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le 23/04/17
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Allongée dans ce lit, ses pensées la tourmentent, elle ne sait pas où ça la mènera, mais elle sait ce que son instinct lui dicte, là tout de suite.
Lentement elle se rapproche de lui, jusqu’à se retrouver collée à son dos, à sentir sa peau toucher la sienne. Ce contact l’électrise, elle sent monter en elle cette chaleur qu’elle avait oubliée.
Il dort, ou du moins fait comme s’il dormait. Alors, doucement, elle pose sa main sur son épaule. Ses doigts glissent le long du dessin, en apprenant chaque courbe, chaque détail. Lentement, elle fait courir sa main sur son bras. Elle se demande à cet instant ce qu’il ressent, lui. Mais au fond d’elle elle se fiche de ce qu’il pense. Elle a carte blanche, tant qu’il ne la repousse pas, elle compte bien en profiter.
Après avoir appris les courbes du dessin, ses doigts remontent sur son épaule, pour attaquer sa nuque et redescendre gentiment le long de son échine. Toujours du bout des doigts, elle détaille chaque vertèbre, chaque parcelle de peau qu’elle peut toucher. Rien ne lui échappe …
Puis c’en est trop, elle veut connaître son odeur, la douceur de cette peau que ses doigts explorent depuis de longues minutes.
Tendrement elle pose un premier baiser sur son épaule chaude. Cette chaleur … comme ça lui a manqué …
Elle colle sa bouche à sa peau et hume son odeur, s’imprégnant pour quelques instants de tout ce que cela représente pour elle. La douceur de ce moment la rend tellement calme, elle pourrait rester ainsi des heures durant, à caresser et embrasser sa peau … sans un mot, sans un geste, juste profiter du moment !
Sa bouche court le long de ses épaules, embrassant à la volée, tendrement, lentement, langoureusement … Le souffle court, elle s’écarte un instant, pour calmer le feu qui monte en elle.
Il bouge … se met sur le dos, et elle se retrouve alors la tête sur son cœur. Mon Dieu, elle ne sait pas depuis combien de temps elle n’a pas ressenti cela, mais cette chaleur monte en elle, doucement, progressivement, l’envahissant jusqu’au plus profond d’elle-même …
Toujours sans un mot, elle pose sa main sur son torse et la fait voyager. Lentement, elle remonte jusqu’à sa clavicule, saillante, mais pas trop. Ses doigts en dessinent le contour pour en apprendre chaque millimètre. Ensuite elle les fait descendre au milieu de son torse, glissant dangereusement vers son nombril … ultime limite de leurs non-dits …
Pendant que sa main explore et découvre ce torse d’homme, elle écoute son cœur battre dans sa poitrine. Malgré elle, elle se surprend à savourer ce rythme endormi, comme une musique qui la berce elle aussi, sans parvenir à l’endormir.
Elle le sait, la nuit touche bientôt à sa fin … alors elle emmagasine des souvenirs. Cette odeur, la texture de sa peau sous ses doigts et contre ses lèvres, le rythme de son cœur et ce sentiment de sécurité à ses côtés … tout ce qui a fait de ce moment un instant magique …
Elle emmagasine pour ne plus oublier ce qui la rend femme …
Posté dans: Lexique/Definitions
Suggestion
Par : Cplefdouce
Je suis une vieille grosse salope très gourmande pour qui la luxure est une passion.
Je suis à nouveau seule. Je recherche en priorité des Hommes entre 20 et 85 ans, endurant, dominateur.
Les photos sont indispensables afin d'effectuer le premier tri.
Si ce monde vous attire, si vous avez l'âme d'un dominateur ou si vous l'etes déjà, venez me prendre
Je suis une véritable garage à bites vide couilles dans tous ses trous : mise à disposition totale possible, ouverte à tous et à toutes bites, seuls ou en groupes constitués pour tous plans tous lieux même Xtreme.... blacks, creampie, bareback, etc...
Je ne veux que du réel pour des moments très chauds............
Hygiène bien évidemment respectée
Bises libertines de sa soumise
PS :
IMPORTANT ! URGENT ! En 1er je veux un photographe pour faire un album de moi, de mes trous pleins et vides
2èm - La vieille grosse chienne que je suis, recherche un Professionnel équipé et vicieux pour tatouages piercings branding scarification - Médecin pervers pour bien être inoculée et défoncée - et un Maitre chien ou animal.
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Par : mael
Olga s'est pris un jour une belle prune avec deux $&à$ de flics à moto. Manquait plus que cela, elle avait plus un kopec en poche et ces deux là qui se marraient, qui faisaient et refaisaient le tour de sa vespa pour voir comment lui en remettre d'autres. Olga s'est enervée:
-Plutôt que de me mettre des prunes et des contredanses vous voulez pas plutôt me bourrer le minou? J'ai le feu au cul avec ces chaleurs .
Les deux poulets ont accepté. C'est vrai qu'Olga a des arguments au balcon.
-avant faut que je pisse a dit Olga et elle a fait devant eux pour bien leurs montrer sa chatte. Une hypnotisation par le minou vengeur. Les flics n'ont pas pu résister et ils ont embroché sur sa vespa la belle Olga toute humide.
Et puis Olga a encore eu envie de pisser. Elle a dit aux deux poulets:
-A genoux mes loulous et profitez bien de mon élixir doré.
Ils ont été ravis de boire à la source. La chatte d'Olga sent si bon. Oublié les prunes et les contredanses, les képis et les menottes. Olga est une jolie nana qui aime les hommes en uniforme. Alors, elle sait où les trouver et comment les draguer avec sa petite vespa.
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Par : mael
Loïc est un marin, il n'est bien que sur son bateau, au large, glissant sur les abîmes insondables des vastes océans. Il navigue partout, surfe sur les grandes vagues et les courants, se laisse guider par les vents. Il aime accoster dans des criques ou des baies isolées, loin des ports encombrés. Il aime la pêche aux gros et préfère griller du thon ou de l'espadon aux lyophilisés. Son bateau est agile, il est bon navigateur et sait déjouer tous les pièges, éviter les tempêtes folles et rester tant que faire se peut sur les vastes flots.
Loïc a une autre passion, il adore attacher les filles dans des toiles d'araignées toutes en cordes solides, bien les ficeller et bien les niquer ainsi, offertes et exposées nues, aux vagues et aux vents. Il n'a eu aucun mal à se trouver trois jolies équipières qui aiment aussi cela, être attachées nues et suspendues entre les mats d'un beau bateau. Ce ne sont point seulement fantasmes. Les filles qui essaient cela deviennent toutes acrros. Les liens et les suspensions facilitent un total lacher prise et la méditation. Les roulis du bateau et le bercement de vagues font le reste, c'est l'extase, la grande paix intérieure.
Loïc adore conduire son bateau face au vent, avec ses trois superbes filles pendues nues entre les maits, dans leurs toiles de cordes. Elles sont si belles et si paisibles ballottées par les vagues. Parfois, il quitte la barrre et va en tringler une. Elles sont incroyablement jouissives avec leurs minous serrés. Il aime se vider dans un cri, puis il retourne à la barre apaisé. Elles peuvent rester des heures ainsi, a méditer. Puis il les détache. Elles vont boire le thé et reviennent se lover contre lui, nues dans d'amples peignoirs éponges. Elles sont bien. Personne ne parle ou presque sur le bateau de Loïc.
La morale de cette histoire c'est que si votre femme vous casse les couilles, attachez là et suspendez la nue. Laissez la méditer en silence. Elle vous reviendra en paix et heureuse.
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Par : 💀🕯️⌛Tubalcaïn
Le Petplay dans le BDSM est une forme de jeu de rôle qui devient de plus en plus populaire au sein de la communauté BDSM. Il s'agit pour un ou plusieurs participants d'endosser le rôle d'un animal, humain ou non, et de se livrer à des activités qui imitent le comportement de l'animal choisi
Les activités impliquées dans le Petplay varient largement en fonction du type d'animal choisi et peuvent aller du simple port d'un costume à des activités comme ramper, aboyer, ronronner, lécher et mordre. La durée du jeu peut aller de quelques minutes à un après-midi ou une soirée entière.
Les animaux les plus populaires pour Petplay sont les chats, les chiens, les chevaux et autres animaux domestiques. En outre, certaines personnes choisissent d'incarner des animaux sauvages tels que des loups et des tigres ; toutefois, cela est beaucoup moins courant en raison de la difficulté à jouer ces rôles
Dans la dynamique traditionnelle du Petplay, il y a généralement un participant qui joue le rôle du maître/propriétaire tandis que tous les autres jouent le rôle de l'animal de compagnie/esclave. Cette dynamique d'inversion des rôles est devenue de plus en plus populaire parmi les couples qui cherchent à explorer différents aspects du jeu BDSM
Contrairement au jeu traditionnel de bondage et de domination où la domination est déterminée par la force physique ou la dynamique de pouvoir entre deux partenaires, le Petplay repose généralement davantage sur la psychologie, la communication et la confiance entre les deux participants. L'un des partenaires joue généralement le rôle du propriétaire tandis que le "familier" assume toutes les responsabilités associées au fait d'être possédé, comme l'obéissance et la soumission aux ordres donnés par le propriétaire
Lors du petplay, il est important que tous les participants établissent au préalable des limites claires concernant les types d'activités autorisées pendant le temps de jeu, afin que chacun reste en sécurité et à l'aise dans son rôle tout au long de l'expérience. De plus, il est important que toutes les parties comprennent leurs propres mots de sécurité et en discutent avant de s'engager dans des activités qui pourraient causer du tort ou de la détresse si elles ne sont pas gérées correctement.
Les animaux les plus souvent incarnés dans les jeux de petplay
Les rôles d'animaux les plus populaires dans les jeux BDSM de petplay sont les chats, les chiens, les poneys, les lapins et les renards
Pour les chats, le déguisement comprend des oreilles, des moustaches, une queue et éventuellement un collier avec une cloche ou une laisse. Le chat peut être amené à agir comme un "animal de compagnie" en obéissant à des ordres comme aller chercher des jouets ou s'asseoir sur les genoux. La personne jouant le rôle du chat appréciera l'expérience en explorant son côté félin tout en s'exprimant d'une manière sûre et consensuelle
Pour les chiens, le déguisement implique de porter des articles tels que des oreilles, des queues et des colliers de chien. La personne jouant ce rôle est censée agir conformément au comportement canin qui comprend l'aboiement, le remuement de la queue et l'obéissance aux ordres de son maître. Le plaisir pour la personne jouant le rôle du chien est d'explorer la dynamique entre la soumission et la dominance ainsi que de se sentir libre d'exprimer ses émotions dans la peau d'un autre être
Pour les poneys, les costumes comprennent souvent des selles et des brides ainsi que des sabots pour les mains et les pieds. Ils peuvent également porter des œillères sur les yeux. Dans ce jeu, on attend des participants qu'ils se montrent obéissants, comme le font les chevaux lorsqu'on leur demande de galoper ou de sauter par-dessus des obstacles. Le fait d'endosser cette identité animale permet aux gens d'explorer les sentiments de contrôle mais aussi de confiance lorsqu'ils se laissent guider par les instructions de quelqu'un d'autre
Les lapins portent souvent des oreilles et des queues associées aux lapins alors qu'ils sautillent en suivant les ordres donnés par leurs maîtres ou maîtresses. Pour certaines personnes, le fait d'agir comme un lapin peut évoquer des sentiments d'espièglerie ainsi que la démonstration de l'obéissance en sautillant tout en faisant des tours ou en sautant dans des cerceaux sur commande. Cela peut également donner l'occasion à ceux qui se sentent mal à l'aise dans certains rôles humains d'explorer des formes alternatives de communication sans avoir besoin de mots
Les renards peuvent avoir des queues et des oreilles en fourrure artificielle ainsi que des colliers décorés de cloches ou d'autres objets, mais dans l'ensemble moins d'équipement que celui utilisé pour les autres animaux en raison de sa nature plus subtile. En ce qui concerne le comportement, les renards ont tendance à être espiègles, à s'attirer des ennuis et à créer le chaos, mais ils sont également loyaux lorsqu'ils sont félicités pour leur bon comportement ; ils ajoutent donc une dynamique intéressante entre les scènes de punition/récompense dans le cadre du BDSM, en fonction de la façon dont chaque individu souhaite que les choses se déroulent en fonction des règles établies au préalable. Les personnes qui endossent ce rôle trouvent du plaisir à être autorisées à s'exprimer par des comportements rusés tels que la ruse tout en étant capables de se rapprocher assez émotionnellement de quelqu'un d'autre, même si ce n'est que temporairement, par le biais de jeux de rôle comme les jeux BDSM de petplay leur offrent.
Comment dresser son animal dans un jeu de petplay ?
Pour être un bon maître ou une bonne maîtresse avec votre animal dans un jeu de compagnie, il faut qu'il y ait une relation de compréhension et de confiance entre vous et l'animal. Il est important d'établir des limites, des règles et des attentes claires que vous pouvez tous deux comprendre. Ainsi, l'animal saura ce qu'il peut et ne peut pas faire pour éviter une punition.
Pour dresser votre animal au jeu, il est essentiel d'être cohérent avec les récompenses et les punitions. Les propriétaires doivent récompenser leurs animaux lorsqu'ils se comportent conformément aux règles établies. Les récompenses doivent être données immédiatement après le comportement souhaité afin que les animaux soient plus enclins à poursuivre ce comportement à l'avenir. D'autre part, punir les mauvais comportements est également nécessaire pour renforcer l'obéissance. Toutefois, les punitions ne doivent jamais inclure des sévices physiques ou une correction excessive, car cela peut provoquer la peur et le ressentiment chez les animaux de compagnie. Il est également important de se rappeler que les punitions doivent être adaptées au mauvais comportement - les punitions trop sévères ou qui ne correspondent pas à l'infraction peuvent amener les animaux à ne plus savoir quel comportement suscite quelle réponse de votre part.
Enfin, il est tout aussi important pour les propriétaires de fournir un renforcement positif à leurs animaux lorsqu'ils suivent correctement les instructions ou se comportent bien pendant une séance. Il peut s'agir d'éloges verbaux (p. ex., "Bonne fille !"), de friandises, de jouets ou de temps de jeu. Le fait de récompenser un bon comportement contribue à renforcer la confiance entre le maître et l'animal au fil du temps, tout en leur permettant à tous deux de profiter davantage du temps passé ensemble pendant une séance de jeu pour animaux que s'il n'y avait aucun système de récompense en place.
Comment le maître ou la maîtresse peuvent affirmer leur propriété sur l’animal petplay ?
Dans les jeux de compagnie, les participants peuvent aller aussi loin que leurs propres limites et frontières le permettent. Chaque participant doit être conscient de ses propres capacités physiques et mentales afin de garantir une expérience sûre et agréable pour toutes les parties concernées. Afin de s'approprier un animal de compagnie, il est important que les deux parties se mettent d'accord sur les rôles qu'elles joueront pendant le jeu. Le collier et la médaille sont une partie essentielle du petplay et représentent un symbole de propriété entre les deux participants. Le collier est utilisé pour signifier que l'animal appartient à un maître particulier tandis que la médaille permet de s'identifier pour s'assurer qu'aucun autre joueur n'interfère dans leur jeu.
Lorsque vous vous demandez si vous allez ou non tatouer ou marquer votre animal de compagnie, il est important de se rappeler que ces formes de marquage ne doivent être effectuées que lorsque les deux parties sont à l'aise avec elles et comprennent parfaitement ce qu'elles représentent pour chacune d'elles. Le tatouage peut aider à renforcer le lien entre le maître et l'animal, mais il ne doit être fait que si les deux parties sont d'accord. La puçage de votre animal de compagnie peut également être une option pour certaines personnes, mais ce processus ne devrait être effectué que par des professionnels afin d'assurer sa sécurité
Dans l'ensemble, l'étendue des jeux de compagnie dépend en fin de compte du niveau de confort personnel. Il est important que tous les participants discutent des limites au préalable afin que chacun comprenne ce que l'on attend de lui avant de s'engager. En outre, tous les participants doivent prendre soin d'eux-mêmes tout au long du jeu afin de s'assurer qu'ils restent en sécurité tout en s'amusant.
La liste des équipements pour le petplay
La liste des équipements pour le petplay est souvent assez longue et peut varier en fonction du type d'animal que vous choisissez de jouer. Les articles courants comprennent les masques, les muselières, les colliers, les laisses et d'autres vêtements qui peuvent être utilisés pour signifier la propriété de l'animal. En outre, des accessoires tels qu'un grattoir ou des jouets peuvent être utilisés pour donner vie au jeu de rôle
Pour ceux qui souhaitent améliorer encore leur expérience, certains accessoires peuvent être achetés tels que des ceintures de chasteté, des cages ou des entraves conçues spécifiquement pour le petplay. Des harnais et des entraves spécialisés sont disponibles pour certains animaux comme les chats ou les chevaux. Dans certains cas, des attaches de queue peuvent être ajoutées afin de rendre l'expérience de jeu de rôle plus immersive
Parmi les autres équipements qui peuvent s'avérer utiles, citons les lits (ou cages) pour animaux, les produits de toilettage comme les brosses et les peignes, les bols à nourriture et à eau et les bacs à litière (pour les chats). Des friandises spécialisées, telles que des jouets qui couinent, peuvent également ajouter une couche supplémentaire de plaisir lorsque vous vous livrez à un jeu de rôle animalier avec votre partenaire
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Par : Virjiny
Article 1
Victimisation
Ma recherche permanente de comprendre ou d’essayer de comprendre mes semblables m’a guidée vers ces personnalités victimistes, qui, pour attirer l’attention n’hésitent pas à se « sous-estimer » volontairement…
Comment fais-je la différence entre une personne qui est réellement en souffrance dans sa dévalorisation et celle qui se victimise ?
Mon caractère faisant, je suis beaucoup plus dans l’observation que dans l’interaction.
Je manque peut-être ainsi de spontanéité mais je me permets de me forger une opinion plus sûre et moins de jugement à l’emporte-pièce comme souvent constaté, du moins je l’espère… Mes propos ne sont pas une vérité absolue mais l'expression d'un ressenti qui m'appartient.
Je décèle ainsi les contradictions permanentes, des pseudos en tout, et là, sur ce point, des pseudos victimes…
Ces contradictions se révèlent sous différentes formes ou procédés ou tactiques…
Comme celle de le/la novice qui semble expérimenté(e) vs l’expérimenté(e) qui veut passer pour un/e éternelle novice. Il sera donc ainsi plus aisé au victimiste de jouer sur tous les tableaux et ainsi augmenter son champ d’actions.
Les contradictions sont nombreuses et prendre le temps de lire… entre les lignes… entre les mots et les maux… recouper les informations ou les vérités distillées au fil des posts est très révélateur…
Il est vrai que la victimisation est devenue un sport national, mais dans le BDSM, sa dangerosité prend une envergure beaucoup plus malsaine pour celle ou celui qui se fait « piéger » et ils/elles sont nombreux(ses).
Il ne s’agit pas de taire ses réelles souffrances ou complexes, au contraire, j’encourage celles et ceux qui en sont malheureusement pourvu(e)s de s’exprimer et de trouver l’aide et la considération qu’ils/elles méritent.
Voici quelques extraits d’articles pris lors de mes recherches sur le sujet, il y a quelques clefs intéressantes pour déceler ces phénomènes polluants.
Comment agit une personne qui se victimise ?
Elle veut attirer l’attention.
Au lieu de chercher une aide efficace ou une empathie légitime, la victime cherche à éveiller la pitié des autres…
Elle n’assume pas ses responsabilités, élude consciemment son rôle face aux conflits. Elle évite les problèmes et préfère rester dans le rôle de la victime.
Elle accuse les autres de ses malheurs, alors que la réalité est qu’elle change elle-même la réalité en sa faveur pour se placer confortablement dans le rôle de la victime.
Elle exagère ce qui lui fait mal, ce qui la dérange, mais elle essaie de faire croire qu’elle a fait tout son possible parce que les choses changent, alors qu’au fond, elle sait qu’elle n’est pas forte et ne fait aucun effort pour changer son attitude face à ce qu'elle n’aime pas.
Prenez soin de vous et attention aux victimistes… ils/elles sont dangeureux(es) et n’ont de légitimité que dans leur propre esprit…
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Par : petrale
Aimer la femme au point de fantasmer à être contraint de vivre une transformation humiliante . Phase première , se mettre à poils ,et chausser des chaussures de femmes ,se munir de cette accessoire féminin ,à lui seule ,le plus fantastique ,le SG, sentir les bretelles sur ses épaules ,1ère excitation. enfiler robe ,mi jupe ,chemisier, enfin bref,parfaire sa tenue et sentir le bout rose de son organe intime frotter sous le tissu . Ensuite place au fantasme à l'imagination de l'acte suprème : "Prendre une chaise ,en s'asseyant à l'envers dessus ,donc,face au dossier, relever le devant de la robe pour dégager le pénis et à l'aide d'une ficelle nouée derrière le bourrelet du gland ,serrer très fort en tendant le lombric au maximum par devant en nouant la ficelle au bois du bas de dossier de chaise .le gland gros et raide ,dépasse bien de l'autre côté et la tension extrème fait souffrir ;c'est très bon!!! Prendre une paire d'escarpins à talons aiguille et ficeler un, de chaque aux extrémités du dossier et scotcher 1 punaise à l'envers sur les reposes talons ,car escarpins à brides , En l'occurence ; avec robe à manches courtes ,retrousser les brassières sur les épaules ,cela est déjà excitant,car fait penser à une sorte de viol ,enfin je n'aime pas ce mot ,forced,humiliation,; tout cela pour dégager le SG ,qui devra être à son tour retroussé ,mais par le bas ,pour dégager les tétons ,ce qui les fait gonfler vers l'avant . Régler la hauteur de la punaise en face le centre des tétons . les bras comme attachés derrière le dos et les jambes en arrière avec les pieds dressés sur le bout des sandales . Pencher le torse en avant ,et griffer les tétons sur les punaises ,c'est vraiment excitant !!!! le fantasme ressenti ,est d'être humilié ,forcé à devenir une femme en détruisant les parties intimes du mâle ; (du porc) . Transformer un brave porc en génisse ,c'est lui faire éprouver le plaisir à détruire ses parties érotiques et génitales afin de devenir femme .(excusez j'emploie des termes choc (porc) et autres pour le ressenti uniquement) . options fantasme à la scène décrite : enfoncer une tige de fer dans l'urètre du lombric en situation d'arrachement ,et planter carrément la pointe de la punaise dans les tétons ,afin de crever l'alvéole canalaire ,en faisant peser tout le poids de son torse sur les repose talons .La déchirure de l'alvéole va enfin faire juter ce gland dure . Option 2 : se prendre un collier de femme autour du coup et une autre paire d'escarpins pointus et s'enfoncer les deux bouts pointus bien au fond de la gorge ,le soumis bave ,c'est sublime !! une alliance dans le nombril et une gourmette nouée autour des couilles . Viens ensuite ce que j'appelle l'étalonnage des tétons d'homme soumis au sacrifice ; choisir une paire d'escarpins à talon et les rentrer dans le ST ,en tournant la pointe des talons sur les tétons et s'allonger au sol ,en faisant peser le poids de tout son corps . l'Ecrasement des tétons par l'accéssoir fétiche est un régal d'humiliation pour enfin exprimer son désir mammaire ,avoir des vraies mamelles au lieu de ces ridicules petits boutons
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Par : Angélique
Je suis dépendante affective.
Cela se traduit chez moi par une forme excessive du contrôle de mon environnement, de mes émotions et de mes relations.
J'ai des périodes où j'ai besoin de me mettre sur off quelques heures.
Dans mes relations au autres j'ai besoin de me mettre des limites pour ne pas être envahissante même si j'ai toujours l'impression de déranger d'être de trop.
Mes perceptions d'une situation peuvent être modifié par l'euphorie du moment.
Quand il y a des grosse variation d'attention je peux être en souffrance envahit par des pensée négative qui sont principalement en rapport avec l'estime de moi-même genre tu n'es pas assez bien, tu ne mérite pas etc... , des doutes est-ce que j'ai bien compris, est-ce que je ne me fais pas des filmes... et la jalousie aussi peut être au rdv... C'est très irrationnelle juste un bouillon d'émotion qui m'amène à avoir un comportement excessive ou la peur de l'abandon, de ne pas être a la hauteur, de ne pas être apprécié gouverne... Parfois j'en suis même a vouloir tout envoyé boulet pour arrêter tout ça.
J'ai peur, j'ai peur de cette partie de moi qui est née durant mon enfance. J'ai l'impression d'avoir toujours fonctionner par rapport à elle sans en avoir conscience et que je suis dans le même schéma depuis toujours...
Vu de l'extérieur je dois avoir l'air de tout vouloir mais finalement de ne rien vouloir. Je chercher les solutions pour avoir une relation saine... Ou je ne serais pas en souffrance parce que pour l'instant je me fuis moi-même, je me bride pour ne pas me laisser déborder, ça me fatigue beaucoup.
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Par : KAPA🅒•••🔺rt
Le fétichisme, cette attirance parfois irrationnelle pour un objet spécifique, a longtemps fasciné et intrigué tant les pratiquants que les chercheurs. Plus qu'une simple curiosité, le fétichisme nous interroge sur la nature même du désir humain. Alors que les normes sexuelles sont de manière générale clairement définies, le fétichisme se présente de prime abord comme une déviation par rapport à ce que l'on pourrait considérer comme "normal" (au risque de choquer ;-)), un phénomène qui semble défier la logique des relations sexuelles traditionnelles. Pourtant, il est au cœur de nombreuses réflexions psychanalytiques, notamment celles de Sigmund Freud, qui en a fait l'un des axes essentiels de sa compréhension de la sexualité humaine.
Freud, en pionnier de la psychanalyse, s'est intéressé très tôt aux perversions sexuelles, dont le fétichisme. À cette époque où les sujets de la sexualité étaient encore largement tabous, Freud n'a pas hésité à explorer ce que beaucoup considéraient comme des comportements aberrants, dans le but de mieux comprendre les fondements profonds du psychisme humain. Pour lui, le fétichisme ne se limitait pas à une curiosité ou une aberration, mais s'avérait un élément essentiel pour décrypter la complexité de la sexualité humaine.
Dans ses "Trois essais sur la théorie de la sexualité", Freud propose une vision somme toute révolutionnaire du désir, où le fétichisme est présenté non pas comme une simple anomalie, mais comme une manifestation des pulsions sexuelles sous une forme particulière. Ce que l'on peut trouver fascinant dans l'approche freudienne, c'est la manière dont le psychanaliste lie le fétichisme à des concepts fondamentaux comme les pulsions partielles et le complexe de castration. Pour Freud, l'objet fétichisé n'est pas choisi au hasard ; il est le substitut d'un manque, souvent lié à l'angoisse de la castration. Cette théorie, complexe et parfois controversée, a ouvert la voie à de nombreuses réflexions sur la manière dont nous comprenons et vivons notre sexualité.
I. Le cadre théorique freudien du fétichisme
Le cadre théorique freudien du fétichisme repose sur une série d'observations et de concepts qui ont profondément marqué la compréhension de la sexualité humaine. Freud, en tant que pionnier de la psychanalyse, s'est intéressé au fétichisme dans le cadre plus large de son exploration des perversions sexuelles. Pour lui, ces déviations du comportement sexuel, loin d'être des anomalies marginales, constituaient des fenêtres ouvertes sur les mécanismes sous-jacents du désir humain. Le fétichisme, en particulier, est devenu un point focal dans ses travaux, car il révélait la nature complexe et souvent paradoxale des pulsions sexuelles.
Freud a abordé le fétichisme dans ses écrits sur la théorie de la sexualité, notamment dans ses "Trois essais sur la théorie de la sexualité", où il propose une analyse des pulsions partielles. Selon lui, la sexualité humaine est fondamentalement fragmentée, constituée de différentes pulsions qui ne s'alignent pas nécessairement sur l'objet sexuel traditionnel ou sur la procréation. Le fétichisme, dans cette perspective, émerge lorsque l'une de ces pulsions partielles se fixe sur un objet spécifique, qui devient alors le centre du désir sexuel. Cet objet, souvent inanimé ou non sexuel en soi, prend une importance démesurée, détournant le désir de l'objet sexuel conventionnel.
L'une des idées centrales de Freud concernant le fétichisme est son lien avec le complexe de castration. Freud suggère que le fétiche est souvent un substitut du phallus, plus précisément du phallus maternel fantasmé. Dans cette perspective, le fétichisme est une réponse psychique à l'angoisse de la castration, qui est, selon Freud, un traumatisme fondamental dans le développement psychosexuel. Le fétiche, qu'il soit un objet spécifique comme une chaussure ou une partie du corps comme le pied, devient alors un moyen de nier l'absence du phallus chez la mère. Cette dénégation permet au sujet fétichiste de maintenir une illusion qui protège son psychisme de l'angoisse castrationnelle.
Freud va encore plus loin en établissant une distinction importante entre le fétichisme en tant que perversion et les autres formes de comportements sexuels déviants. Il souligne que, dans le fétichisme, il ne s'agit pas simplement d'une simple déviation du désir, mais d'une structure psychique complexe où le fétiche joue un rôle central dans le maintien de l'équilibre psychique du sujet. En d'autres termes, le fétiche devient un support indispensable pour le sujet, lui permettant de naviguer entre la réalité du manque et le fantasme de complétude. Cette complexité fait du fétichisme un cas d'étude privilégié pour Freud, car elle illustre comment les perversions sexuelles peuvent révéler des aspects fondamentaux de la psyché humaine.
Cependant, Freud ne s'est pas contenté de décrire le fétichisme comme une simple manifestation des pulsions sexuelles. Il a également cherché à comprendre en quoi cette perversion diffère des autres, notamment de la névrose. Pour lui, la différence réside dans le rapport du sujet à son fétiche et dans la manière dont celui-ci est intégré dans la dynamique du désir. Contrairement à la névrose, où le conflit psychique se manifeste souvent sous forme de symptômes qui perturbent la vie quotidienne, le fétichisme permet au sujet de stabiliser son désir en canalisant ses pulsions vers un objet spécifique. Ce faisant, le fétichiste parvient à maintenir une certaine cohérence dans son rapport au monde, malgré le caractère apparemment anormal de son désir.
Freud reconnaît également les limites de sa propre théorie. Dans ses écrits postérieurs, notamment dans ses réflexions sur la structure psychique, il réévalue certaines de ses idées initiales sur le fétichisme. Il admet que la simple fixation sur un objet ne suffit pas à expliquer toute la complexité de cette perversion, et il explore d'autres dimensions, notamment l'importance du fantasme et du symbolisme dans le fétichisme. Ces réflexions montrent que Freud voyait le fétichisme non pas comme une aberration isolée, mais comme un phénomène riche en significations, ancré dans les profondeurs de la psyché humaine.
Le cadre théorique freudien du fétichisme offre ainsi une perspective unique sur la sexualité humaine, en mettant en lumière les mécanismes inconscients qui sous-tendent le désir. Le fétichisme, loin d'être une simple curiosité clinique, devient sous la plume de Freud un miroir des conflits et des tensions qui animent l'être humain dans sa quête de satisfaction sexuelle. Par cette approche, Freud nous invite à repenser les notions de normalité et de déviance, en reconnaissant que la sexualité humaine est intrinsèquement complexe et souvent paradoxale.
II. Les dimensions cliniques du fétichisme chez Freud
Les dimensions cliniques du fétichisme chez Freud révèlent une approche profondément analytique et nuancée de cette perversion sexuelle. Freud, en tant que clinicien, s'est toujours attaché à comprendre non seulement les manifestations externes des comportements déviants, mais aussi les dynamiques psychiques sous-jacentes qui les motivent. Dans le cas du fétichisme, ses études cliniques ont permis de mettre en lumière des mécanismes psychologiques complexes, qui vont bien au-delà de la simple fixation sur un objet. Ces analyses cliniques sont essentielles pour saisir l'ampleur de la réflexion freudienne sur la sexualité et la perversion.
Freud a observé, à travers plusieurs études de cas, que le fétichisme se manifeste souvent dès l'enfance, à un moment où le sujet est confronté à des angoisses primordiales, notamment celle liée à la castration. Ces angoisses, lorsqu'elles sont insupportables pour l'enfant, trouvent une résolution partielle dans la création d'un fétiche, un objet qui sert de substitut au phallus manquant. Freud a documenté des cas où des hommes développaient une fixation intense sur des objets spécifiques comme des chaussures, des sous-vêtements, ou encore des parties du corps comme les pieds. Pour ces individus, le fétiche devient indispensable à leur excitation sexuelle, à tel point qu'il peut parfois complètement remplacer l'intérêt pour le partenaire sexuel en tant que tel. Ces observations cliniques montrent que le fétiche n'est pas simplement un caprice ou une fantaisie, mais un élément central dans l'économie psychique du sujet.
Dans son analyse des cas cliniques, Freud souligne que le fétichiste entretient une relation ambivalente avec son fétiche. D'une part, l'objet fétichisé est source de plaisir et de satisfaction sexuelle ; d'autre part, il représente également une tentative de résoudre une angoisse profonde, souvent liée au complexe de castration. Cette ambivalence se traduit par une oscillation entre l'attirance pour le fétiche et la reconnaissance, parfois inconsciente, de son caractère artificiel ou inadapté. Ce conflit interne est souvent à l'origine de comportements obsessionnels chez le fétichiste, qui cherche à répéter compulsivement des scénarios impliquant son fétiche pour maintenir l'équilibre de son psychisme.
Freud a également mis en évidence que, dans certains cas, le fétiche peut jouer un rôle protecteur. Il protège le sujet de la confrontation directe avec une réalité psychique ou sexuelle qu'il trouve intolérable. En ce sens, le fétichisme peut être vu comme une forme de compromis psychique, une solution qui permet au sujet de continuer à fonctionner sans être submergé par l'angoisse. Cependant, ce compromis a un coût, car il enferme le sujet dans une forme de répétition où le plaisir est toujours lié à un objet extérieur, au détriment d'une relation plus complète et épanouie avec un partenaire sexuel.
Les distinctions que Freud fait entre le fétichisme et d'autres formes de perversions ou de troubles psychiques sont également éclairantes. Contrairement à la névrose, où le sujet est souvent tourmenté par des symptômes qui interfèrent avec sa vie quotidienne, le fétichisme permet au sujet de canaliser ses pulsions de manière plus stable, bien que cela puisse limiter la spontanéité et la diversité de son désir. Dans la clinique freudienne, cette différence est cruciale car elle montre que le fétichisme, bien qu'ancré dans une dynamique de déviation sexuelle, peut offrir une forme de stabilité psychique que les névrosés n'ont pas. Cette stabilité, toutefois, est précaire, car elle repose sur un attachement rigide à un objet spécifique, ce qui limite les possibilités d'évolution ou d'adaptation du désir.
Les critiques et révisions que Freud a apportées à sa propre théorie montrent une prise de conscience des limites de son approche initiale. Il reconnaît que le fétichisme, comme d'autres perversions, ne peut pas être pleinement compris en se limitant à une simple description des symptômes ou à une analyse des pulsions. Le fétichisme implique une complexité symbolique qui touche aux dimensions les plus profondes de l'identité sexuelle et du rapport à l'autre. Les objets fétichisés ne sont pas seulement des substituts du phallus ou des moyens de contourner l'angoisse ; ils sont aussi investis d'une signification qui dépasse leur fonction immédiate. Pour Freud, cette signification est souvent liée à des fantasmes archaïques et à des conflits psychiques non résolus, qui se rejouent dans le cadre du fétichisme.
C'est ainsi que l'exploration clinique du fétichisme chez Freud nous offre un aperçu précieux des mécanismes psychiques qui sous-tendent cette perversion : le fétichisme, loin d'être un simple caprice ou une excentricité, est révélé comme une structure psychique complexe où se jouent des enjeux profonds liés à l'identité, au désir et à l'angoisse. Pour Freud, comprendre ces dimensions cliniques est essentiel pour saisir la nature du fétichisme, non seulement en tant que phénomène sexuel, mais aussi en tant que miroir des dynamiques inconscientes qui animent l'être humain dans sa quête de satisfaction et de sens. Cette compréhension clinique permet également de situer le fétichisme dans un cadre plus large de la psychanalyse, où les frontières entre normalité et pathologie sont sans cesse redéfinies par les complexités du désir humain.
III. Impact et héritage de la théorie freudienne sur le fétichisme
L'impact de la théorie freudienne sur le fétichisme a été immense, tant dans le domaine de la psychanalyse que dans la culture et la société en général. Freud a posé les bases d'une compréhension du fétichisme qui a perduré bien au-delà de son époque, influençant non seulement les théories psychanalytiques ultérieures, mais aussi la manière dont le fétichisme est perçu et interprété dans le discours public. La conceptualisation freudienne du fétichisme, en le reliant à des notions fondamentales telles que le complexe de castration et les pulsions partielles, a offert un cadre théorique qui a permis de considérer cette perversion non pas comme une simple curiosité clinique, mais comme un phénomène central pour comprendre la sexualité humaine dans toute sa complexité.
L'une des principales contributions de Freud a été de normaliser, dans un certain sens, le fétichisme en le plaçant dans le continuum de la sexualité humaine. En le décrivant comme une manifestation des pulsions partielles, Freud a montré que le fétichisme n'était pas une déviation si éloignée des comportements sexuels dits normaux, mais plutôt une variation dans l'expression de ces pulsions. Cette idée a permis de réduire quelque peu la stigmatisation associée au fétichisme, en le considérant comme une partie intégrante de la diversité sexuelle humaine. Cependant, Freud a également maintenu que le fétichisme, en tant que structure psychique, représentait une forme de déviation, notamment en raison de son lien avec l'angoisse de castration et la nécessité de trouver des substituts au phallus manquant. Ce double regard, à la fois normalisant et pathologisant, a laissé une empreinte durable sur la manière dont le fétichisme est compris et traité.
L'influence de Freud s'est également étendue au-delà du domaine clinique, touchant la culture populaire, l'art, et même la législation. Dans la culture populaire, les idées freudiennes ont souvent été vulgarisées, parfois simplifiées à l'extrême, mais elles ont contribué à une prise de conscience plus large des dynamiques psychologiques sous-jacentes aux comportements sexuels. Le fétichisme, en particulier, est devenu un motif récurrent dans la littérature, le cinéma, et les arts visuels, souvent représenté comme une manifestation d'un désir caché ou d'une perversion fascinante. Ces représentations ont été fortement influencées par la conceptualisation freudienne, même si elles ont parfois pris des libertés avec la complexité de ses théories. Freud a, en quelque sorte, contribué à façonner l'imaginaire collectif autour du fétichisme, le transformant en un symbole de la lutte entre l'inconscient et les normes sociales.
Dans le domaine de la psychanalyse, les théories freudiennes sur le fétichisme ont été à la fois adoptées et critiquées par ses successeurs. Des figures majeures comme Jacques Lacan ont revisité et réinterprété les concepts freudiens, apportant de nouvelles perspectives sur le fétichisme. Lacan, par exemple, a introduit le concept de l'objet "petit a", qui renvoie à l'objet cause du désir, une notion qui enrichit la compréhension du fétiche en tant que représentant symbolique du manque. Lacan a également approfondi la question du symbolisme phallique dans le fétichisme, en insistant sur l'importance du langage et des structures symboliques dans la formation du désir. Ces développements théoriques ont permis de compléter la vision freudienne, tout en ouvrant de nouvelles voies pour comprendre les mécanismes du fétichisme dans une perspective plus large et plus symbolique.
Cependant, la théorie freudienne du fétichisme n'a pas été à l'abri des critiques. Certains théoriciens ont reproché à Freud d'avoir pathologisé le fétichisme, en l'associant trop étroitement à l'angoisse de castration et à des structures psychiques rigides. Ils ont souligné que cette approche pouvait contribuer à la stigmatisation des personnes fétichistes, en les enfermant dans un cadre théorique qui ne prenait pas toujours en compte la diversité des expériences et des expressions du fétichisme. D'autres critiques ont porté sur la tendance de Freud à universaliser ses théories, sans toujours tenir compte des différences culturelles ou individuelles dans la manière dont le fétichisme se manifeste. Ces critiques ont conduit à des révisions et à des approches plus nuancées dans le traitement du fétichisme, intégrant des perspectives plus modernes sur la sexualité et les identités de genre.
En dépit de ces critiques, l'héritage de Freud reste indéniablement puissant. Sa théorie du fétichisme continue d'influencer les pratiques cliniques, notamment dans le cadre des thérapies psychanalytiques, où l'exploration des fétiches peut offrir un accès privilégié aux dynamiques inconscientes du patient. De plus, les idées freudiennes ont également trouvé des échos dans les approches contemporaines de la sexualité, qui cherchent à comprendre les comportements fétichistes non pas seulement comme des anomalies, mais comme des expressions légitimes de la diversité du désir humain. Les thérapies modernes, en particulier celles qui se concentrent sur l'acceptation de soi et l'intégration des différentes dimensions de la sexualité, doivent beaucoup aux fondations posées par Freud.
L'impact de la théorie freudienne sur le fétichisme ne se limite donc pas à la psychanalyse ; il s'étend à la manière dont la société perçoit et traite les comportements sexuels non normatifs. Le fétichisme, autrefois considéré comme une perversion honteuse, est de plus en plus reconnu comme une forme de désir parmi d'autres, une reconnaissance qui doit beaucoup à l'héritage freudien. Cependant, cette reconnaissance est ambivalente, oscillant entre l'acceptation et la pathologisation, un reflet de la tension intrinsèque dans la théorie freudienne elle-même. La réflexion sur le fétichisme que Freud a initiée demeure un cadre incontournable pour toute tentative de comprendre les profondeurs du désir humain, un désir qui, malgré ses manifestations parfois déroutantes, reste fondamentalement ancré dans la quête de sens et de satisfaction.
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Par : Varuna-6
Depuis que je suis revenue dans le « monde BDSM » je persiste et signe : le protocole.. très peu pour moi !
Sinonyme pour moi de cliché ridicule. Englué dans le fatras de ressentis négatif qui accompagne ce vilain mot !
Sauf que …
Après moult bavardage avec divers individus, et surtout avec ma petite personne, je me rends compte que je me complais dans un dénis...Dirons nous … exaspérant.
Je me revois dans la dernière conversation que j’ai pu avoir sur ce sujet, nous en étions arrivé au stade de cette joute de question/réponse (résumé et condensé) :
X : Mais pourquoi tu dis que tu n’ai pas dans le protocole au niveau BDSM ?
Moi : Je ne sais pas écoute, quand je l’entend ce mot, mon cerveau tisse une toile peu ragoutante et ça me ...Beurk.
X : Hum.. ! mais tu me disais plus tôt que, par exemple, le fait d’être au pied de ton Dom, à genoux avais un effet apaisant voir cathartique sur toi, non ?
Moi : ....oui... mais c’est pas pareil.
X : Hanhan. Et tu est ok pour que ton Dom te donne des règles de vie ? Par exemple, sur, je ne sais pas moi, un carnet à remplir, des rituels à accomplir, un contrôle sur les heures de sommeil ou autre.. ?
(J’ai résumé en un seul dialogue un échange d’au moins vingts bonne minute ou je lui disais « ba oui mais…. » ^^ )
Moi : Rien à voir avec le protocole ça ! C’est juste une relation D/s qui se met en place.
X : Le dénis c’est beau n’es ce pas ? Pour résumer tu as une pratique BDSM qui tends dans les faits à etre plutot très cadré et formalisé mais ce n’est pas protocolaire ?
Moi : Voilà.
X : Tu es au courant que « formalisé » est un synonyme de « protocole »
Moi : Effectivemment…. Mais ça sonne mieux que l’autre mot.
X : Ah. (grand éclat de rire et gros soupire).
Donc pour résumé : j’ai un problème d’allergie de sémantique.
C’est grave docteur ?
Et pour vous, c’est quoi le protocole ?
Es-ce indisenssable ? Illusoire ?
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Par : #
Je repost mon article publié sur mon compte cherybybi le 21/11/24. Ce compte est bloqué sans sommation suite a la publication d'une photo interdite.
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Le BDSM (bondage, discipline, domination, soumission, sadisme, masochisme) repose sur un principe fondamental : le consentement mutuel éclairé. Chaque pratique, chaque geste, chaque échange dans cette dynamique se construit sur une base solide d'accord entre les parties impliquées.
Contrairement aux idées reçues véhiculées par une société qui juge parfois sévèrement ce qu’elle ne comprend pas, les pratiquants du BDSM ne s'engagent jamais dans des activités sans discussions préalables, sans limites définies, et sans consentement explicite.
Le BDSM, loin d'être un espace de violence ou de domination unilatérale, est une forme d'exploration consensuelle de plaisirs, de limites, et de confiance. Le respect de la volonté de chacun est au cœur de cette pratique. C'est pourquoi les notions de safewords, de négociations claires, et de communication constante sont fondamentales.
Dans un monde où de nombreux comportements abusifs se produisent sans consentement, le BDSM offre un modèle de respect et de transparence qui dépasse souvent les normes relationnelles traditionnelles.
Alors que la société dite "bien-pensante" tend à bannir ou à stigmatiser ces pratiques, elle passe parfois à côté d'une leçon essentielle : le consentement n'est pas seulement un pilier du BDSM, mais une valeur universelle que toute relation humaine devrait cultiver.
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