Merci pour ce retour très instructif et très passionnant à lire
Un retour qui peut aider beaucoup de gens qui ne comprennent pas forcément ce qui peut leur arriver lorsqu'ils traversent ça
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Je vais laisser tomber la partie After et parler plutôt de Drop.
Je connais, ils sont très fréquents pour moi et ne dépendent pas forcément de "l'intensité" de la séance.
Mettre des mots sur ce qu'il se passait en moi au niveau des hormones à été salutaire pour moi, je comprends.
Et puis, petit à petit, les drops s'intensifiant et se faisant de plus en plus fréquents, j'ai "accepter" cet état de "tristesse", de "mou", de "vide".
Je VIS mon drop, je l'accepte, je le prend, il fait parti du game, il est l'autre versant de la pièce. Il mérite toute mon attention. Je pourrais dire que j'en joui au même titre que les marques que je portent. (Pourquoi être fière d'elles et pas de cette dépression ?).
Il faut dire que je suis très bien entourée lors de mes drops, rarement physiquement, mais mes amis sont là. On s'appelle quand je rentre, quand je me réveille le lendemain, des messages sont échangés jusqu'à ce que je dise (c'est bon, c'est passé).
Je peux bien entendu appeler à tout moment celui ou celle avec j'ai "joué", ce sont des partenaires plus que réguliers, ce sont les seuls.
Et si un nouveau partenaire devait entrer dans mon cercle, il serait déjà à minima, un ami de longue date.
Il m'arrive bien entendu de recevoir le drop d'une amie, de certaines amies, quand ce sont leurs premiers, le fait d'expliquer et de rassurer est très important, elles comprennent et "attendent" plus sereinement que cela passe. Quand elles sont un peu plus expérimentées, elles savent que je suis là et que ma tasse de thé et mes cookies sont prêts si elles ont besion dans la nuit (de toute façon je me lève grignoter souvent la nuit alors ..., tu ne me dérangeras pas au contraire je ne serais pas seule pour m'empifrer).
Bref, l'on ne parle pas assez du drop et souvent les gens confondent avec l'after, merci Libellule donc pour l'ouverture de ce post.
Et mon thé n'est jamais très loin, donc, tu sais où me joindre.
Belle route à toi, profitte, Bises.
Pour moi 2 sujets très distincts dans l'après.
L'aftercare est immédiat, calin tendresse et autres douceurs. Pas de "debriefing", quand l'un ou l'autre a envie de parler, il le fait, que ce soit le jour même ou un mois après. Pas de photos non plus, ce n'est pas notre truc on préfère vivre les instants plutôt que poser, c'est peut-être générationnel ca 😉
Donc pour répondre à la question je ne suis pas accompagnée physiquement lors du drop, mais de toute facon l'être ne change pas les choses. Le tel ne sert à rien non plus (vu que je suis apathique et antipathique) alors on se contente de quelques messages.
Le subdrop survient bien après les moments intenses, 1 ou 2 jours après, donc quand je suis de retour chez moi. Il commence généralement la nuit, réveil nocturne, parfois plusieurs, dans un état totalement abattue physiquement et moralement. La journée du lendemain est alors très compliquée, totalement abattue, genre mini déprime et épuisement, incapable de me motiver à quoi que ce soit. Si c'est un jour de travail ma productivité se rapproche de zéro. J'ai un fort besoin de contact physique avec mon maître, de calins, mais comme on ne vit pas ensemble, je dois me débrouiller toute seule en attendant que ça passe.
Cependant récemment à la "reprise des pratiques" après quelques mois, le drop m'est arrivé pendant la nuit chez mon maitre. Étrangement, être près de lui n'a rien changé et c'était très désagréable ces sensations de manque de lui, ce chagrin, alors qu'il était juste là (et impuissant).
Je pense que l'aspect hormonal fait que sa présence ou non n'aide pas à "faire passer plus vite".
Hello
Pour moi que ce soit un partenaire éphémère du moment en one shot ou que ce soit un partenaire régulier, le avant et après séance c'est important autant que la séance elle-même.
Et puisqu'on parle du après ici, l'acteur care est en fonction de l'intensité et de l'esprit de la séance. Si c'est une séance déconne, comme il m'arrive parfois avec certains, ce ne sera pas un aftercare câlin mais plutôt blabla. Mais il existe dans tous les cas.
Et je prends aussi toujours soin de demander des nouvelles quelques heures après ou le lendemain selon le moment où on se quitte.
D'autant plus si la séance a été intense. S'il y a des possibilités de marques, selon que la personne soit habituée ou pas ça compte aussi.
Il y a toujours un petit débriefing après l'after care à chaud et à froid quand je prends des nouvelles. J'aime bien savoir ce que la personne a le plus apprécié et ce qu'elle a le moins aimé. S'il y a des envies particulières qui sont nées pendant la séance que l'on pourrait explorer une prochaine fois par exemple.
Et pour les photos, si au début quand j'ai démarré les cordes je voulais absolument en faire avec le consentement bien sûr de mon partenaire, aujourd'hui il faut vraiment que l'on m'en demande pour que je prenne mon téléphone et encore souvent j'oublie tellement je suis dans la séance plutôt qu'à penser à en garder un souvenir sur papier numérique.