par BDSM
le 25/05/12
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La Knismolagnie (on dit aussi Titilagnie) est d'avoir recours aux chatouilles pour des pratiques sexuelles. Le terme anglais est Tickling. On trouve dans les tribus d'Afrique (chez les Baganda par exemple) des femmes qui se servent des chatoullis fait aux aisselles des hommes un mode de séduction. Il se trouve également des sectes où les chatouilles des femmes sont pratiquées jusqu'à ce qu'elles s'évanouissent. Dans un cadre strictement BDSM, les chatouilles sont utilisés comme moyen de torture : on attache la "victime" est on lui chatouille différentes parties du corps, à la main, avec une plume, etc.
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Thèmes:
tickling, chatouilles, knismolagnie, titilagnie
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Suggestion
Par : Maxxence
#MMM, vous connaissez peut-être.
Le hashtag créer par Charline Vermont autrice du compte Instragram @orgasme_et_moi.
A l'origine, ce hashtag indiquait "Meufs Mecs Merveilleux.ses", qui s'est mué, dans un souci d'une plus grande inclusivité à "Mixed Marvelous Minds".
Faut-il aujourd'hui en regretter l'anglicisation alors que le processus initial portait sur l'expression d'une pensée en français ? je l'ignore.
Fait est que le hashtag #MMM est largement adopté et se croise régulièrement dans les profils d'appli de dating et les sites de rencontres, les personnes qui souhaitent indiquer qu'elles sont ouvertes à une sexualité décomplexée et bienveillante.
Ce que d'autres ont nommé de longue date sexualités alternatives (notez les pluriels).
Le glissement progressif d'un monde de sexualités aux nombreuses formes d'expressions, avec ou sans pouvoir qui s'exerce lors des jeux sensuels (D/s, soumission, shibari, discipline érotique, contrôle sensuel du partenaire...) pour une sexualité décomplexée et bienveillante, nouvelle dénomination pour des pratiques qui demeurent dans l'exécution, les mêmes que celles de nos aïeux.
C'est dans la forme, dans la communication qu'il est signifié des attentes avec une précaution importante quant aux exigences de formulations explicites, modalité inclusive et soucieuse de ne pas créer d'incertitude pour les partenaires.
Les générations antérieures aux années 1990 ont connu le consentement implicite, non sans avoir préalablement négocié les actes à venir, aujourd'hui il se doit d'y avoir une permanence dans l'acquiescement des partenaires à agir dans l'instant.
Nouveau protocole d'expression et de sa permanence, avec pour corollaire de s'assurer de ne pas outrepasser l'accord des participants afin de ne pas créer de traumatisme, de violence.
La généralisation du questionnement permanent du consentement dans l'action interroge sur la faculté à pouvoir lâcher-prise, et cela même dans l'espace/temps de déconnexion et d'envole vers les EMC (état modifié de conscience) propres à la libération de l'orgasme de quelque genre fusse-t-il.
L'enthousiasme du consentement initial doit avoir pour préalable la préoccupation des protagonistes à interroger la validité de la responsabilité de chacun à formaliser ce consentement aux actes à venir, il ne faut jamais sous-estimer la phase où il va devenir plus incertain (EMC) de pouvoir s'exprimer sans avoir à garder les pieds sur terre.
Cette quadrature du cercle doit faire autant réfléchir les plus matures comme les plus jeunes, si d'un côté, les quadras et plus doivent s'approprier ces nouveaux protocoles de dialogue et de communication, il ne faut pas que les moins de quarante ans oublient qu'il n'est pas acquis d'avoir une permanence de conscience et de capacité à exprimer en toute lucidité, sa responsabilité au travers du consentement à l'action en cours.
Comme pour l'ensemble des résonances #SexPo, les approches positives et enthousiastes des rencontres et relations amoureuses n'échappent pas aux opportunismes des prédateurs et prédatrices, aujourd'hui désignés "wokefishers".
A vous de cerner la sincérité et l'éthique de vos correspondants.
Je ne doute pas qu'il soit heureux de pouvoir mieux communiquer, exprimer de façon formelle ses actions à venir, les accompagner de paroles, de mots qui permettent une douce mélodie sensuelle.
Que les "Meufs Mecs Merveilleux.ses" puissent se rencontrer et s'épanouir, c'est toute la délicatesse que je leur souhaite.
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Par : Sitaël
Cette statuette existe…j’en ai réalisé 3 exemplaires !
Celle que j’expose ici a trouvé sa place chez Txoria swann…
Mes élans créatifs m’ont amené à vouloir matérialiser le lien entre mon goût des arts, de la philosophie et de la psychologie, dans le contexte de la Culture BDSM et plus précisément, au regard de ce qui se joue au sein d’une relation d’interdépendance de type D/s.
Cette représentation symbolise pour moi le principe, ou devrais-je dire, la philosophie, voir, la quête de « l’élévation de soi », pour qui cherche à se révéler et s’accomplir, dans une posture d’abandon et de lâcher prise…
Elle est évocatrice du principe de guidance, comme socle fondateur d’un développement personnel et renvoi à l’idée sous-jacente de « faire l’apprentissage de la conscience et la connaissance de soi », en s’exposant volontairement et en confiance, à une certaine vulnérabilité…
Bien au-delà de simplement convoquer la promesse d’un plaisir sensoriel et émotionnel, qu’est-ce que faire le choix d’emprunter la voie de la soumission, si ce n’est prendre la décision contre intuitive* de s’accomplir et de s’élever, en embrassant la vulnérabilité ?
(*Contre intuitive, car communément jugée déraisonnable, immorale, transgressive, dégradante…Mais le plus souvent, jugée par des ignorants moralisateurs, des frustrés et des envieux dénués d’audace, de curiosité et d’ouverture d’esprit, tant intellectuelle que spirituelle !)
L’accomplissement de soi est une longue et noble quête semée de défis, de pièges et d’embuches, ponctuée de découvertes et jalonnée d’indices.
Chacune des étapes de cette aventure, nous offre de nous découvrir, en nous délestant de nos peurs, de nos croyances et de toutes les entraves et autres chaines, qui nous empêchent de faire corps avec nous-même et par voie de conséquence, de faire corps avec le monde qui nous entoure.
Certes, notre berceau éducatif, notre parcours de vie, nos expériences relationnelles, l’obligation morale d’être socialement normé/conforme et inversement…sont autant de facteurs pouvant contribuer à nous éloigner de nous-même ! Le HPE/HPI que je suis en a la grande expérience…
Cet éloignement s’accentuant bien entendu sous l’effet de l’importance des blessures et des traumatismes auxquels certains d’entre nous ont pu être exposés.
Mais tandis que nous avons tendance à chercher à l’extérieur de nous-même, des responsabilités et des causes expliquant ce qui freine notre accomplissement, à bien y regarder, nous sommes bien souvent devenus les auteurs de nos propres empêchements…
Alors…à l’instar de toute quête de Liberté, le secret donnant accès à l’élévation de soi ne repose-t-il pas sur le grand paradoxe, de choisir nos contraintes… ?
Sitaël
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Par : ChatMOnYou
(Réédition du 23/02/2020 -> 06/04/2024 - 675 Vues)
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Loin des stéréotypes que la fraicheur et la beauté des premiers temps stimulent les plus aguerris des hommes et femmes, il est heureux de constater que la "jeunesse" a de nouveau les dents longues dans leurs prétentions relationnelles.
Ce qui est en soi assez ironique, de retrouver plus de maturité sexuelle chez une/un 18/25 ans dans un désir d'évoluer et de s'épanouir dans sa vie, qu'un(e) quadragénaire voulant se retrouver dans des ébats sans lendemain, pour contrecarrer ses crises existentielles.
Rester jeune est un état d'esprit, et une passerelle pour l'inspiration et l'enrichissement personnel...
A ne pas confondre avec la compulsivité de plaire aux jeunes ou de les imiter, dans une volonté de se retrouver toujours dans la course d'une vie qui nous échappe au quotidien et dans des actes manqués.
De mon avis personnel, la tendance devient plus prononcée depuis le forcing de la sociabilité et de la parité, ou le désir et le besoin de la fessé devient des plus prononcés ; Cette Vertu d'éducation et de bien être d'être bien ancrée dans sa vie.
L'apaisement de savoir où l'on va a plus d'importance que le plaisir à s'évader.
Univers BDSM étant, c'est un plaisir non dissimulé de pouvoir joindre l'utile à l'agréable !
Il devient plus intéressant et stimulant de se définir animal(e) en quête d'encadrement et d'évolution, que de collecter des animaux de compagnie pour contrecarrer un environnement que l'on ressent agressif ou qui ne nous corresponds pas.
A ces dires, les avatars Fétichistes et Pet play (Essentiellement) ont de beaux jours devant eux, des pratiques qui ont l'avantage et le pouvoir de renouer avec sa nature primitive pour mieux s'accepter.
Et qui redonne un engouement certain d'interroger son entourage sur la question déroutante suivante :
Si vous avez raté l'éducation de votre enfant, n'est ce pas légitime qu'il se prenne en main pour que d'autres s'en charge ?
Article du même auteur :
https://www.bdsm.fr/blog/5742/La-chevauch%C3%A9e-fantastique/ -> La chevauchée fantastique.
https://www.bdsm.fr/blog/4723/Un-Ma%C3%AEtre,-Des-Soumises/ -> Un Maître, Des Soumises.
https://www.bdsm.fr/blog/4500/L'Amour-%22Brat%22-;-L'Amour-fendu-en-deux/ -> L'Amour "Brat", L'Amour fendu en deux.
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Par : Comte de Noirceuil
Seven Days ou Sept jours de supplices ou de plaisir ?
Dans ce nouveau jeu ou défi, il va vous falloir être rigoureux et assidu(e). J’avoue qu’il y a toujours une partie SM dans mes jeux.
Le principe en est très simple.
À la suite d’un défi ou de cartes tirées ou que sais-je ? Le ou la perdante, recevra durant sept jours ? Matin et soir une action à réaliser ou à subir.
Notez que c’est deux fois par jour. C’est un supplice ou un plaisir ? Allez donc savoir.
Cela peut paraître simple, mais la personne qui devra faire plaisir sera t’elle la plus à plaindre finalement ? Car la personne qui reçoit pourra t’elle recevoir du plaisir tous les jours, deux fois par jour ?
Finalement, qui sera le plus perdant ?
Dans un premier temps, il va vous falloir définir comment lancer le « Seven Days ». Est-ce un pari entre vous et votre partenaire ? Un défi ? Où encore le faire avec de petites cartes ou morceaux de papier à tirer à l’aveugle dans un petit sac ?
Étant donné que j’aime les petits jeux avec des cartes, je vais partir sur cette dernière option.
Vous décidez donc de noter sur des bouts de papiers, un acte à réaliser et deux autres bouts de papiers avec vos prénoms ou surnoms ou, comme vous voulez tant que cela définît chacun de vous deux. Là, c’est dans le cas où vous décideriez de vous défier et le résultat sera aléatoire. Sinon, inutile de définir le perdant.
Lire la suite : https://comtedenoirceuil.com/jeux-pour-couple-seven-days/
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Par : Hades_goreen
Lorsqu'une femme souhaite entrer dans l'univers goréen, elle doit être éduquée à ce mode de vie qu'est celui de la kajira, une esclave pensante et vivante, qui évolue dans un monde strict. La découverte de ce nouvel univers se fait généralement en deux étapes, très inégales, et de façon évidemment personnalisée.
La première étape, si elle est nécessaire est le dressage
Il peut être défini comme un processus visant à faire acquérir des repères, des actions ou des comportements précis, souvent répétitifs et évaluables. Les séances sont souvent concentrées sur des compétences précises et sont intensives. C’est le cas pour l’apprentissage du protocole, des positions, des actions se répétant souvent.
Il peut avoir plusieurs fonctions :
• Permettre d’apprendre les comportements de base, le protocole, les positions goréennes. IL s’agit de prendre des automatismes, appliquer qui peut être rapidement assimilable et in fine rassurer la kajira sur ce qui est attendue d’elle.
• Permettre la confiance en soi en étant de plus en plus de réussite dans l’exécution des demandes, des positions ou des protocoles.
Au départ, il s’agit d’accepter sa nature de kajira
Qui es-tu ?
Je suis une kajira
Quel est ton devoir ?
Une obéissance absolue
A qui appartiens -tu ?
A vous Maitre
(Les chasseurs de Gor, page 138)
Puis les postures et certains protocoles sont ainsi transmis.
Quand les premières bases sont acquises, on passe à l'étape de l'éducation
L’éducation est flexible, adaptée à chacun pour atteindre des buts précis. Il s’agit d’un long processus où sont pris en compte les difficultés, les freins mais aussi les facteurs de réussite. La prise en compte des émotions tient une place importante. Il s’agit donc d’un processus long et complexe.
L’éducation permet :
De donner un sens aux différentes demandes
De développer une certaine autonomie au sein du cadre pour réaliser des objectifs donnés
De progresser en toute connaissance de cause dans le don de soi
En effet, l’expérience d’une kajira se caractérise par sa facilité à trouver les moyens d’atteindre les objectifs qui lui sont fixés en toute autonomie et en prenant des initiatives. Loin de la femme stupide, obéissante et seulement exécutrice, elle sait fait preuve d’initiative dans le cadre fixée et en tenant compte de sa nature. Elle connait ses forces et ses faiblesses et sait les utiliser à bon escient.
Les Maîtres désirent des esclaves complets, semble-t-il, et cela signifie des femmes totales, vitales, sensibles et pensantes à leurs pieds ; c'est apparemment ce que l'on veut là-bas ; Il semble que peu d’hommes, voire aucun, ne désirent un simple corps, une marionnette, une poupée, un esclave vide ; qui pourrait se satisfaire d’un tel corps ? Où serait le triomphe, le plaisir, la valeur ? Quelle pourrait alors être, dans de telles circonstances, la joie du maître à nous posséder ?
Prize of gor,, page 180-181
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Par : Dame Meg
Je me souviens des mots que j'ai recu telle une gifle. Réponse à ma provocation... la colère... le souvenir d'un texte que tu as poursuivi, on s'est envolé dans un monde imaginaire. J'ai voulu tout détruire, j'ai voulu briser mes rêves, te provoquer... un combat sans vainqueur, une lutte des coeurs...
"Je t'aime connasse" ... stupeur, et incompréhension...
Les marques sur mes cuisses, la rage, mes griffes... moment étrange, rebellion et sensation... douce chaleur que j'aimerais garder....
Ce n'est qu'un combat, un éternel combat... qui sera me faire plier, avec douceur ou avec douleur?
Je m'éloigne, trop peur de mes sentiments, trop peur de souffrir... un coeur sensible qui a besoin de douceur, d'attention et de tendresse...
Un corps qui se transforme, se déforme et devient fardeau.
Des incomprehensions, des blessures...je referme le livre, le range...
Juste des souvenirs...
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Par : ChatMOnYou
(Réédition du 14/10/2020 -> 26/05/2024 - 818 Vues)
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Se donner à l'autel des perversions.
Nourrir l'espoir; cette bête difforme, tentaculaire, arrangeante... Apte à se faufiler dans les moindres recoins de notre être.
Sortir de cette obscurité qu'est la perdition, et aspirer à se livrer à un dessein plus grand.
Etre happé(e), forcé(e), vidé(e) de sa conscience, sous totale emprise de l'inconnu.
A la fois effrayant et fascinant... Se livrer à cette entité, ne sachant où son regard et ses membres vont se porter.
Implorer sa clémence de se repaître de ce qui nous rend abject(e), névrosé(e), frustré(e), incapable de reprendre le contrôle de nos vies.
Se réapproprier ce corps translucide, et se donner matière dans un enchevêtrement de chairs et de sensations extrêmes.
Emprunt de souillure, de volupté, faire partie d'un tout, et se définir en rien.
Prier à que cela soit au bon endroit, assez profond et suffisamment fort, à se reconnecter dans des spasmes grotesques.
Pour se redonner naissance et respirer pour la première fois.
Article du même auteur :
https://www.bdsm.fr/blog/9393/Esclave-Domestique-:-3-R%C3%A9veils-ordinaires -> Esclave Domestique : 3 Réveils ordinaires.
https://www.bdsm.fr/blog/4212/Mentalit%C3%A9-:-Cum-Slave-(Notions) -> Mentalité : Cum-Slave. (Notions)
https://www.bdsm.fr/blog/2669/Ma-premi%C3%A8re-correction -> Ma première correction.
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Par : mael
Le sergent Ramirez est pilote de chasse en protection du vaisseau intergalactique Agammnon en direction de l'étoile U354 et ses deux planètes habitées et encore sans contact avec l'humanité. Celle ci a bien changé avec l'exploration de l'espace insondable. Fini les mystiques, les théories fumeuses, les postulats moralistes et autres inventions de l'humanité terrestre. A présent nous sommes dans l'hyper réalisme, sans morale ni état d'âme. Les morts sont recyclés dans les étoiles, et retournent ainsi à la poussière des origines.
-Sergent Ramirez au rapport !
Une bombe sexuelle se pointe. Une qui a du coucher et se servir de son joli cul pour être affectée dans mon escadrille. (Rires, allez un peu de "je" pour écrire). Une nouvelle, une blonde et qui sait jouer à la conne pour me plaire. J'adore les femmes très intelligentes mais pour la baise, les connes c'est pas mal. Et cette sergent Ramirez sait que nous partons pour une longue mission et l’inconnu des mondes nouveaux et donc, autant s'amuser. Elle se met au garde à vous et écarte légèrement les cuisses. Putain qu'elle est bandante. Et elle sait jouer. Une experte. J'adore sa petite lèvre supérieure légèrement retroussée, la marque des supers salopes qui savent foutre le feu dans les braguettes et pas que. Ses yeux brillent d’intelligence et elle sait bien faire la conne.
-Oui , mon Maitre. Aux ordres !
Et elle fait claquer ses talons. Son cul bombé trémousse. Putain la salope !
-On va tester le nouveau chasseur Cobra et vous allez me montrer ce que vous savez faire. Un petit vol de routine en suivant l'Agamemnon.
-Bien maître !
Elle c'est le sergent Raimrez, ne me parlez pas de la sergente et mon grade c'est "Maitre" d'escadrille, et comme les spartiates, j'ai rétabli tous les châtiments corporels pour que mes pilotes aient plus peur de mon bâton que des dangers extérieurs. Le commandant de l'Agamemnon nous fout la paix pourvu que le job soit fait et bien fait.
Le sergent Ramirez est une excellente pilote. Elle adore conduire à l’instinct (avec la force? rires), sans l'assistance des robots et intelligences artificielles. Une surdouée.
Nous nous posons sur un astéroïde, une grosse patate difforme de la ceinture de Kuiper. Là se trouve notre dernière base avant le plongeon vers les autres étoiles.
-On va se boire un bon cognac. Dans moins d'une semaine terrestre, ce sera le grand départ vers U354.
Notre soleil est si loin que ce n'est plus qu'une étoile quelconque. Magnifique ! Le sergent Ramirez a trinqué. Je n'ai pas pu résister à l'envie de bien la tringler aussi, de bien la remplir de sperme. Pour me faire plaisir, elle a joué à être la plus conne possible. J'ai pris mon pied. J'ai adoré la sodomiser et l'entendre couiner. Ici le Maitre à tous les droits. Je suis le Pacha a la tête d'une escadrille d'élite avec douze superbes femmes pilotes toutes bien dévouées, prêtes à se sacrifier corps et âme. J'adore ce métier. Elles adorent aussi.
La morale de cette histoire c'est que les connes sont les meilleures pour ce qui est de faire jouir un mâle.
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Par : #
morsure de ceinture !
Morsure de ceinture vaut douleur et moiteur
Bientôt, je serai punie. Et pendant des heures.
Jambes écartées. Et mains à plat sur le mur.
Reins creusés. Cul relevé. Offerte en pâture.
Fil-de-feriste, entre excitation, inquiétude
Autour de nous, toujours le silence, la quiétude
Brisée par nos souffles, mes gémissements et mes cris
Ma respiration s’altère, ma raison aussi.
Il me bascule sur le lit. Me dit « Cambre-toi ». J’obéis.
« Et présente-moi donc ton petit cul »
Je lui obéis. Encore. Comme à chaque fois.
L’index sur mon anneau, sa queue bat contre mes fesses.
Mes fesses, elles, battent sur son bas-ventre. Il m’ouvre. Il entre.
« Est-ce-que tu me sens, là ? » me chuchote-t-il
« Oui, Monsieur. »
« Et qu’est-ce-que je fais ? » demande-t-il
« Vous m’enculez, Monsieur »
« Comment ? » il m’interrompt
« Comme une chienne. », je réponds.
Plus il m’appuie sur la tête, plus mon cul se donne
Je gémis, supplie. Rien à faire : il me pilonne.
Et ça dure jusqu’à ce : « Est-ce-que je peux jouir ? » Je demande..mal. La claque n’attend pas pour partir.
« Répète.»
« Est-ce-que je peux jouir, s’il-vous-plait, Monsieur ? »
« Vas-y » : avec M, les leçons se prennent au pieu.
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Par : Munartis
Je suis switch. C’est difficile à dire, ça, « je suis switch ». Surtout si on est Belge, et qu’on prononce « je souis switch ». Ça fait beaucoup de mouvements de la mâchoire – bon, ça peut toujours faire un peu d’entraînement pour le port d’un bâillon. Ou alors si on a du sexe oral en Helvétie : « je suis sucé par un Suisse switch ». OK, je m’arrête là avant que ça ne dérape encore plus…
En tout cas, ce n’est pas un mot très joli, « switch », et puis c’est un anglicisme. Est-ce qu’on n’arriverait pas à trouver, dans notre belle langue de Molière, un terme équivalent ? Je suis intervertisseur, inverseur ? Je suis échangeur (d’autouroute), échangiste (c’est déjà pris !)… Une traduction littérale serait « interrupteur », c’est mignon mais ça ne fonctionne pas vraiment non plus. C’est un peu mieux si on passe sous une forme active : j’aime intervertir les rôles, j’apprécie d’échanger. Ça présente au moins l’intérêt d’éviter d’essentialiser la posture, à l’image de toutes ces femmes « soumises » qui précisent avoir la pulsion de se soumettre, mais ne pas être pour autant la soumise du premier dominateur autoproclamé venu : elles pourraient dire « je suis une femme qui apprécie de se soumettre ». Mais, pour plus exact que ce soit, c’est un tantinet lourdingue.
A tout prendre, et à défaut de d’être académicien, je propose « renverseur ». Ça ajoute une petite connotation coquine, on sent qu’avec un-e renverseur-se on va se faire culbuter, que l’expérience va être renversante… Ou alors un côté « brat » (tiens, il faudrait aussi lui trouver une autre traduction que « sale gamin-e », à celui-là) : la rébellion, le renversement nous guette. Allons-y alors, je suis un « Homme renverseur » : comment on change son profil sur le site ?
Je suis switch, mais bon, ce n’est pas si facile à dire. C’est que le fait d’apprécier « renverser » ne me définit pas très bien, il y a des personnes avec qui je me sens assez nettement soumis, d’autres auprès de qui la posture de domination me semblera très naturelle… Et pourtant, même dans ces situations relativement claires (il y en a d’autres qui le sont moins), je sais que j’aurai besoin un jour ou l’autre d’inverser les rôles. Est-ce que c’est ce besoin de ne pas figer les rôles qui caractérise le plus ma posture, voire ma personnalité ? N’est-il pas étrange de se définir par l’absence de polarisation ?
Je pourrais aussi bien dire que je suis BDSM-fluide, c’est-à-dire que je m’adapte assez facilement à la personne avec qui je pratique… Même si le terme est moche, ça décrit bien le côté vivant, sans a priori, qui à mon sens contrebalance un peu les inconvénients liés au fait d’avoir une fesse sur chaque chaise.
Dans un sens, j’envie un peu les gens qui se sentent, au moins en apparence, dominants ou soumis sans aucune ambiguïté. C’est qu’il y a l’air d’y avoir chez ces personnes une forme de certitude dans le désir, que je ne possède pas souvent et qui parfois me manque. Etre switch serait-il une manière d’essayer de faire de mes doutes une force ?
Je suis switch, et c’est difficile de dire d’où ça me vient… Si j’essaie de faire un peu d’introspection, il me semble que ma sexualité puérile et adolescente s’est plutôt construite sur des fantasmes de soumission, mais cela a été très fortement remodelé par la suite. Je n’exclus pas du tout que mon côté dominateur ait été assez largement insufflé par des injonctions sociétales : être un homme, ça veut dire être puissant, prendre les choses en main, maîtriser la situation. Et puis, la pornographie que je suis allé chercher pour m’aider à construire cet univers érotique quand même assez particulier (et dont j’ai longtemps eu honte) ne me proposait que des situations de soumission féminine, et je les ai adoptées sans l’ombre d’une hésitation.
Cette pression sociale est colossale, et à mon avis souvent déterminante, bien qu’inconsciente. Rien que pour ça, j’ai de l’admiration et de l’affection pour les hommes qui se soumettent et pour les femmes qui dominent : ça me semble courageux de tenir ces positionnements qui vont à contre-courant des rôles que la société nous enjoint à jouer. Etre switch me permet alors de satisfaire à l’occasion mon penchant pour la subversion sociétale, à moindres frais…
Plus sérieusement, j’apprécie la proposition d’Alexandre Lacroix, qui suggère « d’organiser la circulation du pouvoir » dans la sexualité, par exemple en alternant les postures de domination – dans une optique de déconstruction des injonctions liées au système patriarcal (écouter par exemple : https://www.arteradio.com/son/61672389/doit_on_apprendre_faire_l_amour).
Dans le même ordre d’idées, je constate que j’ai plutôt envie de soumettre des femmes que j’identifie comme puissantes, et qu’à l’inverse le fait de m’offrir renforce la sensation de ma propre puissance : paradoxal, non ? Mais pour qu’il y ait domination et soumission, il faut bien un « matériau », et celui-ci est produit par l’épaisseur de personnalité et par la densité physique, à mon avis en tout cas.
Je suis switch, et ça me semble un peu difficile à dire. Sur ce site, je veux dire. La plupart des personnes inscrites se déclarent dominatrices ou soumises, et j’y perçois un sentiment diffus qu’être switch c’est un peu louche, c’est un truc de débutant-e, de personnes qui n’ont pas encore choisi leur camp. Sur la base de ce que j’explique de ma psyché un peu plus haut, d’aucuns diront sans doute que je suis une sorte de soumis inavoué, refoulé, et qu’un de ces jours je ferai mon coming-out. Et je ne suis pas spécialement pressé de leur donner tort ou raison, ça me convient de cheminer.
Je pourrais éventuellement dire que je suis « dominateur par empathie », c’est-à-dire que ce qui me plaît dans la posture Dom, c’est de faire vivre à ma partenaire une expérience de soumise que j’imagine délicieuse, parce que je m’imagine en train de la vivre. Mais justement, c’est plus compliqué que ça : mes désirs se sont si fortement entremêlés, et depuis si longtemps, que je ne me satisferais probablement pas de me définir uniquement en tant que soumis, toute une partie de moi serait amputée.
Se définir en tant que « renverseur », c’est donc aussi revendiquer le droit à ne pas figer les choses, dans un monde où on se retrouve vite assigné-e à une fonction unique, où les perspectives d’évolution sont minces. On pourrait dire que ça revient à ne pas trouver le courage de choisir. Pour ma part je préfère penser que c’est une manière d’avoir le courage de garder ouvertes les perspectives !
Je suis switch, facile à dire… mais peut-être difficile à faire ? Comment s’y prend-on, en pratique, est-ce qu’on échange les rôles tous les jours, toutes les semaines, tous les ans ? C’est souvent soit trop long, soit trop court, comme le décrit la narratrice de ce podcast très instructif : https://www.youtube.com/watch?v=uxCj249zCcU
Alors, alterner au sein d’une même séance, d’un rapport sexuel ? Il faut savoir faire preuve d’une certaine souplesse, et ça exclut peut-être les pratiques trop « engageantes »… Mais pour l’instant c’est ça qui fonctionne le mieux pour moi, et il peut y avoir un aspect « revanche » qui ne manque pas de piquant : profite bien du moment où tu as l’ascendant, et méfie-toi de ce qui t’arrivera après !
Et puis, ça suppose de pratiquer avec une personne switch également, et là c’est un peu limité en ce qui me concerne. Mon amoureuse a un vrai côté dominant, que j’essaie de l’aider à assumer, mais elle se trouve vite mal à l’aise en tant que soumise, si bien que mon côté « pervers », mon désir de la pousser à sa limite est souvent frustré. J’avoue que je ne sais pas trop quoi faire de ça pour l’instant, j’espère que ça pourra évoluer, et je ne m’interdis pas de pratiquer (sans relation sexuelle) en-dehors du couple en attendant.
Bref, je suis switch, et j’invite tous-tes les switchs du monde à clamer avec moi, très vite et plein de fois d’affilée : « je suis switch ! »
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P.S.: Grand merci à @La Louve de m'avoir fait découvrir les ressources partagées dans cet article !
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