts pour mieux regarder l’assistance. Les jeux d’ombres, les mouvements de ses seins sous les voiles, et ce regard illuminé par les chandelles, tout cela acheva d’envoûter le cœur du Prince et de ses invités. La percussion s’intensifia, et le voile s’écarta du visage, libérant la bouche entrouverte, souriante, coquine. Mais en un tournoiement harmonieux et léger, la danseuse regagna le fond de la piste dans l’ombre, et commença à raconter une histoire.
Un conte sans mots, que peut être chacun pouvait interpréter à sa manière ; pour le Prince il était vaguement question de naissance, de printemps, d’astres, de lumière, d’adoration, de détresse, d’amour, de mort... Les cheveux furent libérés, puis le dos. Le temps n’existait plus. Le Prince, définitivement séduit, sentait une émotion tangible à chaque fois que le regard de la danseuse croisait le sien. Elle l’avait élu. Il en était désarmé, fier et honoré à la fois, même s’il s’y attendait.
Depuis combien de temps, dansait-elle à la lumière de ces chandelles, il n’en avait plus aucune idée. Cela pouvait faire des heures. Il faisait nuit dehors lorsqu’elle enleva enfin le dernier bout d’étoffe, un turban qu’elle déroula autour de ses seins fermes et fièrement pointés vers le ciel, le turban couvrait encore le ventre, passait entre les jambes et remontait entre les fesses pour se nouer autour de la taille. C’est par là qu’elle acheva de le dégager, qu’elle le fit glisser de toute sa longueur sur son sexe glabre, puis après quelques arabesques dans l’air, elle le fit tournoyer et se poser devant le Prince.
Elle était complètement nue, le rythme progressif de ses pas avait considérablement accéléré et approchait un paroxysme soutenu par le percussionniste. Tout le monde était fasciné par les décharges d’énergie et d’émotions qu’irradiaient cet être vivant habité par le divin, en proie à sa transe communicative. Elle tournait, tournait sur elle-même, criait même à présent, une note que la flûte s’empressa d’harmoniser, puis elle s’effondra enfin à genoux devant le Prince, tête baissée et mains jointes devant. C’était fini. Silence.
Quelque chose de si intense venait de se passer qu’un temps d’expiration et de réajustement avec la réalité fut nécessaire. Puis une ovation. Des cris, des larmes de joie. Les hommes se levèrent tous en l’acclamant.
CRITIQUES DE LECTEURS
Les commentaires suivants proviennent de littéraires et intellectuels parmi les premiers à lire mon roman, avant que celui-ci ne soit publié sous la forme d'un livre, avant ma collaboration avec Alexia qui l'a illustré, avant l'écriture de l'époque médiévale qui est la plus longue du récit, et avant la composition et l'enregistrement du CD qui l'accompagne. Autant dire à l'état de base non finalisée. Mais ces critiques plutôt positives de "bêta-lecteurs" m'ont encouragé à améliorer ce livre.
Emporté par la lame de fond de ton talent, ça se lit comme on déguste un bon vin, une femme ou son plat préféré.
Comme je te disais, la chronologie est séduisante par son approche, et la fin... La boucle est bouclée !
Pessimiste à l'occasion, mais ça donne justement plus de vigueur au message.
Message spirituel indéniable (quoique basé sur nos acquis judéo-chrétiens et musulmans (hindouistes ?)).
Bref, une bouffée d'air frais et un avertissement tout en finesse.
Les personnages sont bien étoffés même si nombreux... Bref peu de critiques si ce n'est parfois quelques mots "modernes" dans la première époque.
Le chapitre du viol de la première période est un peu hard mais enfin, c'est la "Passion".
Donc, bon et puissant... La fin de l'Humanité ? Et pourquoi pas !
(Zarfo)
J'ai vraiment trouvé ce texte très bon. Et comme toi, je suis une lectrice "difficile", je n'ai pas le compliment facile et n'ai ni le mépris ni la condescendance de l'hypocrisie ou de la complaisance.
D'abord, cette écriture sur le fil, savant équilibre entre synthèse - comme celle qu'on trouve dans le trait efficace d'un bon coup de crayon - et analyse - cette acuité de regard aussi bien intellectuel qu'émotionnel. Pas une maladresse de style, pas la moindre trace d'une négligence.
Mais surtout, ce qui m'a frappée, c'est l'ambition du projet et sa portée philosophique. Le monde recréé aussi bien dans son espace que dans le temps. L'épaisseur historique, la réalité géographique que tu as su lui donner grâce aux cartes, à ces noms de pays, de régions, d'océans, à ces citations, à ces références précises à des textes imaginaires. La profondeur de ta réflexion sur la religion, sur sa place dans notre monde moderne, surtout sur les formes qu'en prendrait une encore vivante, encore en train d'écrire son histoire - entre internet, l'ultra-médiatisation et ses dérives, l'appétit de gloire notamment.
Cette histoire religieuse créée de toute pièce, d'un "genre" renouvelé si je puis dire, est débarrassée des tabous et misogynies que nous lui connaissons, mais enrichie des problématiques de notre époque.
Primo, l'identité sexuelle et ses ambigüités à travers le mythe de la métamorphose que l'on retrouve autrement, de l'homme en femme, question d'autant plus centrale qu'elle concerne la figure sacrée du prophète et qui renouvelle totalement le statut de la femme dans la religion. Les amours sacrifiées du prophète à sa condition aussi, qui l'humanisent autant qu'elles le grandissent. Le rapport de la religion au mensonge et à la vérité ; la mise en question de la croyance tout autant que la remise en question de la valeur vérité, double questionnement, inscrit dans l'histoire elle-même, que j'ai trouvé très fort, relancé encore par la mise en abîme créé par le parallèle évident entre le propos de ton texte et le projet littéraire lui-même : on y croit, à la "Juste Parole" - à sa sagesse comme à son histoire ! Cette religion "fictive" (s'il en est d'autres...) gagne, à travers ton texte, la même réalité d'existence, dans l'esprit du lecteur, que les religions établies dans le monde réel ! C'est génial !
Et puis, le jeu sur la temporalité, la surprise de réaliser que le mythe fondateur se situe dans l'avenir (à moins que je n'ai laissé échapper une date au début...?) ; le mélange des genres, entre conte fondateur et un réalisme (Je suis encore traumatisée par la scène du viol !...) qui effleure la science-fiction à la fin...
Parfois seulement, j'ai trouvé le ton un peu trop ostensiblement didactique. Mais on n'a pas tous la même sensibilité à cela, et - ça va sans doute paraître prétentieux, ce que je vais dire, mais - si l'explication peut sembler inutile à certains, d'autres en ont davantage besoin. Il en faut pour tous les lecteurs. Mais c'est vraiment pour ne rien te cacher, car ce n'est pas là une impression dominante.
(Alexandra Plays)
J'admire la fertilité de ton imagination : le nombre et la variété des personnages, des lieux, le souci du détail dans ton récit, tes descriptions, et j'en passe... On se laisse porter par l'histoire, par les histoires, car tu te plais à juxtaposer des scènes, des périodes... Un talent qui augmente à mon sens le plaisir de te lire et que l'on retrouve dans certains de tes autres écrits.
L'ensemble se tient et offre un superbe moment de rêve et de réflexion sur la spiritualité et la responsabilité de l'homme sur sa propre existence et celle du monde.
De très belles aquarelles.
Je note également que le sexe est omniprésent dans tes récits (obsédé !) et que tu exprimes avec une aisance évidente des ressentis féminins.
Quant à ta dualité, on la retrouve partout : homme/femme, enfant/adulte, douceur/violence, naïveté/dureté, spiritualité/sexualité, passion/liberté... Complexe complétude qui font de ces paradoxes une riche personnalité dont je me sens très proche.
(Sylvie Jonq)
Ce n'est pas seulement l'intelligence de la construction, l'élaboration patiente et passionnante d'un univers, d'une cosmogonie. Ni seulement l'utilisation d'une langue fluide et précise qui me ravit. C'est la simple humanité des personnages, leur doutes et leurs certitudes, leurs souffrances et leurs joies, qui m'a liée à eux et tenue éveillée tard dans la nuit pour achever de lire ce roman. Je reste dans le bonheur et la lumière de cette lecture.
(C. Constance)
Mes impressions ? Très impressionnée, surprise de ton savoir sur l’histoire des religions qui est la base de ton écriture. Je ne pensais pas avoir envie de tout lire au début, car au premier ressenti je me suis trompée sur la direction que pouvait prendre ton texte, en le prenant pour de la fantasy. Bref, …j’ai dévoré.
Déjà le langage qui coule malgré le poids des informations ; la narration ne freine pas par sa difficulté. Peut être quelques problèmes au début pour se souvenir de qui est qui et de retenir les noms des lieux. Merci de joindre la carte – j’ai ma mémoire visuelle – ça m’a aidé beaucoup.
Ce qui m’a plu, c’est cet assez intéressant passage d’une partie à l’autre, la transition. Apparemment chaque chapitre surgit d’un nouveau sujet comme une coupure, on commence à lire, pas de lien, et tout de suite un fil qui mène vers le reste : c’était superbe. Je n’ai pas senti la lourdeur des descriptions, et les illustrations y sont pour quelque chose.
Le rythme – assez intense - éveillait ma curiosité à tel point que parfois mes pauvres yeux pleuraient et négociaient l’effort de lire plus.
Agréable surprise que tu ne te sois pas arrêté sur une seule époque… très adroit passage dans l’anticipation. Et les associations avec notre réalité sont discrètes mais bien lisibles (j’ai adoré). Tu sais tout ça, mais ça me donne envie de lire tes nouvelles. Merci aussi pour ça.
(Solweig Irena Barbier)
Ce roman a la rare qualité d'emmener le lecteur dans un monde qu'il ne veux pas quitter, de le passionner jusqu'à son expiration, en apothéose, pour le laisser haletant mais serein, conscient d'avoir effleuré l'espace de quelques jours une vérité, ou du moins un morceau de la Vérité. Je partage beaucoup des théories que tu abordes ici, et si seulement une infime portion de l'humanité faisait de même, le monde serait moins sale, moins terne.
(Tanid)
J'ai lu hier le manuscrit. Son registre ne m'est pas très familier et je t'avoue ne pas avoir un goût prononcé pour les romans couvrant de longues périodes, à l'exception des textes sud-américains.
La première bonne surprise a été pour moi de ne pas me perdre dans le dédale des noms de personnages et de pays.
La relative brièveté du texte et l'efficacité des descriptions doivent y être pour beaucoup. Tes personnages prennent d'ailleurs rapidement consistance malgré le peu d'attention romanesque qui leur est consacrée (constat sans portée critique : j'ai simplement été étonnée par le format que tu as choisi, entre conte et épopée, et je te dirai que c'est d'ailleurs ce qui m'intrigue probablement le plus dans ce que tu as fait (je ne parviens d'ailleurs pas à savoir si cela m'a plu).
Par ailleurs, ton rapport à certains de tes personnages est touchant.
Je trouve la construction du récit excellente, les derniers chapitres évitant l'écueil de la fin apocalyptique, sans surprise puisque tout la prépare et qu'en bon citoyen du XXIème siècle, on la pressent, on la veut même. Il me semble que cette fin permet d'alléger un peu le didactisme (compte tenu de ton propos, ça ne doit pas trop te faire plaisir, mais il est là, tout aimable et bienveillant soit-il) qui se dégage de l'ensemble.
Ta lecture du phénomène religieux, ceci dit, est très intéressante et intelligemment déployée (avec le mérite d'une clarté incontestable). J'aime beaucoup la juxtaposition d'écrits "sacrés" et profanes, ainsi que le ton d'ensemble de l'"enquête".
À plusieurs égards, cela m'a fait penser à Michel Tournier (La goutte d'or), Shan Sa (La joueuse de go, Impératrice) et Flaubert (Salammbô) mais les passages que j'ai préférés sont ceux où la plume se libère : la danse, par exemple, est superbe.
Sinon, les thèmes que tu abordes trouvent en moi un écho certain. Cette question du masculin, du féminin, de l'humain, d'une transcendance... du silence.
(Laurence Mornand)
J'ai dévoré le roman La Juste parole en 5 parties, soit les 4 époques ainsi que l'épilogue. Chacune de ses parties ont mérité selon moi une attention particulière, singulière, comme si chacune était un roman à part entière.
Tu m'as fait voyager, en moi comme en ce monde que tu as créé de toutes pièces avec tant de talent. Au fil de ma lecture, dont mes yeux avaient du mal à s'arracher, chaque personnage, chaque paysage, chaque émotion et chemin emprunté devenaient peu à peu les miens. J'ai ressenti le déchirement, la douleur, la joie, l'illumination et, surtout, la passion en une foi incommensurable. Tout y était.
Ne crois pas que ce commentaire soit fait pour te faire plaisir. Si quelque chose en ce texte m'avait déplu tu l'aurais su.
Mais voilà, j'ai aimé... et bien plus encore.
Je n'ai qu'un seul reproche : J'aurais voulu te lire encore.
J'ai ressenti ce vide du lecteur à la dernière page d'un roman. Sachant qu'il laissait à jamais des amis proches. Certes il pourra toujours se relire... encore et encore... Mais une première fois est incomparable. Un dernier mot : Merci.
(Véronique Fracas)
Je viens tout juste de terminer la lecture... c'est magnifique ! Bien écrit, et surtout bien construit ! J'ai eu l'impression que cette religion aurait pu être réelle, que les personnages aussi, et même le récit. Ce roman est empreint d'un souffle de sagesse et vaut la peine d'être lu. Magnifique dans tous ses détails, très captivant, il sort un peu de l'ordinaire de ce que l'on peut lire. Félicitations !
(Sylphide)
Voilà, je suis arrivé au bout, à l'heure du commentaire.
Epoustouflé, c'est le 1er mot qui me vient à l'esprit.
Tu as recréé tout un monde, une Histoire et une religion sur lesquels nous pouvons faire des parallèles permanents avec la réalité.
Une œuvre très philosophique, à laquelle tu ajoutes une petite touche poétique finale, pour ne pas rester sur une note trop pessimiste. Encore qu'une vision où la nature survivrait à l'homme ne soit pas si pessimiste que ça...
Je reste persuadé qu'il y a matière à 3 tomes minimum, en développant un peu les époques : 1 pour chaque
époque, en regroupant les 2 premières, qui sont véritablement une continuité l'une de l'autre.
Je vais maintenant essayer de faire lire ta Juste Parole à ma femme. Je pense et j'espère qu'une fois qu'elle l'aura lue elle comprendra un peu mieux pourquoi je passe du temps sur ce genre de lecture. Elle comprendra aussi sans doute pourquoi j'ai envie de dépasser le monde virtuel pour rencontrer un auteur.
(Christophe "Mémère" Rossi)
Filo, je viens de finir la Juste Parole. Je n'ai qu'une chose à dire : clap clap ! Très bon travail, très intéressant.
L'idée de la progression dans le temps est géniale, notamment lorsqu'on suit comment les 4 Apôtres vivent leur foi et comment elle s'accorde avec l'évolution des sociétés c'est excellent. Petit bémol sur cette époque : on aurait pu s'attendre, et on aurait souhaité, une étude plus approfondie de la façon dont chacun vivait sa foi (que ce soit Mila et la politique ou Salya auprès du peuple...).
L'époque de la Révolution est une superbe vue de l'alliance politico-religieuse. Là encore, on aurait voulu un peu plus d'approfondissement.
Quant à la dernière époque : ENORME. As-tu lu "La Mort de la Terre" de Rosny-Ainé ? Car on s'y croirait mais en moins ennuyeux. Une excellente idée.
Le flashback final est ma partie préférée du conte. La fin est SUPERBE. Elle est écrite de façon géniale.
Bref, je me suis régalé. Bravo Filo : clap clap clap !
Un très beau conte, inspiré de nombreuses références à des mythes et légendes du monde entier. Tout le conte en est imprégné mais pas de façon grossière, ce qui n'est pas évident. Une belle histoire que je vais faire lire à certains de mes potes et peut-être même à mes parents.
(Guillaume Herpe)
437 vues
Par : ChatMOnYou
(Réédition du 29/04/2019 -> 24/03/2024 - 3575 Vues)
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Quoi de plus extrême de vivre une relation avec une Masochiste "Brat".
Un plaisir intense à porter de main, pour un bien être inatteignable.
Si ces simples mots peuvent paraitre réducteur et fataliste, la réalité n'en est pas moins déconcertante.
Loin de résumer la complexité de leurs existences, il ne peut être que profitable d'en savoir plus à leurs sujets dans un patchwork
sombre, dur, où l'Amour n'est pas une finalité en soi.
A quoi reconnait-on une "Brat" ?
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Imaginez-vous la représentation d'une sirène au visage innocent, sur un radeau au prise du tumulte des vagues...
Une sirène pouvant subjuguer l'homme et lui faire oublier le sens même de la réalité et la parodie même de cette situation.
Avec une intime conviction de pouvoir secourir cette âme égarée, alors que son plus grand souhait est de vous faire sombrer dans son abime, représentant à ses yeux la noirceur de son âme.
Chez elle tout n'est que provocation à ne pas attirer l’œil sur ce qu'elle est réellement.
Elle est très reconnaissable de son physique et de ses traits de comportements.
Une beauté bordé d'innocence donc, qui ne fait que faire contraste à l'image de leur nez souvent cassé.
La "Brat" se veut malicieuse, mais ne dépassera jamais le stade de l'adolescence. Un fort désir de combattre, mais pas d'évoluer.
Affichant souvent un tempérament engagé et militant, ne sachant quand l'ouvrir comme la fermer, la patience est souvent éprouvée en sa présence.
Aspirant à vouloir atteindre des hauts buts personnels et professionnels, avec comme fer de lance un sens de la responsabilité aigu.
Il n'en est pas moins d'une incapacité à comprendre le sens même de ce mot : "responsabilité", puisque qu'il faut avoir des valeurs à "aimer" pour en prendre véritablement conscience.
Oscillant sur les fautes avouées à moitié pardonnées, et pouvoir vivre et se déculpabiliser de ses propres actes dans l'enfantillage, l'hystérie, ou l'inconscience.
Par quoi une "Brat" est elle attirée ?
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Attirée par des êtres complets, leurs visions, et la couleur qu'exprime l'amour de la joie de vivre, plus que la véritable beauté d'âme qu'elle ne savent reconnaitre. Elle se veut "faire valoir" ou "potiche" à coté de cette être qui brille à ses yeux, ne sachant comment réagir sur le fait qu'il y ai une quelconque attirance envers elle, avec comme seule retenue la peur d'être rejeté par celui-ci.
Elle ne veut que voir et ressentir un avenir dans les yeux de l'autre et avoir l'excitation sur le fait de pouvoir y plonger.
Elle a des affinités prononcées avec les animaux, mais rarement avec les enfants, capable de les trahir dans leurs mensonges éhontés et de les pousser dans leurs retranchements.
La femme "Brat" alterne entre trois profils d'hommes :
- Le Dominant représentant l'autorité, une direction personnelle à atteindre sa propre sérénité, et la porte à se regarder en face.
- Le Sadique représentant le désir à se complaire, et à profiter de la vie dans l'insouciance, et la porte dans la valorisation dans le plaisir qu'elle donne.
- L'homme enfant impulsif représentant le complice, l'incomplet, le pulsionnel, le sensible, et l'a porte à l'accompagner dans le plaisir de se sentir utile.
Que fait fuir une "Brat" ?
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Se sachant à jamais "vilain petit canard", le seul ressenti à les appréhender et les comprendre leurs font prendre la fuite,
comme leur donner de l'amour qu'elle ne mérite en rien et qui est tout au plus pour elle un ressenti gênant.
Une fuite où elle sème des petits cailloux d'embuches et de déception, propice à être dans un terrain à provoquer, pour mieux justifier leurs ruptures.
L'excitation compulsive d'une "Brat"
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Faire souffrir ou souffrir, une cruauté, voir un harcèlement nécessaire à son excitation à devenir bourreau à la place du bourreau, et vouloir être arrêtée.
Contraindre l'autre à la perte de la maîtrise de soi, par milles facéties, milles provocations, et n'ayant que de moments d'apaisement qu'à se faire utiliser, torturer, humilier, ou se faire corriger pour cela.
Car après tout, l'heureux élu... ne serait ce pas la personne capable de recadrer le bourreau que l'on n'a jamais su contredire, s'affranchir, ou se détourner ?
Une légitimité à savoir et pouvoir encaisser, autant de mots et de coups qui ne font que nous traverser, nos émotions devenues inatteignables ou jeter à la poubelle.
Une aptitude qui nous a permis de nous projeter dans une survie permanente, et de ne pas plonger dans une irrémédiable auto-destruction, à vouloir recoller un amour de soi qui n'existe plus.
La Masochiste "Brat" ne vise pas le "bonheur" à proprement dit, car elle aura toujours l'impression de pouvoir se sortir de toutes les situations, au lieu de les prendre à bras le corps, pleurer sur son sort ou éprouver sa vulnérabilité à se rendre véritablement femme.
En conclusion ?
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Il est difficile d’appréhender une Masochiste "Brat", de pouvoir avoir la capacité d'Aimer l'invivable, une boule de souffrance à l'état pure... tant elle peut nous marquer dans sa présence, et d'autant plus dans lson absence.
Je ne peux qu'évoquer le personnage fictif, mais haut en couleur de Kara Thrace (Série Battlestar Galactica 2004)
marquée par la méchanceté et la manipulation apparente de sa mère et de la légèreté, de l'absence, et la passion "autre" de son père pour sa fille.
L'essence même de la création des Femmes dit "Brat" : L'Absence de l'amour maternelle, nécessaire à la régularisation des émotions et de l'amour de soi.
https://www.youtube.com/watch?v=Y0ZRxghpp4I
(Battlestar Galactica S02E02 Starbuck and Helo - "Metamorphosis One")
A titre personnel, je regarde souvent cette scène lorsque je suis confronté à des Masochistes "Brat".
Qu'accepter qu'Aimer ce qui ne veux/peux pas l'être sera toujours éprouvant en soi.
Qu'Aimer une Femme Masochiste "Brat" n'est pas un non sens, c'est un devoir de mémoire envers un être fauché par la vie, impossible à aimer en retour.
Une destinée "funeste" à sombrer dans l'une de leurs perpétuelles batailles existentielles.
Portée par les 4 vents de l'amertume, de la frustration, de la colère, et de la mélancolie...
Avec la Liberté comme seule compagnon de route, aussi légère qu'inconsistante, aussi dangereuse que salvatrice.
Cette liberté qui n'aura jamais de destination.
Article du même auteur :
https://www.bdsm.fr/blog/5742/La-chevauch%C3%A9e-fantastique/ -> La chevauchée fantastique.
https://www.bdsm.fr/blog/5033/Les-joies-de-l'exhibition-virtuelle/ -> Les joies de l'exhibition virtuelle.
https://www.bdsm.fr/blog/2669/Ma-premi%C3%A8re-correction/ -> Ma première correction.
5.2000 vues
Par : ChatMOnYou
(Réédition du 04/02/2016 -> 23/03/2024 - 683 Vues)
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Naître, respirer et en pleurer..
Découvrir, marcher et tituber..
Grandir, se connaitre, et se la jouer..
Aimer, disparaitre, se torturer..
Assumer, se noyer, en plaisanter..
Partager, posséder, ou s'isoler..
Vieillir, se débattre, et ignorer..
Evoluer, oublier, se résigner..
Fusionner, pourrir, fertiliser..
Imprégner, modifier, s'aventurer..
Brûler, geler, s'atomiser..
Stagner, sillonner, être aspiré..
Rejeter, s'agglutiner, et tourner..
Créer, détruire, coloniser..
Dévorer, souffrir, se réveiller..
Ressentir, servir, s'illuminer..
et enfin Vivre...
Article du même auteur :
https://www.bdsm.fr/blog/5742/La-chevauch%C3%A9e-fantastique/ -> La chevauchée fantastique.
https://www.bdsm.fr/blog/4723/Un-Ma%C3%AEtre,-Des-Soumises/ -> Un Maître, Des Soumises.
https://www.bdsm.fr/blog/4500/L'Amour-%22Brat%22-;-L'Amour-fendu-en-deux/ -> L'Amour "Brat", L'Amour fendu en deux.
1.3000 vues
Par : domreve
Dans la semaine, je louais un gite en pleine campagne bourguignonne et envoyait le mail suivant :
« G.,
Prévoit de te libérer le week-end prochain du Vendredi au Dimanche soir. Tu prendras le train pour Beaune. Je t’attendrais Vendredi à la gare à 20h30. Tu n ‘emportes avec toi que le minimum. »
J’aurais pu l’amener en voiture mais je souhaitais qu’elle fasse elle-même la démarche de venir à moi.
Le vendredi nous nous retrouvâmes comme convenu. Elle me salua civilement sur le quai de la gare mais une fois dans la voiture, je lui tendis ma main sur laquelle ses lèvres se posèrent, tandis que ses yeux levés au-dessus de ses lunettes vinrent à la rencontre des miens : la première fois que nous échangions un regard alors que chacun prenait sa position. Comment ce simple regard pouvait nous en dire autant sur l’autre ? Comment nous permettait-il de nous ouvrir, aussi profondément, à l’autre sans que nous soyons d’ailleurs en mesure d’exprimer la teneur de ce que nous avions échangé ? Je ne saurais le dire, mais d’innombrables fois la rencontre de nos yeux me bouleversa au plus point.
Nous n’échangeâmes guère durant le trajet. Je la sentais un peu inquiète mais ne fit rien pour la rassurer.
Arrivés au gite, je lui demandais de rester dans la voiture pendant que j’installais nos affaires.
Je retournais à la voiture, lui ouvrit la porte et lui prit la main pour la faire descendre.
Dans l’entrée je lui demandais d’ôter sa culotte. Je vis son visage rougir quelque peu alors qu’elle s’exécutait. Comme j’aimais ce contraste entre sa réserve, sa retenue, sa pudeur et sa propension à aller au bout de ses envies, de concrétiser ses désirs !
Nous rentrâmes dans la pièce principale où j’avais préparé à manger. Je m’assis à table en face d’une assiette, elle fit de même, à côté de moi. Je lui demandais de se relever. Elle s’étonna.
« Je ne crois pas t’avoir permis de t’asseoir. Je ne souhaite pas que tu prennes la moindre initiative sans m’en demander l’autorisation. Est-ce bien compris ? »
« Oui Maitre ».
Je lui donnais l’ordre de s’asseoir après avoir relevé jusqu’à la ceinture, sa charmante robe d’été.
Elle s’assit et posa les mains sur la table de part et d’autre de son assiette bien sagement mais le derrière à l’air.
Elle paraissait sérieuse, naturelle et quiconque l’aurait vu ainsi, n’aurait pu dire qu’elle jouait un rôle. Elle ne jouait pas. Je comprenais qu’elle était elle-même en agissant ainsi.
Elle me regarda commencer à manger sans bouger et je vis qu’elle attendait un signe de ma part pour en faire de même. Un sourire, un hochement de tête et elle entama son repas. Nous n’avions pas eu besoin de parler pour nous comprendre et je sentais que la complicité qui s’était déjà installée entre nous, prendre encore un peu plus corps.
J’entamais la discussion sur des sujets aussi communs que l’entreprise dans laquelle nous travaillions, nos loisirs respectifs, nos opinions sur quelques sujets d’actualité bref nous apprenions à nous connaître. Nous nous découvrions des intérêts communs, des divergences de point de vue mais surtout nous avions soif de nous découvrir mutuellement, au-delà de la position dans laquelle chacun se situait. Je sentais qu’il nous fallait nous connaître bien mieux pour nous évader ensemble vers les terrains que nous avions déjà un peu explorés.
Bien qu’elle fut absorbée – tout comme moi – par notre conversation, elle n’en était pas moins attentive à certains détails et je fus saisi lorsque, ayant vidé mon verre de Monthélie, elle le remplit avec délicatesse tout en m’adressant le plus beau des sourires. Comment, après une telle œillade, pourrais-je lui faire subir les tourments, les humiliations auxquels j’avais pensé en préparant notre week-end ?
Lorsque je parti chercher le dessert, elle se leva dans le même élan en restant debout devant sa chaise. Au moment où je me rassis, elle troussa sa robe et m'imita.
Le doute qui venait de me saisir s’effaça, devant son attitude qui me rappelait la position qu’elle voulait prendre et par conséquent celle qui devait être la mienne.
A la fin du repas, je lui demandais de se lever et de m’attendre jambes écartées, les mains dans le dos, tournée vers le salon afin qu’elle ne puisse me voir.
Je rangeais tranquillement les restes du repas, fit la vaisselle tout en jetant un œil à la belle qui patiemment m’attendait.
Je m’approchais d’elle, posa mes mains sur ses épaules et fermement la guida vers la chambre.
Lorsqu’elle y pénétra, je la sentis se raidir à la vue des quelques objets que j’avais négligemment et volontairement abandonnés sur la commode : cordes, cravaches, baillons, bracelets de cuirs, cagoule, … et quelques accessoires à usage plus … interne.
Sans protocole je lui demandais : « Déshabille-toi ». Elle s’exécuta sans presque me lâcher du regard sans doute pour apprécier ma réaction pendant son effeuillage.
Mon ton avait changé, mon attitude également et mon envie était maintenant de lui faire comprendre que je la maitrisais, que je prenais possession d’elle.
Je la poussais sur le lit, saisis une de ses chevilles et y fixa un des bracelets de cuir. J’en fis de même pour son autre cheville et ses poignets. Elle se laissait faire mais je sentais de l’inquiétude dans ses yeux.
J’avais préparé à chaque pied du lit une corde à laquelle je fixais les anneaux des bracelets et elle se retrouva immobilisée, bras et jambes écartés, entièrement à ma merci. Elle ne me quitta pas des yeux alors que je l’attachais comme si elle avait cherché à ce que je la rassure du regard mais j’œuvrais sans m’occuper d’elle.
Allongé à ces côtés, je commençais à la caresser. Son visage, ses bras, ses flancs, ses jambes … en évitant les zones sensibles qui auraient pu lui faire penser qu’elle n’était là que pour son plaisir. Je vis ses yeux se clore et de son visage disparaître l’inquiétude qu’elle avait laissé percevoir.
Je me plaçais en bout de lit et attrapa un des instruments sur la commode. Face à elle, cravache en main je devais surement lui paraitre un peu menaçant.
Le bout de la cravache parcouru lentement son corps, d’abord son pied, sa cheville, monta le long de son mollet, de sa cuisse, passa sur l’aine, sur son ventre, entre ses seins, glissa sur sa gorge alors qu’elle penchait sa tête en arrière et s’arrêta sur le menton. L’angoisse qui était réapparu au moment où je me présentais instrument en main semblait s’être dissoute sous l’effet sensuel du frôlement. Elle avait fermé les yeux pour mieux gouter à la caresse mais les rouvrit lorsque le bout en cuir s’était arrêté.
La cravache redescendit et frottai doucement son ventre en dessous du nombril. Je commençai quelques tapes réparties équitablement sur la zone. Graduellement j’augmentai l’intensité des frappes. Sa peau prenait peu à peu une teinte rosée et sa respiration, maintenant sonore, se synchronisait au rythme de ma main. J’interrompais son tourment et elle posa sur moi des yeux interrogateurs alors que ma main se levait bien haut. La cravache s’abattit avec force sur son ventre et elle émis un souffle rauque comme pour expulser la douleur dont elle venait d’être l’objet. Les coups qui suivirent zébraient son épiderme de jolis traits rougeâtres. Son visage était contracté, barré de petit rictus, son souffle court et haché par chaque impact. Son bassin se soulevait comme pour aller au-devant des coups, pour mieux les accueillir. Ses cuisses s’écartaient encore un peu plus que ne l’imposaient les liens et de son sillon rose perlaient quelques gouttes.
J’avais changé de position pour mieux atteindre ma nouvelle cible et reprenait par de légers tapotements en atteignant son pubis, son entrecuisse offerte. Les tapotements s’accentuèrent, devinrent secs, pour finirent pas être plutôt rudes compte tenu de l’endroit où ils s’abattaient. Si elle avait apprécié le début de ce nouveau tourment, elle se débattait maintenant à chaque frappe. Ses yeux grands ouverts me suppliaient et elle aurait pu me demander d’arrêter mais aucune supplique ne sortait de sa bouche, comme si son corps n’en pouvait plus mais que son esprit se refusait à arrêter son supplice et appelait même à le poursuivre.
J’interrompais mes gestes et vint me blottir à son côté. Ma main caressa les endroits meurtris, apprécia les marques qu’avait laissé la cravache. Les yeux dans les yeux, sans un mot, nous communiquions : elle me disait ses tourments, sa fierté de s’être donné, je lui disais mes doutes de lui avoir infligé cela, elle me rétorquait son plaisir et par là-même m’insufflait une nouvelle confiance en moi.
Mes doigts descendirent sur son sexe, s’insinuèrent en elle, ses hanches ondulèrent pour mieux me laisser entrer. L’oreille collée à sa bouche, j’entendais, je sentais même vibrer, chacun de ces souffles. Elle m’offrit le plus merveilleux des tremblements.
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