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.Posté dans Dépression et BDSM
Bien le bonjour ! Je viens à la recherche de réponse avec argument diverse et varié ! On est d'accord qu'une dépression ou fatigue émotionnelle profonde, ou autre pathologie et soucis de santé mentale doit être vue et suivis par des professionnelles. Il s'avère ici que ma partenaire, suite à une relation longue distance à cause du boulot, une stresse du a son boulot et des soucis familiales l'a amené à une sorte de burn-out social et total. Elle ne parle a plus personne, moi compris. Je pense être clairement le seul qui reçoit un message de bonjour et de bonne nuit, qui est un rituel imposé dans notre relation depuis la mise à longue distance (longue distance qui est finie bientôt). Voilà le souci, je la connais, je sais qu'elle a besoin d'espace et de temps et je lui en donne, mais d'un autre côté, je sais aussi que si j'allais la voir, je sais que j'ai l'influence et le pouvoir de l'aider (hors BDSM, je parle de sentiment et d'humain.) a passer cette épreuve plus rapidement. La question est tendancieuse et elle est pile entre la limite éthique, limite psychologique et limite de pouvoir (cadre BDSM). Dois-je utiliser "ce pouvoir" qu'elle m'a offert sur elle pour l'aider de force (pas de manière physique et violente, mais juste de ma présence et passer par des "ordres") ? Mais cela n'est pas très éthique et peut aussi créer l'effet inverse ? Je sais qu'elle est toujours raccord à nous, a notre relation. Car bien qu'elle ne me parle pas ou peu suivant les jours, entre les bonjours et au revoir, j'ai réussi à la forcer à m'appeler ce jeudi sous forme d'ordre qu'elle n'a clairement pas refusé en disant "je n'ai pas envie, mais je suis forcé". Donc indirectement, malgré tout, elle reste ancrée dans cette relation BDSM. et je sais qu'elle lutte contre elle même pour maintenir ce rituel. Je sais qu'elle n'ira pas voir un professionnelle. Et je sais que même si elle m'avais déjà fait cette crise il y a des années avant que notre relation, aussi bien physique que BDSM ne ce forme réelement, elle n'avait jamais été aussi profonde. De part ce faite j'ai peur qu'elle s'auto-sabote et détruit ça propre vie sociale quitte a regretter plus tard. Je en saurais vraiment exprimer tout le contexte et émotion, mais en gros, je pense qu'elle a besoin d'espace et le mieux serait de la laisser aller, mais si je la laisse aller j'ai l'impression de l'abandonner dans ces ténébre alors que j'ai toujours dit que je serais là pour elle et que juste lui dire "si tu as besoin de moi je suis là" De l'autre j'ai parfois l'impression qu'elle a besoin que je lui tende physiquement la main que j'aille allez la chercher. Et utilisé ma place qu'elle m'a offert de dominant pour l'utiliser à l'aider. Du coup, pour la première fois de ma vie, je doute, je suis entre, ethique, humain, bdsm, je vois flou, je ne sais pas si je dois m'imposser aller la voir et l'aider, car si je demande je sais qu'elle refusera. Je ne sais pas si je dois juste attendre et si elle tombe je le regretterais. Fin bref, plein de possibilité, besoin de votre vision!   Merci et bonne soirée!
Chocacer
.Posté dans Dépression et BDSM
Bonjour MaitreWa,     Votre message émouvant montre avec sincérité l'affection que vous portez à votre partenaire et votre volonté de l'aider. J'ai découvert il y a plusieurs années une chaîne youtube traitant de psychologie, et je pense que ces deux vidéos pourrait vous apporter quelques pistes à aborder. Les vidéos sont en anglais, mais il est possible de mettre des sous-titres en français : https://www.youtube.com/watch?v=UQCzR17HE0w  ("Comment aider une personne dépressive" par Psych2Go)   https://www.youtube.com/watch?v=sn8UME5kik4 ("7 choses à dire à quelqu'un souffrant de dépression" par Psych2Go) Si jamais vous trouvez que les points abordés ne sont pas assez pertinents avec la situation, ou que vous voulez plus de renseignements, je pourrais vous apporter d'autres informations. L'idéal aurait été en effet de prendre contact avec un professionnel, mais il s'agit souvent d'une étape difficile et anxiogène, y compris en dehors de la dépression. Je ne sais pas si cela est la réponse la plus appropriée, mais je vous conseillerais bien de rappeler à votre partenaire qu'elle mérite l'amour et la reconnaissance, et qu'elle a le droit de ressentir ces choses, qu'elle n'a pas à se sentir coupable, que ce n'est pas de sa faute. Je vous souhaite d'avoir tout le bonheur que vous et votre partenaire méritez et espère que vous trouverez l'espoir de surmonter les obstacles que vous rencontrerez.
SweetQueen
.Posté dans Dépression et BDSM
Bonjour MaitreWa,  Votre message est très interpellant car il pose la question de l'étendue du pouvoir du dominant et de la vertu bienfaiseante d'une relation D/s. Je suis aussi touchée par les précautions que vous prenez et votre recherche de réponses éclairées et éclairantes de notre communauté.  Il est très difficile d'aider une personne malgré elle; mais ce marasme et le repli sur soi sont des caractéristiques d'un état mental dépressif. Si je comprends bien la situation, votre partenaire vit seule et vous étes la seule personne avec qui elle reste en contact (sous vos injonctions). Selon moi, cette lutte avec elle-même pour vous écrire la maintient à flot en quelque sorte car vu la profondeur de son isolement "volontaire", elle pourrait sombrer plus profondement en elle-même si elle n'avait pas l'obligation d'aller vers vous (vers l'extérieur). Alors, oui je pense que vous pouvez vous servir de votre domination pour lui donner des petites instructions pour prendre soin d'elle. Mais cela serait très vertiginueux pour vous car elle ne doit pas vivre l'échec de ne pouvoir vous satisfaire. Essayer de parler avec elle et de "négocier" ce qui pourrait être possible pour elle et ce, même si elle doit se forcer. Elle se "forcera" pour vous et peut-être qu'elle en retira une petite victoire d'avoir plu à son Maitre malgré des efforts gigantesques pour elle. Et peut-être que petits pas après petits pas (avec vous comme appui) elle arrivera à se redresser doucement.  Ceci dit et vous le savez une aide professionnelle serait indispensable. Soyez vigilant, au maintien des besoins de base : son alimentation (perte de poids), son sommeil, ses idées noires Plus personnellement, mon soumis m'a parfois demandé mon aide déterminée et ferme pour l'aider à surmonter quelques "défauts", et ma guidance lui a été très bénéfique. Parfois il faut remonter en selle sous la contrainte pour reprendre plaisir à chevaucher (enfin il y a des nuances mais je crois que vous comprenez ma pensée) :-) Si vous le souhaitez nous pouvons nous parler en mp.     
Silla
.Posté dans Dépression et BDSM
Bonjour. Bien que n'ayant pas eu à traverser une telle phase, je vais vous donner mon avis de soumise. Je considère mon maître comme mon protecteur et mon guide. En ce sens, si je vais mal, j'attends de lui une aide d'une manière ou d'une autre. Cela fait partie de son rôle de maitre, au delà de l'aspect relation humaine classique. Il me semblerait donc logique, dans cette configuration qui est la nôtre, qu'il tente par moyens divers en tant que maître de m'aider à sortir de la dépression. Bien sûr le pouvoir de dominant est à utiliser à bon escient et c'est là qu'est la difficulté pour moi. Bon courage à vous deux pour cette période difficile
Good_girl
.Posté dans Dépression et BDSM
Bonjour, je vais plussoyer l'avis de Silla, tout en allant dans le sens inverse : au delà du BDSM, au delà du Dominant et de la soumise, il y a un homme et une femme, avec des sentiments, si je lis bien entre les lignes, entre les deux. Je pense qu'il est des moments où l'assertivité de l'un est utile pour aider l'autre, sans forcément une question de "domination" ou de jeux de "pouvoirs"... Dans mes moments sombres, une de mes amies, (qui use un peu trop de son ascendance pour le choix du resto d'habitude), a justement usé de toute son assertivité pour me sortir de mon mutisme. M'a-t-elle dominée? Non, elle m'a tendu la main et j'étais libre de la prendre ou pas.