Oui, le Maître est un homme expérimenté de la cinquantaine mais qui n'avait pas le temps de dresser son soumis (de 25 ans) pour le réveillon du 31 décembre 2015.Il m'a donc demandé de le faire avec une série d'objectifs à atteindre. Il a suivi cela de près, d'ailleursJe l'ai fait, comme demandé. Plus d'infos en mp Salomé.Depuis, j'ai eu envie de dresser mon propre soumis pour l'emmener en club sm. Je l'ai trouvé et je suis en train de le dresser pour moi-même cette fois. J'ai commencé il y a peu de tempsVoilà.GC
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Eh bien voilà, Salomé, au moins grâce à ce forum vous aurez appris une pratique de plus : même si vous considérez cela folklorique, vous savez que le dressage et l'entraînement d'un soumis peuvent être sous-traité.Mais je ne sais pas comment cela se passe en France, non plus.GC
vlan01 a dit... à commencer par le dress code...ça c'est sur que...voila voila quoi lol
Je m'exprime ici en tant que novice et sous collier depuis 2 mois . C'est important de le préciser , car je vais surtout faire référence à ce que je peux vivre avec @RoiFaune .J'entends donc bien la pratique de chacun(es).Clairement,le dressage entre dans mon éducation : répétitions d'actes, sanctions/récompenses, apprentissage de postures , de codes qu'il affectionne . Avant de le rencontrer ,je ne l'avais pas forcement envisagé sous cet angle là ,car je ne connaissais pas cette pratique et par manque de connaissance sur moi même probablement .Le temps entre les séances me font prendre conscience que le dressage ne peut être pratiqué et ne s'adresse pas à n'importe qui.Le dressage doit être pratiqué par une personne calme et patiente ayant des objectifs sains pour faire avancer et faciliter le jeu pour évoluer ensemble. Il ne peut être adresser qu'à certaines personnes : novice anticipatrice et effrontée, avec crocs ( c'est moi ça ,et d'autres mais ne connaissant pas , je m'abstiendrais .Pour les deux protagonistes, cela demande de l'énergie physique et mentale . Vaut mieux pas être en dépression !Nous avons participé récemment à une soirée bdsm ,ma première .J'appréhendais beaucoup, assez inquiète face à l'inconnu . Sans vraiment m'en rendre compte , des automatismes se sont mis en place tout au long de la soirée. Ses consignes étaient comprises car les automatismes m ont cadré et le stress ne m'a pas envahi. M'appuyant sur quelques bases apprises durant ces deux mois , nous avons pu pousser le jeu .Je suis ressortie épuiser de cette soirée car cela grignote de l'énergie. Il faut donc beaucoup de ressources et combativité de part et d'autre.
RoiFaune a dit...Je suis très fier de toi, notre travail à payé. Je te demande parfois juste un peu trop et le dosage est subtil pour na pas que la corde casse. C'est aussi la magie de la relation, nous apprenons en permanence, ensemble. Mais il reste beaucoup de chemin.Merci à vous . Aujourd'hui la corde est solide , je vous suis Monsieur
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Je fais partie des non adeptes des rites, je dirai presque anti-rite au sens d'une figure de style obligatoire pré-établie à la relation.
J'ai beaucoup épuré au fil du temps et de la vie ma conception d'une relation BDSM, j'ai affiné, concentré, recentré. Reste des bases de spontanéité primale, reste la domination de l'autre dans ce qu'elle a de plus brut et de moins policé. Dans ce cadre là, il est difficile pour moi de m'épanouir dans des rites/rituels, dans le sens où ils s'opposent pour moi à l'instinct, à l'envie du moment. Certainement parce que je fuis le répétitif, que j'aime être surprise, que j'ai plaisir à obéir/me soumettre à l'inattendu, que j'aime justement exploser les codes, ou plus précisément j'aime que mon autre soit de cet état d'esprit là. Le cadre me brime, m'étouffe et finit par m'ennuyer.
J'ai aussi une configuration d'esprit peu sensible aux symboles en bdsm, une habitude à considérer tout acte d'un point de vue factuel, et non à l'envisager selon une portée symbolique que je ne partage souvent pas, parce que ça ne me "parle" pas.
Et puis enfin, c'est certainement parce que ma relation n'est pas D/S, mais SM. Pourtant je le suis, avec un immense plaisir, là où il décide de m'emmener...
Bonsoir Silla.
Je ne crois pas que vous devriez regretter quoi que ce soit.. On ne peut pas en vouloir aux autres de tenir compte de ce que l'on exprime..
Et quand bien même il existait une ambiguïté entre ses dires et sa volonté, vous n'auriez pu l'aider si ce n'était pas sa réelle envie. On aide personne contre sa volonté..!
J'ai lu avec grand intérêt et beaucoup d'emotion votre témoignage poignant Louvia. Il est intéressant aussi de constater que la dépression est complètement différente d'une personne à une autre. Une de mes amies a eu une dépression il y a quelques années et s'est refermée sur elle-même. Elle s'en est sortie au bout de plusieurs mois mais ce n'est qu'un ou deux ans après qu'elle m'a confié avoir souffert de se sentir délaissée. Même si elle repoussait tout le monde, ne voulait voir personne, parler à personne, elle aurait voulu que quelqu'un vienne l'arracher à cette spirale. Et ose se faire rembarrer, se faire parler de manière très agressive, mais la prenne par la main jusqu'à faire éclater tout ca. Je regrette de ne pas avoir agit personnellement.
En général, je suis adepte du fait d'essayer quand j'ai un doute. Tu pars de la bienveillance, tu es dans ton droit. Essayer quelque chose me paraît acceptable. Si cela tombe a plat, tu réajusteras. Le meilleur contre a la dépression en général ne sont pas les mots, mais l'oxygenation du cerveau et le mouvement. Mouvement qui est difficile en autonomie propre, mais via un ordre, cela peut décharger un peu la soumise du poids de l'immobilisme.