Zuip
par le 09/11/23
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(Avertissement : certaines scènes, particulièrement émouvantes, peuvent heurter les personnes sensibles)

 

Il la veut.

Il la veut lovée contre lui.

Il la veut sous sa main.

Ce n’est pas une formule symbolique et rituelle pour dire le lien. Il ne la domine pas. Elle ne se soumet pas. Elle vient. Elle vient s’offrir. Elle vient pour souffrir. Pour avoir mal. Et en jouir…

 

Sous sa main. Quand il la prend de toute sa main dans son ventre.

Ils sont au corps à corps. Il la branle. Il la baise. Ils sont liés tous les deux par cette main dans son ventre ou dans son cul. Il la prend. Au cœur de son corps. Pour la faire jouir. La faire jouir encore…

 

Sous sa main. Elle est sous sa main quand il la caresse. Son cou. Sa nuque. Ses épaules. Son dos.

La toucher. La toucher. La caresser. Passer le dos de sa main sur ses seins.

Dans le désir de lui faire mal.

De planter ses griffes ou ses dents. Dans sa peau.

Et elle le sait. Elle en a peur. Elle l’attend. Cette douleur… Quand sa main se crispe sur son sein. Ecrase. Broie. Ils sont liés. Liés par cette douleur. Liés par leurs yeux. Elle se donne dans son regard. Elle l’implore. Elle supplie. Ils s’accrochent dans leurs yeux. Parce qu’il lui fait mal. Parce qu’elle en veut encore… Encore… Fort… Plus fort…

Et s’il lâche son sein, c’est pour frapper sa vulve. Et si instinctivement elle resserre ses cuisses, alors brutalement : « Ouvre »…. « Ecarte »…

Et elle s’ouvre et s’offre à la main qui tombe. Qui frappe sa vulve. Violemment. Sauvagement.

Elle n’est nullement dans l’obéissance. Elle est dans le désir. De sentir sa main qui tombe et frappe.

Ou la caresse. Simplement son clito. Très doucement. Très lentement. Il l’apaise. Il lui donne son plaisir. Il est le Maître de son désir.

 

Sous sa main. Elle est sous sa main. Dans ses bras quand il l’enlace. Sous sa main quand il la gifle. Quand il la tient par les cheveux, son visage si près du sien. Quand il laisse passer le temps. Elle comprend. Elle comprend que cela va tomber. Quand il se recule un peu pour assurer son geste. Elle attend la gifle. La, Les. Les gifles. Car il y en a plusieurs. Plusieurs fortes gifles. Sèches et nettes. Jusqu’à ce qu’il la voit trembler. Au bord des larmes. Alors vite sa bouche. Investir sa bouche. Envahir sa bouche. L’embrasser. Et elle l’enlace plus fort.

 

Sous sa main quand il la flagelle, la fouette, la corrige, la cingle. Au martinet sur sa croupe, sur sa vulve. A la cravache ou à la badine. La terrible badine. C’est une véritable correction. Il la frappe et la marque.

Ou quand il l’enchaine, nue, débout les bras levés, l’enchaîne aux crochets de la poutre. L’enchaine pour la fouetter. Nue. Terriblement nue. Plus que nue.

 

Il a murmuré à mon oreille : « Viens. Je vais t’attacher aux crochets… ». Comme une simple invitation. Une évidence sur le moment…

Tout commence par une douce et tendre préparation. Il place les larges bracelets en cuir noir autour de mes poignets. Les serre jusqu’au dernier cran, la petite barrette dans le dernier emplacement. Lentement, ils se resserrent autour de mes poignets… que je découvre alors si fins, et si fragiles. Sensation intime et troublante.

Le cliquetis des chaînes m’entoure et je ferme les yeux. Quelques maillons me frôlent, frais, doux, arrondis. Anneaux, mousquetons, crochets… l’installation se poursuit tranquillement. Concentration et silence. Comme pour une performance d’artiste qui se prépare à vivre un moment fort. Et unique. « Lève les bras. »

Il me faudra quelques secondes pour mettre à bas mes dernières réticences. Lever les bras, c’est se rendre. Ne plus pouvoir se cacher, se toucher, ni essuyer ses larmes ou sa morve. Et me voilà accrochée à la poutre. Non, je ne suis pas une femme condamnée, exposée en place publique, qui attend sa punition et se lamente. Non. Ni fière, ni honteuse. Ni courageuse ni apeurée. Juste… je me sens nue. Mes gestes sont empêchés. Mon cerveau ne pilote plus rien… Émotions et sensations sont aux commandes.

Désormais attachée, je veux jouir sans entraves. Instants magiques avant le saut dans le vide… Puis vinrent les premiers coups de fouet.

 

Et le fouet claque sur son dos, ses épaules, ses reins, ses fesses. Le fouet claque. Et il vient devant elle pour voir le visage qu’elle fait. Devant elle pour la toucher. Vérifier qu’elle mouille et s’ouvre sous le fouet. Devant elle pour la branler. Avant de revenir dans son dos. Et la fouetter encore…

 

Il la veut.

Il la veut dans la douleur.

Il la veut ouverte et trempée.

Il la veut dans son délabrement.

*

Elle est sous sa main quand il fourre violemment sa bouche. Il veut qu’elle tienne. Il lui impose sa bite. Il fourre sa bouche comme il fourre sa chatte ou son cul. Qu’elle subisse et qu’elle tienne. Et elle le veut. Qu’il en soit ainsi. Qu’elle en souffre. Qu’elle en bave. Qu’elle s’en asphyxie. Qu’il serre dans sa main son cou pour que ça lui soit encore plus pénible… Jusqu’à ce qu’il lui dise : « J’ai envie de pisser »….

Alors il se détend. Il prend son temps.

Qu’elle attende sa pisse chaude. Qu’elle le boive.

Il s’en émeut.

Ou bien, alors qu’ils sont en pleine conversation, debout, il lui dise soudain : « J’ai envie de pisser ». La saisisse par la nuque et la mène jusqu’à la salle de bain, contre la baignoire : « Tu me tiens la bite ? Ou je te pisse dans la bouche ? »

Il lui laisse le choix.

Le temps qu’elle réfléchisse son désir.

« Dans ma bouche » dit-elle.

Il s’en émeut.

Et encore une fois, elle le boit.

Ils sont dans cette intimité.

Dans cette intimité, quand, lovée sur ses cuisses, il dit : « Donne-moi à boire avec ta bouche ». Et  elle remplit sa bouche de Prosecco. Lui donne à boire le liquide frais. Plusieurs fois. La douceur de ses lèvres. La fraîcheur du vin. Elle lui donne à boire.

Ils sont dans cette intimité quand il l’accompagne aux toilettes. S’accroupit entre ses cuisses. Glisse une main sous sa vulve. La touche à peine. Attend qu’elle pisse. Sur sa main. De longs jets chauds. Cela fait plusieurs heures qu’elle se retient.

L’a-t-il fait jouir ensuite ?... Assise sur la cuvette des toilettes, cuisses écartées…

 

Sous sa main ?

Et aussi sous ses couilles. Qu’elle lèche, lèche, lèche. De sa langue humide.

Sous sa main ?

Et aussi dans ses yeux. Quand elle devient féroce pour le faire jouir….

 

 

Cela dure.

Des heures. Des jours.

Et s’ils se quittent, c’est pour se retrouver.

 

Il la veut.

Il la veut en larmes après qu’elle a joui.

Il la veut.

Et qu’elle en jouisse encore…. Encore… Fort… Plus fort…

 

(les scènes plus intimes, baises et enculades, ont été volontairement censurées)

11 personnes aiment ça.
Onemoon4lie
Intensément long et pervers tout y est abandon désir excès @zuip / bonne soirée à vous deux
J'aime 09/11/23
Désir de douleur ... Désir de douceur ... Choisir de s'abandonner... Se rendre... Se donner... Dans l'harmonie du moment et le déchainement des sens... Bravo Mr Zuip !
J'aime 09/11/23
LaLouve
Et bien, quelle plume. Quelle gamme...de l'amour et la violence. Chapeau bas. C'est rare, j'ai l'impression...
J'aime 12/11/23
Calamity
Oh Zuip ! Vénérable conteur 🙏🏻 quel plaisir de vous lire encore, encore !
J'aime 17/11/23
Du grand Toi...J'adore, j'en voudrais encore plus.
J'aime 16/01/24
sylvie35
Le style Zuip c'est comme le bon vin 🍷
J'aime 16/01/24