#
par le 15/06/20
766 vues

Ma vie de soumise

Chapitre 17 : Samedi 8 Samedi après-midi.

J’arrive en même temps que s2 chez notre Maître. Nous sommes fébriles avec ce que nous devons annoncer à notre Maître. J’ai relu attentivement le contrat me liant à mon Maître que stipule "L’un ou l’autre des partenaires pourra le détruire et stoppera de ce fait l’engagement".

J’ai contacté s2 et elle m’a confirmé que cette clause figure également dans son contrat.

Nous nous sommes rencontrées dans la semaine et je lui ai annoncé le désir que j’avais de quitter mon Maître si elle en faisait autant. Je lui ai avoué que je l’aimais et nous sommes tombées d’accord pour rompre le contrat.

Notre Maître nous accueille, il est habillé. Carole, habillée également, est assise dans un fauteuil. Je viens avec s2 embrasser les paumes de notre Maître. Il s’adresse à nous deux : - Restez habillées et asseyez-vous dans le canapé, j’ai des choses à vous dire. Nous ripostons :

- Nous aussi, Maître.

- Je vous écoute.

Je prends la parole et explique à notre Maître la décision prise par s2 et moi. Il arbore un large sourire. Nous sommes soulagées. Il répond :

- C’est parfait. Je vais me marier avec Carole et elle a exigé que je rompe avec mon passé de dominant.

Elle veut que je lui sois fidèle. Nous pouvons donc considérer que les deux contrats que j’ai avec vous sont caducs.

- Merci, Maître. Je m’appelle Jérôme.

- Merci, Jérôme.

- Merci, Florence et Laurence.

Il s’approche de nous et nous embrasse amicalement.

- Puis-je vous demander pourquoi vous avez pris cette décision simultanément ?

- L’amour.

- Je vois.

S2 enlève son collier et je quitte mon boléro. Nous saluons Carole puis nous partons de chez Jérôme. Nous arrivons chez moi, à la fois désemparées de ne plus avoir de Maître et libres de nous aimer sans en référer à personne. J’ai vingt-deux ans, Laurence a dix-huit ans. Elle est étudiante, je vis seule et je suis indépendante financièrement. Laurence pourra venir chez moi quand je le voudrai. Nous projetons de nous présenter à nos parents respectifs. Nous avons envie de revendiquer notre bisexualité et notre amour. Laurence reste avec moi ce soir. Nous allons nous coucher dans le même lit. Mais notre amour ne changera pas la relation que nous avons, je resterai sa Maîtresse, elle restera ma soumise. Laurence m’appartient donc exclusivement.

 

FIN

1 personne aime(nt) ça.
Le maître des fouets
Clap de fin ! dommage une belle histoire bien narrée !
J'aime 15/06/20
Temps06
Oui dommage
J'aime 04/07/20
Temps06
Merci pour ces recits
J'aime 04/07/20