C'est que lorsque j'ai connu ma femme, c'était une femme forte, indépendante, qui n'avait pas froid aux yeux. C'est ce qui m'a charmé en elle dès le début et après, lors de vos ébats intimes, la voir se transformer en un claquement de doigts, c'était un plaisir de la voir... Maintenant, lorsque nous sommes en publique ou même chez nous dans notre vie familiale, eh bien, j'ai l'impression de voir ma chienne avec des vêtements... Aucune décision, me demande la permission pour tout... Même pour magasiner...
Pourtant, j'aime être celui qui pense, celui qui décide pour nous. Nous en avons discuté hier et j'ai l'impression qu'elle ne comprend pas mon point de vue... Au début, elle avait des passions, elle dessinait, elle faisait des casse-tête... Elle a tout arrêter... Elle n'arrête pas de dire que sa seule passion, c'est de me rendre heureux... Donc, depuis ce matin, à tous les jours, elle doit penser à elle... Faire des choses qu'elle aime... Savez-vous ce qu'elle a fait aujourd'hui?? Elle s'est déshabillée, a mis son collier et elle est allée se coucher sur son gros coussin près de mon bureau... Donc, j'ai pris la décision d'arrêter de lui dire de changer... Je lui dis à tous les jours que je l'aime et que je veux son bonheur autant qu'elle souhaite le mien... Si son bonheur est d'être ma chienne, qui je suis pour lui dire ce qui la rend vraiment heureuse?? Je suis en décision si je lui ouvre un compte ici ou si je lui laisse la parole sur le mien...
Messages
Je ne suis pas certaine de lire une problématique BDSM aussi je ne me permettrai aucun avis ou proposition.
Concernant l'ouverture d'un compte ici le compte personnel me semble toujours préférable, aussi bien pour votre femme et son intimité que pour les interlocutrices (ou interlocuteurs) qui souhaiteraient échanger avec elle.
La recherche d'équilibre... certainement une des choses les plus dures à trouver... (Selon moi)
Pour moi on est en plein dans le BDSM, (mais je comprends ce que CathyO a voulu dire tant c'est intime comme cheminement, enfin je pense que c'était ça (?))
Vous souhaitez que votre femme soit à la fois la femme forte indépendante... que vous connaissez depuis toujours ET " votre petite chienne ". Elle semble vouloir basculer dans une vie où la soumission et le rôle de petite chienne prend une place bien plus importante... (en tout cas plus importante que ce que vous souhaiteriez, c'est ce qui me semble en vous lisant.) Je me trompe peut-être, n'hésitez pas à me le dire.
De la communication pour trouver votre équilibre. Mon conseil est bidon tellement il est évident. Je sais ! :)
Je partage l'avis de Cathy concernant la création d'un compte personnel.
Je partage également l'avis d'intime photographie concernant l'hypnose.
Je vous souhaite de trouver une voie qui vous convienne à tous les deux...
Bien à Vous
C'est bien cela Azhara, l'évolution de Madame telle que @maîtredemafemme la présente est, pour moi, si profondement ancrée qu'elle m'interpelle quant à ma propre intimité.
Si je transposais je ne ferai peut-être pas le lien avec ma relation BDSM personnelle.
Dans ces conditions je me garderai bien d'avoir une idée ou de "conseiller".
Bonjour, je ne sais pas si je ais faire avancer les choses ... à vous lire, votre femme était une femme de caractère et aintenant elle veut que vous preniez toutes les décisisons même dans la vie de tous les jours, c'est bien ça ? Depuis qu'elle est mère ? Je ne saurai conseiller... par contre amener une réflexion entre le fait d'être mère et sa seule passion actuelle (Vous)
Derniers posts du forum
Ce fil date de l'année dernière, mais est ô combien interressant.....
En espérant avoir bien compris le questionnement, je me permets de contribuer mes 2 cents :
Je viens de découvrir la nuance entre la notion de "égalitaire" qui serait plus largement appliquée dans une relation de type "vanille", versus la notion "équitable", dans une relation type D/s.
Dans mes relations vanilles passées, effectivement, il y avait cette notion d'effort commun pour entretenir le couple, où la proportionalité est mesurée et jugée. Dans le meilleur cas, si mon mec est dans une période naze, je prends le lead, et si je suis à l'ouest, il prend le relais.
Alors que dans une relation D/s, de ce que je saisis, chacun prends une place +déterminée, fixe, et presque non changeante : il y a un transfert de pouvoir qui se met en place, et qui donne les manettes à une personne seulement. Au delà de "l'esthétisme" des postures, et au delà de la confiance qui, on est d'accord, se retrouve dans n'importe quelle relation, ce qui est le plus admirable, c'est le contrôle. Je ne parle pas du contrôle de l'autre, mais du self-control, celui qu'on réfléchit, qu'on fait grandir et surtout, qu'on fait tenir sur la longueur, car il s'agit d'un marathon. Que ce soit la personne qui domine ou la personne qui se soumet, ce self-control est primordial et vital, et pourtant, doit laisser respirer, voire faire émerger son propre univers. C'est peut être cela qui rend les relations D/s plus "extra-ordinaires".
Il y a, je crois, un mélange de situations. Je vais tenter d'être bref, et clair, mais n'hésitez pas si c'est trop abrupte, c'est le risque....
Tout d'abord, la situation où une personne dominante et une personne soumise sont en couple et que le dom viendrait donner un ordre. On n'est pas en séance, il n'y a pas de lien de domination soumission permanent, elle dit non, on respecte le consentement. Étayé ou non.
Ensuite, et c'est je crois normalement le propos principal : la situation D/s h24. Là, il n'est, à mon sens, pas question de "non" classique. Je précise. Les personnes ont donné un accord, par principe, pour être en relation de domination en permanence, cet accord doit être respecté SELON LES TERMES décidés au moment du passage en soumission 24/7. Si la soumise avait décidé d'obéir, elle obéit. Sinon, c'est que le contrat est mal adapté, et à revoir.
Nuançons. Si le dominant demande quelque chose qui n'est pas réalisable, ou ne semble pas, objectivement, réalisable. Là, dans la majorité des cas, je pense qu'il s'agit de la faute du dominant. Demander quelque chose d'impossible est destructeur. C'est la même chose pour toutes les demandes dépassant les limites pre-établies par la soumise.
Nuance, toujours. Il est, à mon sens, possible, et même tout à fait probable qu'à un moment où un autre la soumise ne souhaite pas faire quelque chose. Je parle d'expérience, puisque dans notre jeu pour soumise il y a par an plusieurs périodes "d'immersion" où nous basculons en h24. Donc, partons du principe que ça va arriver. Sauf que, il a été défini qu'elle devait obéir, point. Bon. Pour moi, une objection est possible, mais doit être formulée avec tous les égards liés à la situation. Concrètement, si elle me répond "non, j'ai pas envie" et se casse faire autre chose, je ne vais pas la forcer, mais le contrat aura été rompu et cela entrainement des conséquences, dont celle que j'aurai le sentiment d'avoir été pris pour un pigeon. Si elle me répond "mon Prince, s'il te plait, je suis fatigué, peux-tu me laisser quelques minutes" ou "peux-tu me faire un câlin que je me repose un peu", ou quelques chose de similaire, cela me semble plus correct.
Dans le cas d'un 24/7, il n'est pas, pour moi, en tous cas pas automatiquement, dans le rôle du dominant de "raviver cette flamme et pour cela quoi de mieux que de donner a sa soumise ce dont elle rafole?" pour reprendre les termes énoncés.
La question a été réglée chez nous pour la pénétration, également. Si j'ai un doute, je demande "je peux ?" et elle répond “Oui” ou bien “Je l’accepte pour toi mon prince” ou enfin “S’il te plaît, non”. En effet, elle m’a dit qu’elle pouvait vivre une pénétration au mauvais moment comme un viol, nous avons convenu de ce code avec ma soumise. Même si je peux en effet choisir de la prendre ou pas, quelle que soit sa réponse, lorsqu’elle est ma soumise.
Merci des compliments. Alors, comment ça se déroule ? :D
J'arrive après la bataille, mais j'ai bien ri en lisant tout ce fil! Pour ma part, autant j'ai un langage fleuri au quotidien, autant je suis muette comme une carpe et incapable de prononcer tous ces mots dans ces moments, ce qui m'a vallu de véritables séances de torture : "dis-le, plus fort, répète, encore ...". Je rejoins Nina pour l'utilisation du "ma" devant tous les noms qu'il veut utiliser, les ondes de choc que ce simple pronom possessif provoque, et je suis également d'accord pour l'association avec mon prénom, tellement incongru dans ce contexte que ça en devient presque "magique"