Méridienne d'un soir
par le 04/03/20
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Aux dernières heures de la nuit, quand elle est encore noire; avant l'aube, Juliette reparut.
Rares étaient les soirées où elle n'éprouvait pas l'irrésistible plaisir de maltraiter ou d'user
de sa jeune soumise. Elle alluma la lumière de la salle de bains, en laissant la porte ouverte,
faisant un halo de lumière sur le milieu du lit, à l'endroit où le corps de Charlotte, nu et attaché,
déformait les draps de soie, recroquevillé et contrainte; comme elle était couchée sur la droite,
le visage vers la fenêtre, les genoux un peu remontés, elle offrait à son regard sa croupe pâle
sur la soie rose.
Il lui parut naturel de la préparer ainsi dans sa condition d'esclave marquée et fouettée afin qu'elle fut prête.
Juliette eut soin à plusieurs reprises de lui renverser les jambes en les lui maintenant en pleine lumière pour
qu'elle pût la voir en détail; sur son ventre lisse, le tatouage portait en toutes lettres qu'elle était sa propriété.
Charlotte gémit plus d'une heure sous les caresses de sa maîtresse; enfin les seins dressés, elle commença
à crier lorsque Juliette se mit à mordre lentement la crête de chair où se rejoignaient, entre les cuisses, les
fines et souples petites lèvres.
Elle la sentait brûlante et raidie sous ses dents, et la fit crier sans relâche, jusqu'à ce qu'elle se détendît d'un seul
coup, moite de plaisir; Juliette était aussi attirante et hautaine dans le plaisir qu'elle recevait, qu'inlassable dans ses
exigences. Ni le plaisir qu'elle avait pu prendre la nuit ni le choix qu'elle avait fait la veille n'influaient sur la décision.
Charlotte serait offerte, dans les pires conditions auxquelles elle serait confrontée.
Qu'à être offerte elle dût gagner en dignité l'étonnait; c'est pourtant de dignité qu'il s'agissait; sa bouche refermée sur
des sexes anonymes, les pointes de ses seins que des doigts constamment maltraitaient, et entre ses reins écartés
le chemin le plus étroit, sentier commun labouré à plaisir, elle en était éclairée comme par le dedans; se soumettre,
désobéir, endurer, alternances délicates auxquelles elle ne voulait plus se dérober; l'abnégation d'elle même qu'elle
conservait constamment présente.
Le lendemain, elle fut mise à l'abattage. On lui banda les yeux avant de la lier à une table, jambes et bras écartés.
Juliette expliqua seulement aux hôtes invisibles que sa bouche, ses seins et particulièrement les orifices de son corps
pouvaient être fouillés à leur gré; des hommes s'approchèrent d'elle; brusquement des dizaines de doigts commencèrent
à s'insinuer en elle, à la palper, à la dilater. Juliette interrompit la séance qui lui parut trop douce.
Elle fut détachée pour être placée sur un chevalet; dans cette position infammante, elle attendit quelques minutes avant
que des sexes inconnus ne commencèrent à la pénétrer.
Elle fut fouillée, saccagée, malmenée, sodomisée. Elle était devenue une chose muette et ouverte. Puis elle fut ramenée
dans le salon où les hommes attendaient déjà son retour. Les yeux de nouveau bandés, nue droite et fière, Juliette la
guida vers le cercle d'hommes excités et ce fut elle qui s'agenouilla pour prendre leur verge dans sa bouche, l'une après
l'autre, jusqu'à ce qu'ils soient tous parvenus à la jouissance et se soient déversés sur son visage ou sa poitrine offerte.
Souillée de sperme et de sueur, on l'envoya se laver; la salle de bain était vaste et claire. Juliette la rejoignit pour assister
à sa toilette intime; elle était accompagnée de deux hommes; avant qu'elle ait eu le temps de se doucher, ils urinèrent sur
elle en l'éclaboussant chacun d'un jet dru et tiède; elle tourna sur elle-même afin que chaque parcelle de son corps reçoive
leur ondée.
Après un minutieux nettoyage, sa maîtresse lui ordonna de s'habiller pour aller dîner; nous allâmes dans un club échangiste
pour achever la soirée; outre son harnais et une ceinture de chasteté, Charlotte portait un bustier en cuir, des bas noirs et
une veste en soie de la même couleur laissant entrevoir son intimité; un collier de chien ciselé de métal argent serti d'un
petit anneau destiné au mousqueton de la laisse donnait à sa tenue un bel effet; Juliette l'amena en laisse jusqu'au bar.
Elle la fit monter sur une table haute où lui fût administrée une violente fessée qui empourpra ses reins; un esclave mâle fut
requis pour lécher et apaiser sa croupe; on glissa sur sa tête une cagoule emprisonnant la nuque et aveuglant ses yeux, ne
laissant passer l'air que par une ouverture pratiquée au niveau de la bouche de façon à ce qu'elle soit offerte; un homme lui
baisa la bouche, sa gorge lui servant d'écrin; excité par le spectacle de la fellation, un autre décida brusquement d'utiliser
ses reins; il s'enfonça en elle sans préliminaire pour faire mal. Comment éprouver la satisfaction insane d'offrir son corps ?
Le souhait de Charlotte est d'aller toujours jusqu'au bout de ses fantasmes, au-delà des désirs de Juliette.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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L'abattage n'est-il pas une souillure extrême ? Sans doute est-ce la raison pour laquelle j'y suis réticent. Le respect de la femme qui se livre est indispensable, du moins pour moi.
J'aime 06/03/20
wouau..je suis toute émoustillée de lire ces lignes!! Merci !
J'aime 16/03/20
jeuxpiquants
Superbe et excitant
J'aime 19/04/20