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J'ajoute une chose : le drop se gère souvent seul, s'il a lieu après une rencontre d'un soir en soirée/play, par exemple, que le Top/Dom s'en fiche ou ne s'y prend pas bien (malheureuseuement ça peut arriver), mais aussi dans un cadre plus préparé, après le départ du Dom/Top quand celui-ci/ou celle-ci n'est pas forcément disponible dans l'immédiat même si elle/il fait le plus possible pour se rendre accessible pendant cette période qui peut durer plusieurs jours (le plus long que j'ai fait c'était 1 semaine, plutôt en mode "sur un petit nuage" mais avec un gros besoin d'échanger). Certain(e)s ont besoin de se changer les idées et d'autres de faire durer le souvenir, le transformer, le bonifier ou de passer rapidement à autre chose.
Selon mon expérience personnelle, le moyen le plus efficace d'enrayer un drop désagréable/difficile à vivre, c'est l'activité (sport, jardinage, ménage), ou la reprise rapide du travail. Se changer les idées. Ca peut aussi être une séance de cinéma, un binge watching de séries, un jeu vidéo. Ou simplement en parler à un(e) ami(e) de confiance qui est à l'écoute.
J'ai une routine que j'ai pris l'habitude de dérouler depuis des années de drop, même si ça ne concerne pas directement de BDSM c'est le même phénomène. Peut-être que cette habitude bien encrée m'aide à prévenir ce phénomène naturellement, tout en crystalisant le souvenir. Ca ressemble au carnet d'Azhara. L'idée est d'avoir une méthode d'expression qui nous convienne. Ca pourrait tout aussi bien être du dessin, de la sculpture ou tout autre activité de création.
J'écris, principalement. Pas forcément des compte-rendus du passé, mais ça peut aussi être de la fiction que l'expérience passée m'inspire. Quand il y a des photos, comme le weekend dernier, je les trie, je les traite, je les regarde. Et puis je partage ce que je peux partager, avec accord du/des partenaire(s). Et je discute avec des amis qui partagent cette passion commune, pour avoir un regard extérieur, des points de vue différents qui peuvent m'aider à changer de perspective, découvrir des souvenirs sous un nouvel angle, me poser des questions que je n'aurais pas pu me poser autrement.
En bref, je transforme l'après, avec ou sans drop, en instant créatif et productif.
Le subdrop peut à la fois être émotionnel et physique. En terme de pure "chimie du corps et du cerveau" c'est quelque chose que j'expérimente depuis une 15 aine d'années dans un autre type d'activités mentalement très prenantes et très exigeantes.
Je me suis rendue compte qu'avec le temps, mon corps et mon mental s'habituent, peut être qu'ils s'accoutument, ce qui me pousse à en vouloir toujours plus, toujours plus intense.
Etant encore novice dans le bdsm, mes deux rencontres/séances bdsm, particulièrement en SM/bondage, je n'ai pas eu de subdrop parce que je ne suis pas "montée" haut ou pas longtemps en terme de sensations/douleurs et donc endorphines, sérotonie, dopamine... d'autant plus que je suis en déficit naturel de ces hormones.
Quoi que, je pense avoir commencé un début de subspace en jeu SM (mais je peux confondre avec la fièvre d'un rhume qui se déclarait sur l'instant), mais pas de drop derrière. Alors peut-être que c'est le corps seul qui s'est exprimé, en déclarant cette fièvre et le besoin de dormir derrière. Mais je fais aussi de l'hypersomnie donc je n'arrive pas encore à différencier ce qui peut être subspace, drop ou autre phénomène "normal" pour moi.
Et vous avez raison de parler du drop des doms. Leur rôle est aussi intense, et on n'en parle jamais. Il me semble que l'aftercare est utile aux deux parties, tout comme le suivi les jours suivants.
Ma dernière rencontre a été (et est) irréprochable de ce côté là : discussion avant et après la session. Du cidre, des gâteaux après où on a parlé de la session mais aussi de tout et rien. Et il m'a envoyé rapidement après un debrief par mail et un questionnaire <3 sur la base desquels nous poursuivons nos échanges pour la prochaine rencontre. Je pense que sa démarche de débriefing par mail est aussi sa manière, pour lui, de gérer l'après. Et comme je suis très réceptive à cette méthode, et bien ça marche et ça fait office de "care" pour tous les deux.
Ma première rencontre, elle, s'est faite sur le long d'un weekend avec des temps morts entre deux sessions : tourisme, restaus, cafés. La dernière s'est terminée sur un restau au calme en heure creuse. Le fait de passer du temps, de debriefer entre deux anecdotes ou discussions plus triviales, pour moi ça fait aussi partie de l'after care. Comme quoi, ça peut prendre plein de formes différentes.
Je précise que je ne fonctionne pas en relation D/s exclusive, mais avec des playpartners occasionnels.
En réalité j'utilise très peu mon carnet finalement... Mais j'aime l'avoir à disposition quand même, comme un outil de plus au cas où.
Tu ne te sens pas forcément accompagnée sur l'après, c'est ce que je semble lire à demi-mots dans ton post ou alors j'interprète (?)
Si tel est le cas, arrives-tu toi à instaurer une communication derrière qui pourrait faciliter l'accompagnement ou attends-tu de "l'autre", des autres que ça viennent d'eux ? Comment tu le gères toi l'après ? :)
Bonjour @Azhara,
Merci pour ton retour 🙏, d'un lien établi et en distanciel.
La connaissance de l'un et de l'autre ainsi que la communication semble vous avoir permis d'avoir votre rythme, et avec le temps mieux se passer et je retiens ce carnet.
J'imagine vraiment que c'est un bon outil pour poser des mots et maux post "rencontre".
Merci de pointer la redescente du Dominant également, qui a aussi son temps de fatigue et d'émotions.
Et pour ce fameux subdrop qui peux être de fatigue/ limite dépressive j'en comprends que ça s'apprivoise avec le temps, accepter que cette phase existe.
Accompagnée j'imagine que ça passe mieux quand même et seule ça permet encore d'en découvrir sur soi finalement.