justement dans mes contacts,j'ai de très bons conseils de soumis. pour un tas de raisons personnelles, passer soumis; même de façon éphémère serait plus destructeur que bénéfique.
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Je confirme ce que vous à dit mon amie @Marie, cela dit ce n'est pas à la portée de tous et il faut pour celà souvent un long passé dans le BDSM.
Tous les conseils qui vous ont été donné sont à prendre en considération, je n'aurais qu'une chose à ajouter, ne pas se fier aux envies parfois trop fantasmées de la soumise qui peut par la suite mal le vivre surtout pour une première rencontre.
Instaurez la confiance avant toute chose, la douceur aussi peut la rassurer ...il ne faut pas brûler les étapes et vouloir à tout prix être celui que vous n'êtes peut être pas encore de part votre manque d'expérience.
Demander conseil est déjà une preuve d'intelligence, si c'est une première rencontre physique privilégiez les sensations plutôt que de la domination ou vous ne serez pas forcément à l'aise, vous sentirez mieux les choses et elles évolueront...
Les yeux bandés c'est à double tranchant, ça peut vous aider dans le sens où elle ne verra pas vos doutes et maladresses peut être et lui permettre de s'abandonner mais ça peut lui faire peur aussi...si elle vous le demande allez y.
Pour finir, personnellement sur une première rencontre physique je préfère installer la confiance que de la domination pure et je pense qu'une soumise à besoin d'une épaule rassurante avant de s'abandonner, après cela est propre à chacun....
Allez y cool...et tout se passera bien et surtout parlez ensemble.
Pour moi si vous voyez cette soumise dans le but de créer une relation Ds basée sur le cérébral, il est inutile de sortir l'artillerie lourde. Il me semble plus important de déjà faire ressentir la soumission à la soumise, au fond d'elle et pas à coups de cravache ou d'ordres balancés à tord et à travers 😉 créer la confiance, les bases du lien... ce qui lui donnera envie de se confier à vous et de monter tranquillement crescendo dans les pratiques.
Se donner à un débutant peut-être une merveilleuse expérience, le voir grandir, s'affirmer, et trouver quel maître il est... 😊
Pour ma première, j'ai envie de PROPOSER l'éveil des sens, par des massages, des jeux avec des glaçons,et des gadgets genre plumeau.
J'ai eu une remarque d'une personne qui a jugé ce genre de proposition "Domi vanille".
Pour être sincère, je ne souhaite pas brûler les étapes, viser trop haut, pour finalement finir comme Icare. Cette proposition me convient très bien pour , déjà prendre confiance, mais aussi installer un climat de confiance.
La personne que je vais rencontrer est novice, donc je vais aller doucement.
Vos conseils sont très bons , et je dis ça pour tous.
"Domi-Vanille"....
Je rebondis sur cette expression et je vous partage mon ressenti de "fraîchement dévanillée"..qui va vous confirmer ce que Silla vois dit. J'ai eu droit à une soirée où je suis ressortie à plat, et complètement "soumise", pour le coup, juste avec des momentums de regards (regarde moi, ne baisse pas les yeux), et ... de mots (dis le, répète, plus fort, encore..)...... Les quelques claques sur les fesses faisaient presque office d'accessoire tellement c'était intense. Et il n'y avait rien de vanille dans ce moment là....
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Je fais partie des non adeptes des rites, je dirai presque anti-rite au sens d'une figure de style obligatoire pré-établie à la relation.
J'ai beaucoup épuré au fil du temps et de la vie ma conception d'une relation BDSM, j'ai affiné, concentré, recentré. Reste des bases de spontanéité primale, reste la domination de l'autre dans ce qu'elle a de plus brut et de moins policé. Dans ce cadre là, il est difficile pour moi de m'épanouir dans des rites/rituels, dans le sens où ils s'opposent pour moi à l'instinct, à l'envie du moment. Certainement parce que je fuis le répétitif, que j'aime être surprise, que j'ai plaisir à obéir/me soumettre à l'inattendu, que j'aime justement exploser les codes, ou plus précisément j'aime que mon autre soit de cet état d'esprit là. Le cadre me brime, m'étouffe et finit par m'ennuyer.
J'ai aussi une configuration d'esprit peu sensible aux symboles en bdsm, une habitude à considérer tout acte d'un point de vue factuel, et non à l'envisager selon une portée symbolique que je ne partage souvent pas, parce que ça ne me "parle" pas.
Et puis enfin, c'est certainement parce que ma relation n'est pas D/S, mais SM. Pourtant je le suis, avec un immense plaisir, là où il décide de m'emmener...
Bonsoir Silla.
Je ne crois pas que vous devriez regretter quoi que ce soit.. On ne peut pas en vouloir aux autres de tenir compte de ce que l'on exprime..
Et quand bien même il existait une ambiguïté entre ses dires et sa volonté, vous n'auriez pu l'aider si ce n'était pas sa réelle envie. On aide personne contre sa volonté..!
J'ai lu avec grand intérêt et beaucoup d'emotion votre témoignage poignant Louvia. Il est intéressant aussi de constater que la dépression est complètement différente d'une personne à une autre. Une de mes amies a eu une dépression il y a quelques années et s'est refermée sur elle-même. Elle s'en est sortie au bout de plusieurs mois mais ce n'est qu'un ou deux ans après qu'elle m'a confié avoir souffert de se sentir délaissée. Même si elle repoussait tout le monde, ne voulait voir personne, parler à personne, elle aurait voulu que quelqu'un vienne l'arracher à cette spirale. Et ose se faire rembarrer, se faire parler de manière très agressive, mais la prenne par la main jusqu'à faire éclater tout ca. Je regrette de ne pas avoir agit personnellement.
En général, je suis adepte du fait d'essayer quand j'ai un doute. Tu pars de la bienveillance, tu es dans ton droit. Essayer quelque chose me paraît acceptable. Si cela tombe a plat, tu réajusteras. Le meilleur contre a la dépression en général ne sont pas les mots, mais l'oxygenation du cerveau et le mouvement. Mouvement qui est difficile en autonomie propre, mais via un ordre, cela peut décharger un peu la soumise du poids de l'immobilisme.