Zuip
par le 20/10/23
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La punition

 

– Ça va, Marie ?

Elle est éplorée.

A genoux, nue, les fesses sur les talons, le dos droit mais les reins cambrés, cuisses serrées, elle écarte les bras tendus vers le sol, les paumes bien ouvertes vers le Maître.

Tête baissée. Ses longs cheveux pendent.

– Oui, Monsieur.

Elle vient d’être sévèrement corrigée.

Et cela fait déjà de longues minutes qu’elle tient la position. Offrant au Maître sa repentance.

Cela fait déjà de longues minutes que le Maître passe et repasse. S’arrête devant elle pour la contempler. La cravache à la main. Sans rien dire.

Et Marie craint.

 

Car le Maître l’a sévèrement corrigée. Sévèrement. Rudement. Violemment. Combien de fois la cravache est-elle tombée ? Combien de fois Marie a-t-elle été saisie par la frappe sèche qui à chaque fois l’ébranle, lui coupe le souffle, saisie par cette immense douleur qui l’envahit, la secoue de spasmes, fait que malgré elle, elle serre les poings, plie sous la violence du coup, en trépigne, en gémit et parfois en crie ?

Et toujours elle doit reprendre la position. Penchée sur la table, seins écrasés, les mains bien à plat de chaque côté de la tête, reins cambrés pour offrir sa croupe aux coups.

Et cette fois, le Maître n’a pas caressé ses fesses pour apaiser la douleur, il n’a pas posé sa main au creux de ses reins, il n’a pas tenu fermement sa nuque. Il n’a pas glissé sa main entre ses cuisses pour vérifier et se réjouir qu’elle est ouverte et trempée. Il n’a pas sorti sa bite pour l’enfiler par la chatte ou par le cul. Sauvagement, brutalement la prendre pour se vider de son foutre…

Il est resté dans la froideur et la distance.

C’est une punition et Marie le sait.

*

Cela fait plusieurs jours qu’il la caresse, la baise, l’encule, la branle, la corrige, la fesse : sans la faire jouir.

Sans cesse, il le lui dit :

– Tu ne jouiras pas.

Il la tient, il la maintient dans cet état.

Et malgré elle, elle obéit.

Il lui suffirait de se laisser aller. Quand elle est monte, sous sa langue ou sous ses doigts, quand il la baise ou qu’il l’encule. Il s’occupe d’elle. Plusieurs fois par jours. Mais dès qu’il la sent au bord de l’orgasme, toujours il lui dit :

– Tu ne jouiras pas.

Et il continue de la prendre, de la lécher ou de la caresser.

Elle en pleure de rage.

Même quand il la laisse seule, recroquevillée, vautrée dans le lit, après s’être vidé les couilles, elle en pleure de rage. Une main serrée entre ses cuisses. Une main, son poing. Elle frappe sa vulve. Elle voudrait se punir de son désir. Se punir de son ventre qui bouillonne. Se punir de cette chaleur qui la brûle. Elle n’en peut plus. Elle n’en peut plus.

Et c’est ainsi que son Maître l’a surprise en train de jouir. Seule. Dans les larmes.

*

Et maintenant, debout devant elle, la cravache à la main, le Maître la contemple.

 

– Ecarte les cuisses, lui dit-il.

Marie obéit. Ouvre les cuisses autant qu’elle peut.

Et la cravache se glisse, passe et repasse le long de sa fente. Le Maître ne cherche aucunement à la caresser. Simplement être là. Il affirme son droit. Appuie plus fort sur son clitoris. Glisse entre les lèvres. Remonte. Redescend. Marie tremble.

Est-ce le froid, le désir, la peur ?

Marie tremble.

Et la cravache insiste. Dans sa maladresse. Ne fait qu’attiser son désir.

 

Mais brusquement brutalement, le Maître lâche la cravache, sort son sexe dur, réunit dans une seule main les cheveux de Marie, et la tenant ainsi par sa tignasse, il lui fourre sa bite dans la gueule.

Il l’étouffe. Il l’asphyxie. Elle suffoque.

Toute sa bite qui envahit sa bouche. Sa bite au fond. Il la maintient. Là. Au fond.

Il ne se branle pas. Il ne cherche pas son plaisir dans la chaleur de sa bouche. Il ne se branle pas dans sa salive et sur sa langue. Il lui fout la bouche. Terrible irrumation.

 

Et quand il retire enfin sa queue, pour la laisser reprendre souffle, des filets de bave épaisse relient sa bite à la bouche.

 

Cela dure.

A peine a-t-elle respirer un peu, qu’il l’envahit à nouveau. Maintenant fermement sa tête, visage écrasé contre son ventre. Toute sa bite dans la bouche.

C’est une épreuve. Une épreuve qu’il lui impose.

La punition est méritée.

 

 

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Miss Laura-lie2Lo
Rude….😌 mais juste…. Une belle journée cher Zuip
J'aime 20/10/23
L'art de maintenir sa soumise dans la douleur de la frustration... Vous êtes impitoyable Mr Zuip ! Comme j'aime 1f60a.png
J'aime 20/10/23
Onemoon4lie
Un trait juste comme une main ferme un déroulé comme une intention bravo @siep
J'aime 22/10/23