par Abyme
		    le 23/07/16
        
	
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Un texte dans lequel s'exprime tour à tour chacune des 7 parts supposées qui occupent notre esprit.
Pour la version sonore, j'ai malencontreusement oublié la sixième, qui est donc manquante.
Je n'ai pas repris non plus le chœur/refrain in extenso.
 
Nous sommes les sept voix
Je suis la voix de ton esprit, de ton égo.
Je suis la première car c'est à travers moi
que tu penses et perçois les aléas de ta vie
Je suis ta conscience, la seule à savoir
à quel point tu es le meilleur!
Je suis la voix de ton inconscient.
Tu me connais peu.
Je suis la voix de tes rêves et de tes peurs,
de ton animal, de ton obsession sexuelle, de ton intuition,
Je suis ton inné.
J'ai un lien privilégié avec ton corps.
Je suis la voix de ton intelligence.
Je suis la lumière qui te guide
dans le labyrinthe de la réalité.
Je suis l'outil et son mode d'emploi.
Je suis la voix de ton expérience.
Tu me réduis souvent à ton acquis,
à ta mémoire, ou à ton surmoi.
Mais je suis ta référence, ta banque de données,
Je suis ta discipline, ton code.
Je suis la voix de ton âme.
Je suis le substrat de ton inconscient et de ta conscience,
je suis l'esprit suprême, la part divine
qui s'est lové en toi en même temps que la vie.
Je suis le vecteur, émetteur et capteur
des énergies universelles reliées.
Je suis l'essence de ton alpha et de ton omega,
Je t'insuffle l'Amour et la foi
Je suis la voix de ton démon.
Ton côté obscur, que l'intelligence et l'expérience
ont chassé de ton inconscient dont je suis issue.
Je te murmure ta haine, j'attise tes peurs et ton impatience.
Je suis au service de ton égo,
je suis tes freins, tes doutes, tes superstitions et ta violence.
Nous sommes les sept voix
Nous sommes toi
Nous sommes les sept voies
sur lesquelles tu chemines
Nous sommes ton essence,
la base de ce qui t'anime
l'esprit, le coeur et le corps.
Je suis la voix de ta mort.
Je ne suis qu'un murmure,
Je suis ta limite et ton moteur de vie,
car ta référence au dépassement.
Je suis l'Inexorable, l'aboutissement désespéré,
l'échelle de ta vanité,
l'ultime crainte des six autres.
Je suis la dernière voie sur laquelle tu chemineras.
Je suis ton horizon, ta malédiction.
Filo
        Pour la version sonore, j'ai malencontreusement oublié la sixième, qui est donc manquante.
Je n'ai pas repris non plus le chœur/refrain in extenso.

Nous sommes les sept voix
Je suis la voix de ton esprit, de ton égo.
Je suis la première car c'est à travers moi
que tu penses et perçois les aléas de ta vie
Je suis ta conscience, la seule à savoir
à quel point tu es le meilleur!
Nous sommes les sept voix
Nous sommes toi
Nous sommes toi
Je suis la voix de ton inconscient.
Tu me connais peu.
Je suis la voix de tes rêves et de tes peurs,
de ton animal, de ton obsession sexuelle, de ton intuition,
Je suis ton inné.
J'ai un lien privilégié avec ton corps.
Nous sommes les sept voix
Nous sommes toi
Nous sommes les sept voies
Nous sommes toi
Nous sommes les sept voies
Je suis la voix de ton intelligence.
Je suis la lumière qui te guide
dans le labyrinthe de la réalité.
Je suis l'outil et son mode d'emploi.
Nous sommes les sept voix
Nous sommes toi
Nous sommes les sept voies
sur lesquelles tu chemines
Nous sommes toi
Nous sommes les sept voies
sur lesquelles tu chemines
Je suis la voix de ton expérience.
Tu me réduis souvent à ton acquis,
à ta mémoire, ou à ton surmoi.
Mais je suis ta référence, ta banque de données,
Je suis ta discipline, ton code.
Nous sommes les sept voix
Nous sommes toi
Nous sommes les sept voies
sur lesquelles tu chemines
Nous sommes ton essence
Nous sommes toi
Nous sommes les sept voies
sur lesquelles tu chemines
Nous sommes ton essence
Je suis la voix de ton âme.
Je suis le substrat de ton inconscient et de ta conscience,
je suis l'esprit suprême, la part divine
qui s'est lové en toi en même temps que la vie.
Je suis le vecteur, émetteur et capteur
des énergies universelles reliées.
Je suis l'essence de ton alpha et de ton omega,
Je t'insuffle l'Amour et la foi
Nous sommes les sept voix
Nous sommes toi
Nous sommes les sept voies
sur lesquelles tu chemines
Nous sommes ton essence
la base de ce qui t'anime
Nous sommes toi
Nous sommes les sept voies
sur lesquelles tu chemines
Nous sommes ton essence
la base de ce qui t'anime
Je suis la voix de ton démon.
Ton côté obscur, que l'intelligence et l'expérience
ont chassé de ton inconscient dont je suis issue.
Je te murmure ta haine, j'attise tes peurs et ton impatience.
Je suis au service de ton égo,
je suis tes freins, tes doutes, tes superstitions et ta violence.
Nous sommes les sept voix
Nous sommes toi
Nous sommes les sept voies
sur lesquelles tu chemines
Nous sommes ton essence,
la base de ce qui t'anime
l'esprit, le coeur et le corps.
Je suis la voix de ta mort.
Je ne suis qu'un murmure,
Je suis ta limite et ton moteur de vie,
car ta référence au dépassement.
Je suis l'Inexorable, l'aboutissement désespéré,
l'échelle de ta vanité,
l'ultime crainte des six autres.
Je suis la dernière voie sur laquelle tu chemineras.
Je suis ton horizon, ta malédiction.
Nous sommes les sept voix
Nous sommes toi
Nous sommes les sept voies
sur lesquelles tu chemines
Nous sommes ton essence,
la base de ce qui t'anime
l'esprit, le coeur et le corps.
Nous sommes les sept voix
Nous sommes toi
Nous sommes les sept voies
sur lesquelles tu chemines
Nous sommes ton essence,
la base de ce qui t'anime
l'esprit, le coeur et le corps.
Nous sommes les sept voix
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Posté dans:  Art/Dessin/Poésie/Musique        
        
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Suggestion		
	
                Par : KAPA🅒•••🔺rt
            
            
            
Allen Jones est un artiste britannique né le 1er septembre 1937 . Connu pour son style audacieux et controversé, Jones est entre autre reconnu pour ses œuvres explorant des thèmes fétichistes et BDSM. Après des études à la Hornsey College of Art et au Royal College of Art de Londres, Allen Jones émerge sur la scène artistique dans les années 1960 en tant que membre du mouvement pop art britannique. C'est à cette époque qu'il commence à développer un style unique et provocateur, marqué par des représentations graphiques et colorées de figures féminines idéalisées et sexualisées. L'une de ses séries d'œuvres les plus célèbres et controversées est "Hatstand, Table and Chair",créées à la fin des années 1960. Dans cette série où la femme se fait objet stricto sensu, Allen Jones réalise des sculptures prenant la forme de femmes nues, vêtues de bottes à talons ou de bas résille. Ces pièces érotisées de femmes soumises, simples objets,  ont suscité des débats intenses sur le sexisme, l'objectification des femmes et la représentation des fantasmes masculins dans l'art. Les critiques ont souvent accusé Allen Jones de renforcer des stéréotypes sexistes et de perpétuer une vision dégradante des femmes dans ses œuvres. Malgré les controverses, l'artiste a toujours défendu son travail en affirmant qu'il cherchait à explorer la fascination de l'humanité pour l'érotisme et la sexualité. Au-delà de la série "Hatstand, Table and Chair", Allen Jones a continué à produire des peintures et des sculptures qui se concentrent sur la sensualité et la sexualité. Sa carrière artistique prolifique lui a valu une reconnaissance internationale, avec des expositions de ses œuvres dans des galeries et des musées du monde entier, notamment en Europe et aux États-Unis. En dépit des critiques persistantes, Jones est considéré comme un artiste majeur du mouvement pop art et son impact sur l'art contemporain est indéniable.
Des livres sur Allen Jones
#AllenJones            
            
                
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                Par : Faltenin
            
            
            
A A.
 
Je m'incline devant toi
Fière conquérante 
Je ploie le genou face à toi
Grande victorieuse
 
Bride la chienne
Dénonce la sorcière
Attache-moi au bûcher
Tes larmes brûlent ma peau
Et ta douleur cisaille mon coeur
Mais ta joie serre mes entrailles
Et ton sourire dévore mon allégresse
 
Je t'en supplie, sèvre la fanatique
Crève-moi les yeux pour qu'il disparaisse de ma vue
Transperce mes tympans sensibles à ses inflexions
Ligature mes narines qui cherchent son odeur
Cautérise mes cordes vocales pour étouffer mes sanglots
 
J'abhorre l'éclipse de cet astre
Ses incursions dans mes rêves
L'air qui change de couleur sur son passage
La chaleur qui me saisit
Le chaudron qui chavire
 
L'aura de mes dagydes s'altère
Les images de cire sont défigurées
Tu ressens la peur de le perdre
J'endure la peine d'y renoncer            
            
                
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                Par : mael
            
            
            
Valeri et Xian rentrent à  la base de la milice Stalin sur les bords de la Mer Noire, avec son petit aérodrome privé,  ses bâtiments pour les entraînements et les préparations d'opérations spéciales. Une base discrète, qui ressemble plus à une petite station balnéaire qu'à un camp militaire. 
Un coup de fil urgent.
- Salut Valeri, il faut que tu démontés l'opération Prigojine. Je te fais suivre toutes les instructions.
- ce sera fait camarade Président. 
Valeri attire contre lui Xian,  sa pire tueuse, une manchoue emasculeuse.  Il a encore envie d'elle. 
Xian comprend de suite. Elle baisse son pantalon et offre son superbe fessier sur le bureau de Valeri. Un petit cul très serré  et incroyablement jouissif. Valeri est son seul homme, celui qui l'a depucelee  Elle le laisse s'enfoncer sans le moindre ménagement dans sa chatte aussi tonique et serrée que son anus. C'est presque un viol à chaque fois. Valeri en a une grosse et n'aime pas les preliminaires. De toute façon, une fois passée la douleur, Xian adore cela. C'est une tigresse. Son mâle doit la prendre de force et lui faire mal, sans quoi ce n'est pas son mâle. 
Elle hurle et jouit. Valeri grogne son orgasme. Xian est vraiment jouissive. Rassasié de sexe, il allume un cigare et réfléchi. Xian ne se rhabille pas. Elle montre sa chatte qui dégouline de sperme. Elle se masse son clito et se fait encore jouir devant son maître. 
Valeri lit le dossier secret reçu via le canal sécurisé.  Un coup facile cette fois.
- Rhabille toi Xian. Tu pars dans trente minutes. Tu te souviens du faux Prigojine et du faux coup d'état, de la substitution dans la station?  Il faut tout démonter. Bonne chance. Tu as tout la dedans. Un bon 100xe fera l'affaire. Allez file. 
Xian ne dit pas un mot. Elle ne parle jamais de toute façon. Une femme d'une fidélité  et loyauté à toute épreuve.
Le soir Valeri regarde Russie one. On parle en boucle du crash d'un avion avec Prigojine et son état major à bord. Il s'allume un cigare et se sert un excellent cognac de Géorgie. Il boit à la santé du camarade Président.  Et un autre verre à  la santé du joli cul serré de Xian. 
La base dort. Il fait une nuit d'encre sur la Mer Noire. Il est temps de rentrer à la maison. Roxana et Valentina doivent l'attendre. Il sourit. Elles en sont aux tours de chauffe. Une femme et une trans dans le même lit,  elles ont de quoi faire quand il n'est pas là.  Encore une mission réussie.  Et chaque fois, il a une forte envie de baiser.             
            
                
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                Par : Abyme
            
            
            
Donner sans recevoir
Pardonner
Aimer sans être aimé
Enrichissement
Vertu de la frustration 
et de l'épreuve
Chaque jour nouveau
devrait être une renaissance
A chaque matin son sourire
et son pas en avant
Car chaque jour
est une nouvelle chance 
de donner
de créer
de se réjouir
d'apprendre
La chance d'apprendre
est une délectation du sage.
Filo            
            
                
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                Par : Abyme
            
            
            
Je me pavanerai dans les lupanars morts dorés
comme on nage dans les eaux de Versailles
je planterai mon pavillon d'espérance
dans les yeux aveugles des businessmen
pour leur foutre un peu de bleu
dans leurs inconséquences
Je serai ton taxidermiste, 
ta dernière chance d'éternité
sur ton autoroute à quatre voies
et quand les vautours travestis
feront actes de contrition
tu pourras marcher à nouveau
J'écouterai tes silences intérieurs
et les mille bruits de tes veines
j'agencerai ta circulation secrète
j'extirperai de tes poumons
l'air de ta pureté savamment enfouie
et de ta gorge ployée tes rires insouciants
A la sortie ouest de ta mélancolie
on te réclamera ton code
mais je t'ai promis le passe universel
il te suffit seulement d'arrêter ton lobby
ta course d'éternel outsider
vers ta vieillesse et ta mort.
Prends-moi, c'est tout.
Filo
(thème : la drogue
contrainte : à la manière de H.F. Thiéfaine)            
            
                
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                Par : Abyme
            
            
            
Il y a trois ans, je répondais sur FB au défi de lister mes dix livres préférés. Avant tout, sélectionner seulement 10 livres parmi mes favoris, impossible... Ma première liste faisait le double et j'ai dû en sacrifier douloureusement, et j'arrive ici difficilement à 11 entrées, dont certaines débordent un peu (cycles) :
1) LE SINGE GRAMMAIRIEN de Octavio Paz (Skira/Flammarion)
Mon livre fétiche, une œuvre rare et précieuse, d'un immense poète, et illustrée. C'est de la prose, mais extrêmement poétique, frisant avec le surréalisme et la philosophie. Le livre est épuisé depuis longtemps, et je ne comprends pas qu'il ne soit pas réédité, même s'il est à classer dans des ouvrages trop intellectuels pour le commun, il est tout à fait à part dans l'œuvre de Paz et dans la prose poétique en général, à part dans le sens "au dessus".
2) LE LIVRE DE L'INTRANQUILLITÉ de Fernando Pessoa (Christian Bourgois)
De la prose, uniquement, jetée apparemment sur le papier dans un geste spontané, ça se sent, dans une fièvre de dire et de créer. Mais une prose essentiellement poétique, évidemment. Une révélation, au même titre — sinon plus — que Rimbaud dans l'incontournable "Saison en Enfer". 
À lire aussi bien sûr "Les poèmes païens" et "Le gardeur de troupeaux". 
Pessoa signifie "personne", il était l'auteur aux mille visages, a écrit sous une multitude de pseudos, dont trois au moins ont connu le succès indépendamment.
Cet auteur m'a toujours fasciné, un vrai "virtual pretender", un écorché vif de génie.
3) LE PENDULE DE FOUCAULT d'Umberto Eco (Grasset)
ECO était un érudit, un auteur subtil, intellectuel et passionné.
Certes, au début, ce roman impressionne un peu le lecteur moyen par son vocabulaire assez haut-perché littérairement et intellectuellement, mais ce n'est qu'au début.
Ensuite c'est de l'ésotérisme, du symbolisme, de l'aventure, du polar, du roman historique, du suspense, et plusieurs rebondissements vers la fin, qui remettent tout en cause. Écrit certainement avec délice et, pour ma part, lu avec délice.
Un de mes livres cultes.
4) LE CYCLE DE DUNE de Frank Herbert (Robert Laffont)
Bon, je triche puisque le cycle comporte 6 volumes.
Ceux qui me connaissent savent à quel point ce récit est pour moi un des meilleurs de science fiction. En effet, il combine une écriture intelligente et riche avec des références érudites, la psychologie, la spiritualité, la subtilité (énorme). Il s'agit ici d'une dystopie (contraire d'utopie), c'est à dire une histoire qui présente une société sous des hospices peu optimistes, mais tellement riches. Ce n'est même pas de la science-fiction pour moi, ça dépasse ce concept.
À noter que le cycle devait comporter sept volumes au lieu de six, mais qu'Herbert est mort avant d'avoir pu l'achever, au moment où sortait le malheureux film de David Lynch qui est une insulte ridicule à son œuvre.
Doublement hélas, le sort s'est acharné sur celle-ci en la personne de son fils, Brian Herbert, mauvais écrivaillon, qui a décidé de la prolonger en s'adjoignant les services d'un écrivain au kilomètre sans saveur, Kevin J. Anderson. Ce fut d'abord une trilogie de préquelles (action se situant avant) décevante tant au niveau de l'écriture que du fond, privilégiant l'action, comme dans des blockbusters du cinéma américain, puis d'une autre trilogie de préquelles de préquelles, encore plus catastrophique et bourrée d'incohérences par rapport au cycle, puis du fameux septième volume concluant le cycle (faisant revenir tous les premiers héros morts grâce au clonage, hum, puis introduisant un personnage créé par eux pour les préquelles, double-hum), puis d'un recueil de textes courts mélangés à un passage inédit de la plume de Frank Herbert, et maintenant ils s'attaquent à écrire des volumes s'insérant entre les volumes du cycle, comme si ça ne suffisait pas (il faut dire que ça marche, alors pourquoi s'en priver).
L'œuvre d'Herbert père se retrouve donc noyée sous le flot de cette logorrhée de seconde zone, et les jeunes lecteurs ne peuvent pas éviter de passer par leurs livres s'ils décident de tout lire dans l'ordre chronologique désormais présenté. J'en suis révolté, comme la plupart des amateurs d'Herbert.
Les autres livres de Frank Herbert sont bons également, comme La Mort Blanche par exemple, mais Dune restera son chef d'œuvre.
5) HISTOIRES EXTRAORDINAIRES, NOUVELLES HISTOIRES EXTRAORDINAIRES et POÈMES de Edgar Allan Poe
C'est par ces livres et cet auteur que j'en suis vraiment venu à envisager sérieusement d'écrire. L'art de l'étrange, de la narration ciselée, de l'écriture sachant aller à l'essentiel tout en gardant le souci du détail, de l'inventivité (inspirateur de Conan Doyle pour Sherlock Holmes, quand même), du romantisme, de la noirceur de l'âme... Tout m'a séduit dans Poe, le poète maudit par excellence, mon maître !
6) LE CYCLE DE LA TOUR SOMBRE de Stephen King (Albin Michel) 
Cycle de 7 volumes (hé hé).
J'aurais pu citer d'autres livres de lui, car je les ai tous lus et j'en ai préféré certains, même si d'autres m'ont déçu, mais le Cycle a la particularité d'être improvisé pour les quatre premiers volumes, et particulièrement bien ficelé pour les trois derniers. On y retrouve plein de références à plusieurs de ses autres romans, ce qui donne une cohérence rare à toute son œuvre. Il s'agit là d'une épopée, épique, symbolique et fantastique, bourrée d'inventivité, de suspense et de sensibilité.
7) SOIE de Alessandro Baricco (Folio)
Encore un auteur latin après le trio de tête, (et encore j'ai dû sacrifier Alejandro Jodorowsky de ma liste) moi qui pourtant ne suis pas sensible aux cultures latines en général... Un petit livre, mais fort riche, qui s'intéresse au Japon dans ses aspects les plus délicats. Il est au roman ce que le haïku est à la poésie. J'ai envie de conseiller du même auteur le roman OCÉANS MER.
8) LE FEU DU DEDANS de Carlos Castaneda (Témoins Gallimard)
Le septième des neuf volumes retraçant l'expérience initiatique de cet auteur tour à tour adulé et dénigré. Ce volume est mon préféré, d'abord parce qu'il est celui par lequel j'ai commencé à dévorer le cycle (que j'ai repris dans l'ordre après), ensuite parce qu'y est révélé le principe majeur par lequel tout le reste fonctionne.
En bref, c'est le parcours d'un étudiant thésard de Los Angeles s'intéressant aux sorciers indiens qui va suivre les enseignements secrets lui permettant de devenir un shaman héritier des connaissances des "grands anciens" toltèques.
Certains détracteurs prétendent qu'il a tout inventé. Si c'est le cas, c'est un écrivain parmi les plus géniaux et inventifs de sa génération ; si tout est vrai, c'est l'expérience spirituelle la plus importante du siècle !
9) LE CHAOS ET L'HARMONIE (La fabrication du réel) de Trinh Xuan Thuan (Folio) 
LE livre à lire si on s'intéresse à l'univers et comment il fonctionne : astro-physique, espace-temps, big bang, infini, étoiles, trous noir, mécanique quantique, infiniment petit... Tout y est expliqué et vulgarisé simplement, passionnément, reléguant Hubert Reeves au rang d'"astro-physicien pour la télé". En plus, Thuan termine par la dimension spirituelle, remettant tout en place en témoignant de ses propres questionnements et de sa foi.
10) ISHMAEL suivi de PROFESSEUR CHERCHE ELEVE AYANT DESIR DE SAUVER LE MONDE de Daniel Quinn (J'ai lu)
Ces deux petits livres m'ont permis de mettre des mots sur des idées que j'avais déjà sur l'évolution de l'humanité entre la période où l'homme vivait en harmonie avec la nature & les autres espèces et la période où il a commencé à les dominer et les détruire, y compris sa propre planète.
Ses théories, plus que probables, sont présentées sous forme de dialogues propres à la maïeutique, entre un gorille télépathe et le narrateur, ce qui est symboliquement astucieux. Il semble que ces ouvrages soient hélas épuisés, et c'est bien dommage.
Mais évidemment ça remet tellement en question la bienséance et la pertinence de notre civilisation de plus en plus libéralo-mondialiste que certaines instances ont peut-être préféré ne pas permettre sa réédition.
11) LA REVOLUTION DU SILENCE de Krishnamurti (Stock+plus)
Là encore, révélation : j'ai découvert avec surprise et satisfaction toutes mes théories personnelles spirituelles et philosophiques, mais déjà exposées de façon claire et développées comme je n'aurais jamais pu le faire, par un penseur reconnu et adulé en son temps. Son nom hindou peut laisser croire qu'il s'agit d'un gourou de plus, prônant une pensée religieuse hindoue, bouddhiste ou autre, mais pas du tout au contraire : Krishnamurti est un agnostique éclairé et redéfinit certaines grandes notions comme l'introspection, la liberté, la méditation, la vie en société, la religion (justement), le paraître, la sagesse, etc sous forme de dialogues ou d'extraits de conférences.
J'ai choisi ce titre car c'est le premier ouvrage que j'ai lu de lui, mais ils sont tous aussi riches et intéressants.
Je ne peux m'empêcher d'au moins citer LA MAISON DES FEUILLES de Mark Z. Danielewsky, LA MEMOIRE DOUBLE de Igor et Grishka Bogdanov, LE SOUFFLE DU MONDE de Yves Simon, L'ÉCHELLE DES ANGES de Alejandro Jodorowsky, NEIGE de Maxence Fermine, LES PILIERS DE LA TERRE de Ken Follett, LA JEUNE FILLE ET SON FOU de Marcel Moreau, STANCES À SOPHIE de Christiane Rochefort, et et... je vais arrêter, c'est bon.
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                Par : KAPA🅒•••🔺rt
            
            
            
Eugene "Gene" Bilbrew (1923-1974) : l'un des pionniers du dessin fétichiste d'après guerre
Né le 29 juin 1923, Eugene "Gene" Bilbrew est l'un des rares dessinateurs fétichistes afro-américains à avoir marqué son époque. Son talent unique et sa capacité à capturer l'essence du  fétichisme dans ses œuvres l'ont distingué dans un univers aux mains essentiellement d'artistes blancs.
Gene Bilbrew a commencé sa carrière artistique au Los Angeles Sentinel, un journal afro-américain de renom. C'est là qu'il a illustré la série de bandes dessinées "The Bronze Bomber", en collaboration avec Bill Alexander. Cette série, bien que bien loin de ses œuvres fétichistes ultérieures, a jeté les bases de son talent artistique et a démontré sa capacité à raconter des histoires à travers ses dessins.
En plus de "The Bronze Bomber", Gene Bilbrew a également écrit et illustré la série "Hercules" pour Health Magazine, montrant ainsi qu'au delà de l'illustration, il était également en capacité d'écrire.
Vers 1950, sa carrière prend un tournant significatif lorsqu'il est devenu l'assistant du légendaire Will Eisner sur la série "Le Spirit". Travailler aux côtés de Will Eisner, l'un des géants de la bande dessinée, a sans doute était formateur et a participé à affiner la technique de Gene Bilbrew.
Mais c'est dans le monde du fétichisme que Gene Bilbrew a vraiment trouvé sa niche et qu'il a gagné en notoriété :il est devenu célèbre en tant que dessinateur fétichiste pour le magazine "Exotique", publié entre 1956 et 1959. Ses illustrations provocantes voir subversive pour l'époque, ont capturé l'essence du fétichisme, des thèmes encore tabous dans les 50's. Sous divers pseudonymes, dont ENEG ("Gene" écrit à l'envers), Van Rod et Bondy, Eugène Bilbrew a continué à produire des œuvres qui ont défié les normes sociales et participé à une ode à la diversité des désirs humains.
Eugene "Gene" Bilbrew est décédé en mai 1974, mais son héritage perdure. Il est célébré non seulement pour son talent artistique, mais aussi pour lsa capacité à briser les barrières dans un domaine artistique qui a été la sienne, tout en mettant en lumière le fétichisme dans un style si particulier.
 
             
            
                
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                Par : BDSM
            
            
            
 Mise à jour du 18/10/2012 :
Ca y est l'ouvrage est sortie en france, sous le titre 
Cinquante nuances de Grey
Cliquez ici pour le commander
Vous avez sans doute entendu parlé du livre-phénomène "50 Shades Of Grey". Nous en avions d'ailleurs parlé sur BDSM.FR quand celui-ci faisait tant de bruit dans les pays anglo-saxons.
 
Autant dire que son auteur, EL James, a frappé un grand coup pour son premier livre qui se veut le récit des sulfureuses relations entre une étudiante diplômée d'université et un homme d'affaires.
 
 
Dans le livre, Anastasia Steele se voit obligée à signer un contrat où elle remet dans les main de Grey le contrôle complet de sa vie. Elle se doit, alors, d'assouvir tous les désirs de Grey. Y compris et surtout au niveau du sexe. Grey aime le BDSM, le bondage et le sadisme et Steele est elle encore vierge, autant dire que la trame et le caractère des deux personnages semble inconciliable, et on sent poindre une histoire qui pourrait s'avérer plutot glauque.
 
Le premier livre de la série qui s'articule autour de trois ouvrages été publié sous forme électronique avant de sortir en livre de poche imprimé à la demande. Le succès qui allait s'en suivre a pour le moins été imprévu : l'ouvrage a littéralement conquis un public féminin malgré la perversité qui y domine en filigrane. Des millions de lectrices dans le monde entier se sont laissés envoutées.
 
Si les avis positifs de lecteurs affluent, certains vont jusqu'à érigée l'ouvrage comme un manuel d'éveil (ou de réveil, puisque nombreuses lectrices sont des mères de familles) à la sexualité et se sont senti pousser des ailes pour explorer sexuellement et émotionnellement de nouvelles pratiques.
 
Après le succès du bouquin dans les pays anglo-saxons, les éditions Lattès se sont saisis des droits d'adaptation en français, et les lectrices français devraient pouvoir jouir ... de l'ouvrage dès le mois d'octobre. Une idée de cadeau de noël ?            
            
                
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                Par : MonsieurN
            
            
            
Léa était une jeune cadre dynamique d’une entreprise de conseil de La Défense. Elle était sortie de la fac de droit il y a deux ans maintenant et travaillait désormais dans le service juridique d’une firme possédant une des plus hautes tours du quartier. Son bureau était au 45e étage, bien loin des préoccupations de ceux qui marchaient au sol. Elle ne les côtoyait d’ailleurs pas. Chaque matin, elle garait sa voiture au parking situé au sous sol et montait directement par l’ascenseur jusqu’à l’open space qui lui servait de bureau. Elle avait beau avoir ce qu’on appelait “une place en or”, elle regrettait l’époque où elle pouvait sortir avec ses amies après la fac. À cette époque elle couchait avec de nombreux garçons, bien qu’aucun ne lui avait vraiment apporté de réelle satisfaction. Elle avait même essayé quelques filles, même certaines de ses amies proches, mais le constat restait le même. Mais enfin à l’époque au moins elle expérimentait. 
 
Ce soir, comme chaque soir, elle sortit à 20h, prit sa voiture et rentra dans son appartement de Nanterre, spacieux certes mais “loin de tout”, comme lui avait dit son amie Nathalie avant de l’acheter. Comme à son habitude, elle sortit des lasagnes Picard de leur carton et les plaça dans le micro-onde. Elle s’alluma alors Netflix et se lança un episode d’une série qu’on lui avait recommandé. Elle mangea son plat devant le premier episode qui ne la séduisit que moyennement. Le second épisode n’était pas plus entrainant mais une scène légèrement érotique apparaissait à la 20e minute. Elle profita de ce rare moment pour passer sa main dans son pantalon et en ouvrir le bouton. Avant que la série ne passe à une autre scène, elle fit pause sur une magnifique image de cheveux tirés. Ses doigts s’activaient de plus en plus vite, de plus en plus sensuellement. Elle descendit son pantalon jusqu’a chevilles et alla chercher le vibro dans la commode de sa chambre, elle s’alluma et continua ce doux moment dans son lit. Après 20 minutes d’intense plaisir elle jouit une première fois, explosive. Elle chercha le deuxième mais la fatigue de la journée la contraint à arrêter et à aller se coucher. 
 
Se toucher était devenu une habitude quotidienne pour Léa. Cependant l’aspect répétitif l’avait poussé à innover et depuis quelques semaines elle se filmait régulièrement en le faisant. Elle imaginait qu’on la regardait et cela l’excitait. Elle ne regardait que très rarement les vidéos mais elles étaient toutes archivées dans un fichier de son iPhone protégé par un mot de passe. Elle se disait souvent qu’elle aimerait que quelqu’un d’autre ne la filme mais elle avait trop peur pour son image et ses rares plans tinder ne lui avait pas donné le courage de demander. 
 
Le lendemain, sur le chemin de son bureau, elle s’arrêta chez Starbucks. Ce n’était pas dans son habitude mais le café de la machine était vraiment imbuvable et tenir la matinée sans café lui semblait insurmontable. Habillée d’un grand manteau beige et d’un pantalon taille haute elle s’approcha du comptoir et commanda son café
-Un Venti sans sucre et sans crème s’il vous plait, dit elle, sans savoir si elle devait tutoyer ou vouvoyer ce vendeur qui lui semblait bien avoir son age. 
Quelques instants d’attente plus tard, un “Léa” se fit entendre, son café était prêt.
Elle alla le chercher, le saisit et, en se retournant, bouscula un jeune homme en manteau noir, lui renversant du café dessus. 
-Oh je suis désolé monsieur, dit elle désolée, sortant un mouchoir de son sac
-Ah bah bravo jeune fille, répondit-il sèchement alors qu’une fois encore
 
Léa comprenait l’agacement de l’homme mais lorsqu’elle releva les yeux, elle vit l’homme, qui devait également avoir le même âge qu’elle à quelque chose prêt, sourire en coin. Elle compris alors que l’homme avait utilisé un ton humoristique. 
Toujours avec un large sourire, il dit: 
-Soit tu me paies la teinturerie, ou un verre ce soir. 
Puis il accompagna cela d’un clin d’oeil. 
 
Léa tenta de s’échapper malgré le charme évident du garçon aux cheveux mi-longs: 
-C’est que euh, je termine tard le soir, bredouilla-t-elle.
 
-Quand on veut on peut, répondit-il, rendez vous au bar du plaza athénée à 18h, je compte sur toi, et mon manteau aussi…
 
Sur ces mots, il lui embrassa la main et tourna les talons avec un grand sourire. 
 
Toute la journée, cette interaction la perturbait, devait-elle y aller? Certes elle lui devait quelque chose et le boulot était plus une excuse qu’autre chose mais tout de même, elle ne le connaissait pas. A 17h, elle décida que le fait que ce soit en bar ne la faisait pas courir beaucoup de risque et qu’elle irait simplement pour lui payer le teinturier puis repartirait. Elle quitta donc son bureau en douce prétextant une fatigue et monta dans sa voiture. Waze lui prévoyait une heure pour aller dans le centre de Paris, évidemment, à 17h30… Elle abandonna l’idée de la voiture et pris le métro.
A 18h10, elle arriva enfin devant l’hotel et se dirige vers le bar. Du haut de ses talons, on l’entendait arriver. Elle ne se sentait pas dépayser dans un hotel de ce style mais le fait d’aller à un rendez vous dans un endroit comme celui ci lui faisait un sentiment étrange. Elle vit l’homme, le salua et lui proposa de payer le teinturier.
-Voila 15 minutes que je t’attends, non seulement tu me dois un verre mais maintenant tu m’en dois au moins deux en lui prenant son manteau et en la poussant doucement vers le fauteuil. 
 
Le charme et la galanterie du jeune homme eurent raison de son plan initial. Elle s’assit et tenta d’apprécier la musique jazz provenant du piano. 
 
-Gaspard Du Daguet, enchanté, dit-il
-Euh Léa Malroit, répondit comme en hésitant Léa. 
 
Gaspard lance alors la conversation sur la beauté des moulures et deux cocktails plus tard, la conversation était maintenant equitable. Souvenirs d’enfance, études, rêves, la conversation variait sans cesse mais elle n’en était pas moins passionnante. Léa s’aperçut vers 23h qu’elle se confiait un peu trop à un inconnu et savait de dates précédents que c’était rarement bon signe. Elle proposa alors dans l’objectif de changer de sujet et d’arrêter ce déroulé de sa vie:
-Tu veux venir chez moi prendre un verre Gaspard ?
 
Gaspard hésita et répondit: 
-Non cela ne va pas être possible, j’en suis désolé, j’ai à faire ce soir. 
 
Il se leva alors et la raccompagna vers la sortie, lui refit un baise main, lui dit un “à très bientôt” et parti
 
Alors qu’il s’éloignait, Léa réalisa qu’il n’avait aucun moyen de la contacter, encore un qu’elle avait fait fuir… Elle rentra alors en RER chez elle, se toucha comme à son habitude et s’endormit frustré d’un énième échec sentimental. 
 
La nuit passa avec son lot de rêve et le réveil sonna à 7h comme à son habitude. La tête endolorie, elle se leva, se maquilla, et elle s’approcha de son dressing. Elle ouvrit le tiroir des sous-vêtements mais impossible de trouver une culotte, elles devaient toutes être au sales. Elle se dirigea alors vers le panier, rien. Dans la machine, rien. Elle ne comprenait décidément pas. Elle se dit qu’elle allait s’en passer pour aujourd’hui et se dirigea vers la pile de pantalon qui avait également disparu. Elle ne se souvenait pas avoir fait de rangement et se dit que sa femme de ménage avait du les ranger autre part. Elle n’avait pas le temps de trouver où cette incapable les avait mit. Elle saisit un tailleur jupe et enfila le bas, puis le haut, un petit manteau noir, un coup de rouge à lèvre et sortit. Une fois dehors, elle se rappela que sa voiture était toujours à La Défense… Elle s’apprêtait à appeler un taxi quand un passa juste devant. Elle monta dedans:
-Tour Ivoire, La Défense s’il vous plait.
Le chauffeur verrouilla les portes et démarra. Fatiguée, Léa terminait les dernières retouches de maquillage sur ses yeux. Au bout de 10 minutes de route, le taxi s’arrêta, ils n’étaient pas devant son travail. Elle s’apprêtait à engeuler le chauffeur pour son incompétence quand sa porte s’ouvrit, dernière se trouvait Gaspard dans un costume noire obsidienne qui lui tendait la main. 
 
-Qu’est ce que tu fais là, c’est toi qui a demandé au taxi de m’amener ici, dit elle visiblement énervée, qu’est ce que tu crois, j’ai un boulot, je peux pas le rater, je vais me faire virer
-J’ai appelé, répondit Gaspard d’un calme absolu, tu seras en retard, c’est cohérent avec ta fatigue d’hier
-Non mai…, commença Léa 
-Silence, suit moi, tu ne le regretteras pas. 
 
Il la prit par la main et la tira assez énergiquement vers le resto juste devant. Il la fit s’assoir sur une banquette, prit une chaise et s’assit dessus à l’envers, le dossier vers Léa. Il sortit son téléphone, le pencha à l’oreille de Léa et appuya sur play. 
 
Soudain, des gémissements furent emit sur le haut parleur, c’était la voix de Léa. Horrifiée, elle regarda le téléphone, c’était elle. C’était une vidéo d’une de ses jouissances. 
-Quoi mais comment as tu pu av…, commença t-elle
-Je les ai toutes, l’interrompit-il, écoute moi bien attentivement, je ne veux pas te nuire donc je te propose un marché. Tu peux aller travailler aujourd’hui, ce soir, tu rentreras, tu mettras le contenu de ce paquet -lui tendant un paquet blanc- tu te mettras à genoux face à la porte tu laissera la porte entre-ouverte. Tu m’accordes une soirée et j’efface tout, une simple soirée tous les deux contre le fait que tout tes collègues et amis voient ces vidéos, c’est équitable
 
Elle hésita quelques instants et dit: 
-Une seule soirée et tu effaces? 
-Exactement, dit-il
-D’accord…, répondit-elle à contre-coeur
-Tu vois que tu ne pouvais pas refuser, dit-il avec un sourire
 
Ils sortirent du restaurant, il lui ouvrit la porte du taxi. 
-A ce soir dans ce cas, dit-il, attention aux courants d’air…, rajouta t-il avec un sourire
 
Se pouvait-il qu’il sache pour son entrejambe dénudé, comment était-ce possible… Pouvait-il être la cause de tout ca… Et ces pensées la poursuivirent durant tout le chemin du taxi et durant l’entièreté de la journée de travail. Même son habituelle pause série du midi ne lui permit pas de se changer les idées.
17h, il lui fallait partir avec le paquet pour ne pas etre en retard. Elle monta dans sa voiture, et avant de démarrer, elle ouvrir le paquet et regarda rapidement, de la lingerie fine, “pas étonnant”, se dit-elle. Il y avait aussi des lanières de cuire rembourrées. Elle se dit qu’elle trouverait la fonction chez elle. Elle démarra pensive.
Arrivée chez elle elle étala le contenu du paquet, un justaucorps en dentelle noir, des jarretelles, un grand morceau de cuire avec un anneau et deux plus petits avec des demi-anneaux. Il y avait également un plug anal. Elle en avait utilisé un une fois donc elle le reconnaissait. Une petite etiquette y pendait “tout doit etre mit ;)” y était inscrit en écriture noire. Elle mit les jarretelles et le porte jarretelle, elle eu quelques difficultés mais réussit, puis elle mit le justaucorps, une fois ajusté, elle s’aperçut qu’elle avait oublié le plug, elle enleva tout et remit le plug avec un peu de lubrifiant et remit le justaucorps. Désormais elle ne pouvait plus l’enlever rapidement et le justaucorps, assez serré malgré la dentelle, poussait dessus. Après quelques minutes elle plaça la longue lanière de cuir autour de son cou, bien que ca ne tienne pas bien et les deux lanières plus petites autour de ses poignets. 
 
Elle entrouvra la porte et se plaça à genoux, il ne lui avait pas donné d’heure… Elle entendit comme cela une heure avant que la porte s’ouvre. Elle sauta, ca pouvait etre n’importe qui! Mais non ouf, c’était lui. “Ouf?” pensa t-elle, “non pas ouf, tu ne le connais pas enfin, qu’est ce que tu fais”, continua la voix dans sa tête. 
 
Un “bravo” vint interrompre ses pensées. Il enleva son manteau, passa à coté d’elle, lui caressa les cheveux. Il émit un léger rire, se baissa derrière elle et alors qu’elle sentit un souffle chaud sur sa nuque, il enleva la lanière de cuire sur son cou; 
-C’est pas un collier ça ma belle, dit il en plaçant l’anneau devant sa bouche, c’est pour que je n’entende pas ta voix ce soir, continua t-il en fermant fermement le baillon autour de sa tête.
Léa fut surprise mais extrêmement excitée… L’idée qu’elle n’aurait pas du accepté était au premier plan de ses pensées, mais elle ne pouvait pas s’empêcher d’être excitée d’être aussi impuissante…
 
Il saisit les deux anneaux des poignées et leva les deux mains de Léa en l’air. Il passa un mousqueton entre les deux et y attacha une chaine. 
-Debout, dit-il fermement
Il se plaça alors face à elle et dit: 
-Maintenant après une journée de travail,  tu vas me laver, et il prit la chaine et emmena Léa enchainée jusqu’à la salle de bain de cette dernière. 
La marche était compliquée par le plug mais elle parvenait à suivre cette homme qui avait désormais tout contrôle sur elle, y compris son droit à la parole. Comment savait-il où était la salle de bain? Se demanda t-elle? Mais il semblait savoir, il ouvrir une porte, fit entrer la jeune fille, s’y engouffra également, et dit d’un ton ferme: 
-Déshabille moi
 
Ce qu’elle redoutait allait arriver, elle allait être abusée… Effrayée mais excitée, elle enleva la chemise du jeune homme, tache qui fut compliqué par les mains attachées. Elle enleva ensuite la ceinture, ce pour quoi elle eu besoin de l’aide de son ravisseur, puis son pantalon. Il n’y avait plus que son caleçon. Elle passa les mains, puis descendit tout doucement. Son penis sortit du caleçon, il était dur comme un roc. Elle se demandait s’il elle devait être flattée ou effrayée. 
Sur ces pensées qui ralentirent son action, elle senti Baptiste la saisir par les cheveux et lui dire: 
-Ou tu te dépêches, ou je remplace le plug par autre chose, et ca risque de ne pas être confortable. 
 
Prise de panique, elle s’activa. Il était maintenant nu et elle habillée comme une prostitué, ou une esclave…, se dit-elle
 
Malgré la situation, son ravisseur était très bel homme. Et lorsqu’elle du le laver à l’éponge, elle sentait ses muscles sous le savon. L’anneau qui maintenait sa bouche ouverte lui rappelait à chaque instant son trou du cul également ouvert de force et pensait que le seul trou qu’elle lui aurait offert la veille semblait être le seul auquel il ne s’intéressait pas.
Mais elle se trompait. Aussitôt la douche terminé, encore mouillé, il sorti de la cabine à l’italienne et attacha la chaine et donc les mains de Léa en hauteur. Il descendit alors doucement et passa sa langue dans sa fente, à travers le justaucorps. Lentement il tourna en rond avec de petits cercles, passant entre les grandes et petites lèvres. Soudain, il mordit le justaucorps et en arracha un bout qui lui permettait d’avoir un accès total. Il continua et s’arrêta sur le bouton. Il le titilla, il sentait la mouille couler. Il accéléra, elle gémissait et soudain il s’arrêta. Il reproduisit le scénarios de nombreuses fois, s’arrêtant à la limite de la jouissance une dizaine de fois. Mais à la onzième, il s’arrêta pour de bon. Frustrée, Léa ne comprenait pas. Il sorti de la salle de bain quelques instants et revint avec une ceinture de chasteté petit format. Il dégagea les restes du justaucorps et fixa la ceinture. Il y attacha un cadenas qu’il verrouilla.
-Ce cadenas s’ouvrira dans un mois, c’est comme cela que je l’ai programmé, dit-il, sauf si j’utilise cette clé, rajouta t-il avec un sourire en montrant la clé pendant à son cou.
Avant de libérer Léa, il la regarda droit dans les yeux et dit:
-Je dois y aller, demain tu laisseras à nouveau la porte d’entrée ouverte, si elle est fermée je n’insisterai pas et je considérerai que ta nouvelle chasteté te convient bien, si elle est ouverte, il n’y aura plus de demi-tour, je ferai de toi ce que j’ai envie…
Puis il prit son téléphone et supprima devant elle toutes les vidéos
-Le choix est le tien, ajouta il en enlevant la chaine et le mousqueton des menottes.
Léa s’effondrât sur le sol de la salle de bain en silence, toujours bâillonnée, pleine de sueur, de mouille, et de bave coulant de son anneau buccal. Mais elle était surtout frustrée comme elle ne l’avait jamais été. La dernière vision qu’elle eu de la journée était celle du corps à peine rhabillé de Baptiste sortir de son appartement. 
 
Voici le premier chapitre de l'histoire de Léa, si vous voulez une suite, faites le moi savoir en commentaire
Un récit par Monsieur N.
             
            
                
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                Par : Abyme
            
            
            
Pour vous présenter cette composition, il faut que je vous raconte son histoire, car elle en vaut le coup :
Lors d'une visite à Paris en 2011, une amie m'a présenté à la fameuse poétesse américaine Margo BERDESHEVSKY, dont j'apprécie les œuvres. Elle est assez réputée outre-Atlantique, a publié de nombreux ouvrages, fait régulièrement des conférences, est invitée à de prestigieux festivals littéraires, et a remporté plusieurs awards de poésie. C'était donc un honneur de la rencontrer, de discuter et boire le thé avec elle, et notamment de constater qu'elle appréciait également mes travaux. Nous nous sommes également trouvé d'intéressants points communs.
Je lui ai alors proposé une sorte de défi : qu'elle écrive un poème pour que j'en fasse une chanson. Elle accepta aussitôt ce projet de collaboration.
Trois semaines plus tard, je recevais un premier texte intitulé "For A Harder Love That’s Coming In" (Pour la venue d'un amour plus fort), qui m'inspira aussitôt une musique que je mis quelques temps à mettre au point, étant donné le caractère peu adapté des paroles pour être chantées. Le mois suivant, elle m'envoya une version différente, titrée cette fois "There is a River for Revolution", qu'on peut traduire par "Il y a une rivière pour la révolution".
Deux semaines après, elle m'envoya enfin la version définitivement mise à jour.
Son souhait était d'en faire une chanson pop, ce qui me va très bien. Etant donné la longueur du texte et ses changements constants de rythme, j'ai décidé d'en faire un morceau dans la veine progressive, comme cela se faisait dans les plus grands moments des seventies. J'en vins bien vite à une version alambiquée et planante dans le style Pink Floyd, et je pris donc le parti d'aller en plein dans ce genre de son. 
Ce fut donc le premier morceau que je fis en hommage aux artistes des 70's, une série que j'ai continuée par Led Zeppelin, Genesis, Zappa, Jethro Tull, etc.
Comme je voulais une guitare digne du guitariste de Pink Floyd (David Gilmour), j'ai sans hésiter demandé à mon complice Vava d'assurer la partie lead guitare et ses envolées psychédéliques. Pour ça il est est bien plus talentueux que moi. Il a contribué aussi à quelques parties de basse. Je me suis occupé du chant et de tout le reste seul, et même pris le temps de placer des chœurs et de l'orgue en arrière plan.
Voici donc ce morceau de 11 minutes en plusieurs mouvements, que j'intitule simplement "River for Revolution". Le poème de Margo est entièrement respecté, à part quelques libertés dans l'ordre des strophes. Elle est satisfaite de la chanson, et a seulement trouvé que mon accent est trop "frenchy", et je plaide hélas coupable.
Etant donné que j'aime aussi tâter de la caméra, j'ai fini par tourner un clip vidéo. Vous avez donc des images en même temps.
Ci-dessous le texte, suivi de sa traduction en français par l'auteur Jean Migrenne :
THERE IS A RIVER FOR REVOLUTION
At the end of the beginnings, 
we dress in long light— 
a hybrid body of stars— 
Caress in a broken moon’s lost veils, 
undress, where the white owls sail. 
River, where the parched heart drinks her fill,
hill where mourning can’t hide,
water, where the hungering hearts call,
hill, where the unborn owlets. . . climb . . . 
There is a river for revolution,
and revolution is coming in . . . 
Winds of a sun-blind sky, call me . . . 
shadows of the streets or kisses, find me . . . 
muses with no name, un-name me, 
ghosts with no name, un-tame me, 
. . . where the unborn owlets climb . . .
All pulses . . . praying . . . 
there’s a river where
the wing tears . . . and there is a day
when the owl sails . . . and there is a river—for
revolution : the hardest love that’s coming in.
Waters, where hungering hearts fall,
hills, where the broken wings climb . . . 
seas, where the parched heart finds her fill,
hills, where the old owls climb . . .
to hills where the peace cannot hide . . . 
There is a river for revolution,
and revolution is coming in . . . 
Bring me to the river where lives begin,
where a revolution is coming in . . . 
At the end of beginnings, souls without name, 
un-name me.
revolution without name—un-tame me . . . 
dressed in the river’s open hands:
for the hard love that’s coming in.
And bring me to the river where lives begin, where 
our nakedness needs no skin, bring me to the river 
where it begins and begins and a revolution is coming in . . . 
(Margo Berdeshevsky, 2011)
LA REVOLUTION A SON FLEUVE
Quand cessent les commencements,
revêtus de longue lumière––
corps hybrides d’étoiles––
caressons sous les voiles perdus d’une lune brisée,
soyons sans voiles au milieu des effraies. 
Fleuve, où le cœur étanche la soif qui le brûle, 
mont où le deuil ne peut se terrer,
eau, escale des cœurs affamés
mont, que l’effraie gravit… avant d’être…
La révolution a son fleuve,
et voici venir la révolution…
Vents d’un ciel de soleil aveuglé, appelez-moi…
ombres des rues ou baisers, trouvez-moi…
muses sans nom, débaptisez-moi, 
spectres sans nom, décivilisez-moi, 
… là où monte l’effraie avant de naître…
Tout palpite… en prières… 
un fleuve est là où
l’aile se déchire… et vient le jour
où s’envole l’effraie… et vient le fleuve––pour
la révolution : la montée d’un amour plus brutal.
Des eaux, où sombrent les cœurs morts de faim,
des monts, où grimpent les ailes brisées…
des mers, où le cœur étanche la soif qui le brûle,
des monts, que gravissent les effraies caduques…
vers des monts où la paix ne peut se terrer…
La révolution a son fleuve,
et voici venir la révolution…
Menez-moi au fleuve où commencent les vies,
où s’avance une révolution…
Quand cessent les commencements, âmes sans nom,
débaptisez-moi 
révolution sans nom––décivilise-moi…
revêtue des mains ouvertes du fleuve 
pour la venue de cet amour plus brutal.
Et menez-moi au fleuve où commencent les vies, où
notre nudité n’a nul besoin de peau, menez-moi au fleuve
du commencement, des commencements alors que monte une révolution.            
            
                
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