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par le 22/05/13
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D'un fantasme à une réalité
il faut peu de chose
juste un homme, un Maître, juste Lui


c'est le soir, la nuit est tombée, je marche dans une rue que je ne connais pas
je sais que je dois vous attendre là, le temps passe, a chaque bruit je sursaute
j'ai la gorge sèche, le cœur qui bat a tout rompre
a 21h00 précise je m'arrête de marcher, je m'assois a même le sol
et j'attends, tête baissée
j'entends des pas, ils s'arrêtent tout prés de moi
je sens une  main qui glisse sur ma nuque, je sens sur mon cou
se glisser un collier, il est installé sans ménagement, serré bloqué
je ne bouge bas, je sens que vous me bandez les yeux
vous repartez et  je sens que cela tire, j'ai non seulement un collier, mais une laisse y est attachée
je me redresse, et vous suit, je traine un peu, je résiste, mais d'un main ferme vous me remettez
dans le rythme de vos pas, et je suis,
a chaque fois que mes pas me mène dans la mauvaise direction, je ressens un coup sec
et j'aime çà, j'aime a flirter avec la désobéissance, et la j'en rajoute, j'ai besoin de vous tester,
la claque retenti magistrale, elle me coupe le souffle, mes oreilles sifflent, je sent la chaleur envahir mon visage, je sais maintenant que vous ne tolèrerez aucune désobéissance
Nous entrons dans un hall, des escaliers, je monte avec peine, vous êtes derrière moi,
je vous ressent, je vous devine, je feinte ce qui me permet de m'agripper a vous
de vous toucher, de sentir votre parfum, vous n'êtes pas dupe
vous me connaissez mieux que quiconque,
nous arrivons enfin, vous ouvrez une porte, nous entrons
« A genoux », j'obéis à la seconde, vous enlevez ma veste
« tends tes mains », j'attends, le temps passe
vous vous mettez à l'aise, je sens que l'on pose quelque chose dans l'une de mes mains
« allume là », c'est une cigarette et un briquet
délicatement, je l'allume, je profite de cette bouffée car c'est votre cigarette
vous me la reprenez, je vous entend marchez et fumer
« tends les mains en avant, paume vers le ciel , ouvre la bouche et tire la langue »
et je reste là,
vous vous approchez
« rentre la langue et avale »
j'obéis, l'odeur de cendre envahie ma bouche, mais j'avale cette cendre
vous terminez sa cigarette comme cela , et retirer mon bandeau
« regarde moi »
mon regard plonge dans le votre, j'ai toujours les mains tendues
vous posez votre cigarette dans une de mes paumes
« écrase là », je referme l'autre paume dessus fermement, je frotte mes mains l'une contre l'autre
pour atténuer la douleur,
mais en aucun cas mon regard n'a quitté le votre
5 personnes aiment ça.
chipie54
Texte bien écrit, mais le tabac...beurk!
J'aime 22/05/13