FemmeFemelleEsclave
par le 12/04/21
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Je sais que mon propos pourra sembler naïf, "bisounours", dépassé à certain(e)s
Mais je m’en fous.
J'ai été éduquée dans le respect de moi-même et des autres.
Sans considération de leur sexe, de leur race, de la couleur de leur peau, de leurs croyances ou non-croyances, de leur préférences sexuelles et de la façon dont ils/elles les vivent.
J'ai toujours aimé, dans la vie, confronter ma vision des choses avec celle des autres.
Comme j'ai besoin d'un "autre" lorsqu'il s'agit du sexe.
J'ai besoin des autres ou d'un autre que je sais différents de moi, justement parce qu'ils sont différents de moi.
Mais avec qui je partage les mêmes valeurs, fondées sur le respect de nos altérités, conscients que ce qui nous rapproche dépasse ce qui nous sépare.
Parce que les autres, ou "l'autre" quand il s'agit de toi, Maxime, ce sont ceux, c'est toi Maxime, qui me permettent de m'enrichir de nos différences.
Alors, quand je vois monter la haine de l'altérité, le séparatisme, les réunions « non mixtes » réservées aux seules femmes, aux seuls « non blancs » et qui excluent les « autres », je suis mal à l’aise.
Parce que je ne me reconnais pas dans ce monde qui émerge où "l'autre" n'est plus vu comme source d'enrichissement réciproque mais devient objet d'invectives et de haine.
________________
Et je ressens encore plus fort ce besoin que j’ai de toi, Maxime.
De ton « altérité » d’homme, qui nous différencie l’un de l’autre, mais que transcende tout ce qui nous unit.
Alors, merci à toi, d’être cet « autre » dans lequel je me reconnais.
Et qui me permet en dépit de ces autres « autres » de continuer d’avoir confiance en demain.
Et en toi.
15 personnes aiment ça.
FemmeFemelleEsclave
😇merci Sweethell. Mais pourquoi cela prend il une autre dimension à vos yeux du fait que je sois soumise?
J'aime 13/04/21
FemmeFemelleEsclave
@malestelle. J’ai envie de vous répondre par une autre question. Pourquoi voir en l’autre (et dans mon cas, l’homme 🙃) un ennemi? Je préfère voir en lui mon semblable. Et lever le poing avec lui plutôt que contre lui.
J'aime 13/04/21
FemmeFemelleEsclave
@sweethell. Ravie d'avoir pu contribuer à "soulager votre regard". Pas simple, je vous le concède, de s'assumer comme homme aujourd'hui. Mais en même temps, s'assumer comme on est, sans se soucier de ce que pensent ceux qui nous veulent nous enfermer dans des cases, ce peut être une aventure merveilleuse quand on partage l'essentiel. Je crois que quelle que soit la "posture" que nous adaptons dans l'intimité, nous restons d'abord des individus, avec leur histoire, leurs vécus, leurs choix. Libres et égaux en droits. Et mon goût pour la soumission, en certaines circonstances, je ne l'ai jamais vécu comme une contrainte, mais comme un choix, un besoin que je porte en moi. Alors, même si je sais que je ne serais jamais une soumise carpette, je sais aussi que ce n'est pas ce que mon mec/Maître attend de moi. Au contraire. Alors, ne désespérez pas. Toutes les femmes ne sont pas dans la misandrie. Heureusement. Pour vous et aussi pour nous.
J'aime 13/04/21 Edité
Lady Spencer
Le féminisme ne devrait pas être un mouvement CONTRE les hommes, mais un mouvement POUR les femmes. Parce que misandrie, misogynie, androphobie, ces peurs et haines là sont des sexismes que femmes et hommes se jettent au visage. Quel gâchis !
J'aime 13/04/21 Edité
FemmeFemelleEsclave
Vous savez que nous pensons la même chose, chère Lady 1f642.png @sweethell. J'utilise "posture" parce que je n'ai pas pas trouvé mieux. Et entre guillemets. Pour ce qui est du "je" cela va faire trois ans bientôt que j'ai appris comment le changer en "nous" Quant au "jeu", je l'ai longtemps utilisé, parce que cela correspondait à ce que je vivais à l'époque. Mais aujourd'hui, je ne l'utilise plus. Parce que je ne joue plus. Et surtout que je ne veux pas "jouer" avec lui.
J'aime 13/04/21 Edité
En fait je crois qu'il y a pas mal de malentendus du fait que pas mal d'entre vous ne connaissent pas les milieux de lutte. Je vous recommande cet article très bien fait qui traite de la nécessité de cet outil politique d'organisation qu'est la non-mixité : http://www.slate.fr/story/146466/non-mixite-rokhaya-diallo L'idée n'est pas de se "séparer" pour toujours des personnes qui incarnent la domination (hommes, personnes hétéros, ""blanc·he·s"", bourgeoisie, personnes valides etc.), comment pourrait-on? C'est juste qu'à quelques occasions, dans un contexte précis et clos dans le temps, il est préférable de se retrouver dans un espace "safe", où la parole pourra se libérer sans auto-censure, sans crainte d'heurter les sentiments de ces personnes. Un exemple type serait les échanges entre victimes de violences sexuelles : vous imaginez bien que pour des femmes ayant survécu au traumatisme d'avoir été violentées par des hommes, il sera difficile, douloureux parfois, de parler de ce sujet en présence d'hommes. D'autant que souvent, dans les milieux militants, les hommes (tous universalistes soient-ils) gardent des réflexes découlant de leur statut de dominant : couper la parole, ne pas écouter l'interlocuteur·ice, attaquer ou rabaisser l'autre, rapporter le sujet à sa propre petite personne, minimiser les sentiments de l'autre, etc. Voilà des éléments de réponse pour apporter de la nuance dans ces discours. Les personnes qui s'organisent en non-mixité ne sont pas les "racistes" ou "sexistes" que beaucoup imaginent. En fait elles sont précisément l'inverse.
J'aime 13/04/21 Edité
FemmeFemelleEsclave
@WenstonSlave. Merci tout d'abord de nous faire partager votre point de vue. Même si, vous vous en doutez, je ne le partage pas. Chacun est libre et légitime dans ses convictions. Et je respecte les vôtres, aussi légitimes in fine que les miennes. Mais pour moi, les "groupes de luttes (ou de parole) non-mixtes", et autres instruments venus d'outre Atlantique ne correspondront jamais ni à ma culture ni à ma vision de ce qu'est "lutter" et encore moins à la manière dont je me définis par rapport aux autres. Quant aux sources que vous citez, elles ne sont pour moi que le reflet parisien de cette idéologie que je combat. Directeur actuel de slate.fr : JM COLOMBANI, ex Directeur du Monde, dont je me suis finalement résignée à résilier l'an dernier l'abonnement que j'avais souscris il y a plus de 10 ans, justement à cause du décalage entre leurs positions et les miennes. Quand je me suis reconnue dans un article stigmatisant les "laïcardes". Quant aux autres actionnaires, 15% Slate.com et 35% le Washington post plus quelques personnes physiques aisées représentant la "bien pensance de gauche" Et, pour qu'il n'y ait d'ambiguïté pour quiconque, non, je ne suis pas Rassemblement National et ne voterai jamais pour eux (même si je respecte et comprends parfois ceux et celles qui votent pour ce parti). _______________ Je me contente d'être moi et d'essayer de penser par moi-même. Avec parfois la nostalgie des mots d'un autre auxquels je continue de croire et qui sont hélas redevenus d'une brûlante actualité. "Sachons nous abstenir des mots qui blessent, qui déchirent, des actes qui lèsent, de tout ce qui serait déchirement fratricide. Les uns et les autres, même séparés, restons des frères qu’aura séparés une querelle cruelle qu’un foyer commun pourra encore réunir." C'était il y a un siècle. Au Congrès de Tours. Il s'appelait Léon Blum. Et "frère" pour lui était évidemment à prendre dans son sens générique, ouvert à tous et toutes. Sans considération de sexe ou de race 1f642.png
J'aime 13/04/21 Edité
FemmeFemelleEsclave
Et surtout, puisque vous êtes inscrit depuis peu, bienvenue à vous. Parmi nous.
J'aime 13/04/21
FemmeFemelleEsclave
@Malestelle. Je n'étais pas inquiète vous concernant, rassurez-vous. Quant aux questions que vous posez, je n'ai pas les réponses hélas. Mais je pense aussi que les choses sont peut-être en train de bouger, parce que nos points de vue sont quand même partagés par beaucoup. Ne serait-ce qu'ici. Et qu'en continuant de croire que oui, ce qui nous rassemble est plus fort que ce qui nous sépare, nous pourrons peut-être y arriver. Parce que même si j'aime bien Renan, je reste plus optimiste que lui quand il écrivait que "la bêtise humaine est la seule chose qui donne une idée de l’infini". Je pense même que s'agissant des mecs, pour certains du moins, il avait tort 1f642.png
J'aime 13/04/21 Edité
@FemmeFemelleEsclave Merci à vous, et surtout merci d'avoir pris le temps de répondre et avec tant de politesse. Je ne suis pas d'accord que la lutte sociale vienne d'Outre-Atlantique. Selon moi les personnes qui dénoncent les injustices, les inégalités, les violences sexistes, racistes, validistes, LGBTQIA+phobes, ne sont pas le problème. Il ne faut pas tirer sur le messager ou sur l'ambulance. Pour ce qui est des médias et de la poignée de milliardaires qui les possèdent, c'est malheureusement le cas pour à peu près tous les médias non indépendants. C'est juste que j'estime beaucoup le travail de Mme Diallo et qu'elle y explique limpidement que cette façon de s'organiser ne date pas d'hier. Surtout, la non mixité militante (temporaire et ponctuelle, stratégique je le répète) n'existe qu'en réponse à la non mixité politique et économique des partis, des institutions, des élus, des entreprises (qui elle, est pérenne, inflexible, systémique). Je pense sincèrement que les personnes qui veulent d'un monde plus juste, plus équitable, où tout le monde a les mêmes droits, où personne n'est discriminé d'après un statut social, ce sont les personnes les plus fraternelles que vous trouverez. Les personnes qui les trouvent indésirables et partisanes, à mon avis, sont les vraies fratricides...
J'aime 13/04/21
FemmeFemelleEsclave
Je doute que je parviendrais à vous convaincre, WenstonSlave 1f642.png. Et au demeurant, peu importe. Je ne pense pas que la ségrégation la non mixité, les réunions interdites aux blancs par essence colonialistes, aux mecs par définition adeptes du patriarcat le plus arriéré quand ce n'est pas violeurs par "essence" sont le meilleur moyen d'avancer. En d'autres temps, et un autre lieu, cette exclusion de l'autre parce que différent, ça s'appelait l'appartheid. Et les plus belles pages à ce sujet dont je me souvienne ont souvent été écrites par des blancs. Pas toujours, mais André BRINK et d'autres que certain(e)s feraient bien de relire n'était pas " de couleur", pour user du vocabulaire "politiquement correct" aujourd'hui à la mode. Après, au delà de nos divergences sur les moyens, l'essentiel est que nous nous rejoignions sur le fond. L'aspiration à un monde où chacun trouverait sa place. Celle qu'il/elle aura voulu. Au plaisir donc de continuer à partager nos différences de point de vue.
J'aime 13/04/21 Edité
FemmeFemelleEsclave
Quant aux "décolonialistes" et aux mots qu'il est désormais "interdit" d'utiliser, cela me fait penser à Schweitzer qui en son temps qualifiait les personnes de couleur de "nègres", ce qui ne l'a pas empêché bien qu'il fût sujet allemand de choisir le Gabon, colonie française, plutôt qu'une colonie du Reich de l'époque pour y construire son hôpital. Ce qui lui valut des années plus tard de recevoir, comme citoyen français, le prix Nobel de la Paix. Lui aussi, pour ceux qui lisent l'allemand, mériterait d'être relu par certains. Evidemment pas pour sa manière anachronique de qualifier les "personnes de couleur" mais pour ce qu'il appelait "Die Ehrfurcht vor dem Leben" (le respect de la vie) et son indignation devant la souffrance. Quelle que soient les victimes. Je sais, entre Malraux, Camus, Bernanos, Blum,Gary, Zola et autres Hugo et maintenant Schweitzer, mes références sont rarement dans l'air du temps. Mais j'aime bien mon côté parfois anachronique 1f642.png En tout cas je préfère leur façon de voir les hommes (au sens générique) à celle de Mme DIALLO.
J'aime 13/04/21
FemmeFemelleEsclave
Chère Sabrina, Je regrette souvent que vous interveniez trop peu sur ce site. Parce que dans les échanges que nous avons pu avoir, j’ai toujours aimé votre façon de voir les choses, la vie, votre relation avec les autres. Mais pour cette fois, je ne partage votre point de vue. Que des personnes ayant les mêmes goûts, les mêmes préoccupations se retrouvent entre elles n’est pas le problème. Il existe bien des associations de bretons, d’alsaciens, de joueurs de pétanque et même de femmes avocates. Ce n’est pas là le problème. Ce que je n’aime pas, ce sont ceux et celles qui excluent. Je sais que je n’ai pas grandi en banlieue. Que j’ai toujours fréquenté les lycées des beaux quartiers. Que je ne suis pas noire ni immigrée. Je n’ai jamais été victime de propos homophobes ou anti lesbiens, et pour cause. Et j’ai la chance de faire un métier qui me permet d’être indépendante. Suis-je pour autant illégitime à exprimer mon inquiétude face à ce que j’observe autour de moi et à regretter une évolution de nos sociétés où le dialogue devient de plus en plus compliqué? Où chacun(e) parce ce qu’il se « ressent » victime ou différent rejette la parole de l’autre ou lui dénie le droit même d’exprimer un point de vue différent ? J’ose espérer que non. _______________ J’ai souvent été aux États Unis. A titre privé parce que j’aime bien ce pays ou pour des raisons professionnelles. Mais j’y ai vu aussi les ravages grandissants de ce type de fonctionnement, bien avant l'élection de Trump. Émerger une société où chacun se replie sur soi-même, sa communauté, sa race, sa religion, son genre. Alors, non, je n’ai pas envie de ce vivre dans ce monde là. Et je continue de rêver qu’il existe d’autres possibles. Avec toute mon amitié, que je vous garde évidemment intacte.
J'aime 15/04/21
@FemmeFemelleEsclave Mais en fait les victimes des oppressions systémiques sont réellement victimes, ce n'est pas juste une question de "ressenti" (en fait même si on ne se "sent" pas victime ça n'empêche pas de l'être), et réduire ça à un hobby entre la pétanque et la danse folklorique c'est ultra-insultant. On parle de l'oppression qui tue, par les armes ou par la détresse psychique et la dépression, qui étouffe littéralement et symboliquement, on ne parle pas d'un petit club de gens qui "s'amuseraient" à se retrouver autour des horreurs qu'iels vivent chaque jour dans un monde qui les rejette. Les Etats-Unis sont un très bon exemple. Les fondements mêmes de ce pays sont l'esclavage, l'humiliation, la destruction et l'extermination des personnes et des cultures que la classe possédante blanche a affublé de "races" qu'elle a considérées comme inférieures et indignes du respect qu'elle réservait à ses pairs. Le port d'armes autorisé par le second amendement de leur constitution visait à garantir le droit aux personnes blanches (propriétaires) de s'armer et lutter contre les populations natives récalcitrantes, les esclaves noir·es en fuite et les éventuelles émeutes de blanc·hes pauvres. C'est à la lumière de cette histoire longue d'oppression, constellée de lynchages populaires et d'interdictions ségrégationnistes, que l'on comprend l'état de la société qui a vu (et reverra) l'élection de Trump à la présidence. Les personnes (plutôt blanches il faut le dire) qui ne voient pas ça découvrent du jour au lendemain que les personnes racisées semblent "insatisfaites" de leur statut subalterne dans cette société, et plutôt que d'en chercher les causes profondes, visibles comme invisibles, éclatantes comme pernicieuses, ces personnes en déduisent que ce sont les personnes qui protestent qui sont indésirables, désobligeantes. Cachez ces opprimé·es que je ne saurais voir! La ségrégation, le repli sur soi, c'est d'abord et toujours celui des groupes dominants. Et je le sais car je suis un homme cisgenre hétérosexuel, blanc, baptisé catholique, d'origine française, petit bourgeois. Toute ma jeunesse j'ai été éduqué à penser que j'étais la mesure de toute chose, le standard d'après lequel on évalue le reste du monde. J'étais toujours le "je", et tout ce qui n'était pas moi était l'altérité. Sauf qu'un jour on grandit, et on réfléchit un peu, et on voit au-delà de la clôture de sa résidence pavillonnaire.
J'aime 15/04/21
Pierre Louis
Et c’est pour cela @WenstonSlave que la seule planche de salut passe la fraternité et l’éducation. Lorsque vous exprimez l’idée qu’ « en fait même si on ne se "sent" pas victime ça n'empêche pas de l'être », (mais je lis peut être cette idée à l’envers) je répondrais que seule la personne concernée a la faculté de se dire victime ou non. Il ne devrait pas appartenir à un groupe de décréter qu’untel est victime et tel autre non. Et c’est ce qui se passe dans les faits. Que des victimes s’associent pour partager une (mauvaise) expérience, c’est parfaitement sain. Qu’un groupe ayant des ambitions lobbyistes, associe un groupe de personnes partageant une même particularité mette tout le monde dans le même panier sous le qualificatif de victime, c’est au mieux affligeant. Il y’a, dans chaque groupe (mais plus certainement en dehors) des personnes qui sont capables d’accepter les différences et les points de vue des autres, elles sont de fait muselées, n’ont pas le droit de citée, parce que précisément ces groupes ne le tolèrent pas. Ceci est également valable pour le groupe des « homme cisgenre hétérosexuel, blanc, baptisé catholique, d'origine française, petit bourgeois » - j’en suis aussi – Et c’est précisément ceci qu’il faut changer. Par l’éducation et la fraternité. Pas par le repli sur soi et la stigmatisation de l’autre. Savoir d’où l’on vient, d’où l’autre vient est une condition pour savoir où l’on va, ou vers où il faudrait aller. Expérience de la fraternité devant le lycée avant un contrôle de math, au petit matin (les noms ont été changés) : Dalmindo à moi : hé, le rital, encore à trainer ? Moi : Salut l’portos. Kamel : Alors les métèques, les maths, vous l’sentez ? Mans : toujours ces étrangers qui viennent manger l’pain des francé (la faute est volontaire) Mans en tant que réunionnais était de fait français depuis plus longtemps que chacun d’entre nous. Pas une once de méchanceté dans ce dialogue, qui aurait pu choquer n’importe quel passant, juste le fait (Despogien) que ce soit un métisse qui affirme cela à 3 blancs. Aujourd’hui, il y’aurait peut-être 3 groupes. Nous, on est toujours potes, plus que jamais. Et on a mal à notre fraternité.
J'aime 15/04/21
FemmeFemelleEsclave
@WestonSlave. Pierre Louis a répondu mieux que je ne saurais le faire. Et j'adore son exemple 1f642.png Autant que j'aime la Réunion. Mon propos, avec mon exemple des bretons ou des avocates n'était évidemment pas de choquer. Nous ne sommes pas (encore ?) les Etats Uni. Nous avons une autre culture, une autre histoire, un autre passé. Alors, même si nous avons connu nous aussi nos heures sombres, cela ne justifie pas à mes yeux que l'on importe leur conception de ce qu'est l"autre" ou leur vision du monde. Le premier territoire à l'époque colonisé à rejoindre la France libre était gouverné par quelqu'un qu'on qualifierait sans doute aujourd'hui de "traitre à sa race". Noir, né en Guyane et descendant d'esclaves. Il s'appelait Felix Eboué. Et j''aime à savoir qu'il repose au Panthéon. Alors, non, je ne me sens pas "coupable" de quoi que ce soit parce que bourgeoise, habitant Paris intra-muros, blanche et cisgenre. Coupable de quoi d'ailleurs ? D'être moi ? Et quand il m'arrive de défendre des "victimes", pro bono, parce que ce n'est pas mon champ d'activité "normal', elles se foutent bien de la couleur ma peau.
J'aime 15/04/21 Edité
FemmeFemelleEsclave
Merci Malestelle. Et évidemment à vous aussi, Sabrina et WestonSlave. De défendre un point de vue que je ne partage certes pas, mais pour la manière dont vous le faites.
J'aime 15/04/21
FemmeFemelleEsclave
Malestelle a tout dit : Toute société conditionne , et toute société connaît des individus qui s'en affranchissent. Après, mon post ne se voulait qu'on "coup de gueule", une réaction par rapport à des évènements, des évolutions que je pressens dans notre société et dans lesquels je ne me retrouve pas. Chacun son point de vue, sa façon de concevoir et de vivre les choses. L'essentiel est qu'il existe encore des lieux où l'on puisse les partager.
J'aime 16/04/21
Lady Spencer
Je prendrai le temps de tout relire car ce sujet est non seulement intéressant, mais surtout il est commenté intelligemment et respectueusement : et punaise, ça fait un bien fou ! Voir des thèmes bdsm ou pas, entrainer des pensées réfléchies et argumentées, c'est enrichissant et reposant. On peut ne pas être d'accord les unes avec les autres, on pose ses idées et on en discute . Cela semble sans doute bisounours d'écrire cela, mais c'est suffisant rare ici pour le souligner. Mes Dames et Mes Cieux (oui, je sais......) un grand MERCI à vous.
J'aime 16/04/21
FemmeFemelleEsclave
J'espérais clore le débat, sur ce qui n'était comme je l'indiquais qu'un "coup de gueule", mes réflexions, ma vision des choses, et vous venez de le relancer, chère Lady. Mais ce sera avec grand plaisir que je vous lirai 1f642.png Je sais, c'est pas bien d'être impatiente. Mais bon, chacun ses défauts. Même si j'en ai tout plein d'autres en plus :smile:
J'aime 16/04/21 Edité