par le 24/04/24
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Châtiée, à cru et à cuirs - partie I

 

Pour fêter le 50e anniversaire de la Révolution des œillets, avec quelques avances, nous sommes allées, Scarlett et moi, le vendredi 19 avril au Théâtre : concert puis bal portugais.

Beaucoup de joie, de rires, de danses. Une longue fête. 

Rentrée à la maison, Scarlett m'a baisée, avec la tendresse d'une amoureuse, l'autorité d'une épouse ; sans la force et la dureté que j'aime aussi chez ma Maîtresse.

Le lendemain matin, a commencé une punition dure et cruelle qui a duré 48 heures pleines.

J'en suis encore époustouflée, rendue docile.

Il n'est pas encore temps de raconter le pourquoi, le comment ; encore moins mes sentiments : j'en reste asservie totalement et dans des nuages de bonheurs contrastés et violents.

Juste des touches poétiques pour me livrer sans me dévoiler.

 

Je cueille les roses de la douleur au pied d'Elle

tremblante et sereine je contemple les Monts femmes

 

Dans la nuit et l'angoisse

assise seule dans le mystère des cordes et des chaînes d'acier

je joue de la cithare de ma vulve

je récite mon plaisir longuement.

Dans ma forêt profonde, où il n'y a jamais eu trace de mâle

Le clair de Sa lune épanche ses rayons

 

Ecoute le son du fond de mon ventre

le son est multiple mais mon ventre est l'Unique

à Toi

 

il n'y a pas de refuge

 

Vent de printemps, vents des cuirs

à tes Oreilles, comme avant, comme toujours

ma sonate à Toi

 

Chant de tes fouets

mes lèvres qui hurlent

Ta soumise aux pleurs de printemps

 

le temps des fleurs le temps des pleurs

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