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Derniers posts du forum
Il faut regarder Californication. Hank aime bien être en dessous, ça ne l'empêche pas de driver et être dominant. Etre et avoir été un sex symbole pour pas mal de femmes.
Pour moi, clarifions l'histoire, celui qui donne les ordres prend en charge le narratif et conduit l'action. C'est le Dominant. Donc on peut débattre, mais il me semble que la soumination est une forme perverse de Domination. (Une de plus !)
Par contre attention : Si le deal c'est de juste dire au début "Tu me domines maintenant" et de ne plus jamais (ou pas assez souvent) utiliser ce lead... Bah tu donnes trop longtemps ce pouvoir pour t'en débarasser ? Et là, on est dans un niveau méta complexe, où dans l'approche de base, le "dom" défini le jeu, mais où la sous-couche un désir profond d'être soumis. Auquel cas c'est un arrangement d'un soumis ne s'assumant pas.
Pour moi la Soumination, c'est une posture physique plus relâchée, sous la soumise, avec un drive verbal, geste ou attitude par le Dom.
Pour le reste, ça dépend comment est câblé le partenaire, il y a des gens qui associe passivité physique à soumission, auquel cas, leur projection de ce que doit être un dominant ne sera pas toujours en adéquation. Le profil Switch ou le profil jdr me paraissent pouvoir comprendre cette dynamique par leur grande flexibilité mentale. Les autres, faut y aller à tâtons.
Je pense que, plus que le manque de femme dominatrices pour les soumis hétéro, le plus gros problème est soit les brouteurs (50 brouteurs sur 51 conversations), soit le fait que les dominatrices ont des prix assez élevés (ex 200€/heure)
Bonjour,
Avant d'aller plus loin, je précise que les exemples que je donne sont au masculin dans un souci de lisibilité.
Rappelons d'abord que la soumination est le fait pour un soumis d'inciter son partenaire à le dominer, alors que ce dernier n'est à priori pas dominant.
J'aimerais d'ailleurs que ce post ne se limite pas à la soumination mais qu'il englobe aussi la démarche opposée (dont je ne connais pas le nom) qui consiste pour un dominant à inciter son partenaire à se soumettre à lui.
Je pense que la soumination est une démarche fréquente dans les relations vanille car beaucoup de gens, même s'ils ne s'associent pas à l'univers BDSM, ont un penchant pour la soumission ou la domination et ce penchant s'avère peu ou pas satisfait dans leur vie intime habituelle. Et cette démarche est importante pour que ces soumis et dominants puissent vivre les situations nécessaires à leur équilibre. Sauf que son issue me semble très imprévisible, ce qui en fait un pari risqué :
Soit le partenaire tolère le rôle qui lui est demandé et la relation n'est pas altérée
Soit le partenaire ne l'apprécie pas et la relation s'en trouve compromise
Soit le partenaire y trouve son compte et la relation prend une nouvelle dimension
De mon expérience, j'aurais tendance à considérer les deux premiers scénarios comme les plus probables - même si bien sûr, tout dépend de ce qui est demandé, de l'ouverture d'esprit du partenaire, de la nature de la relation, etc. Mais j'ai aussi lu des témoignages sur ce forum de soumis étant devenus dominants (ou l'inverse, je ne sais plus), ce qui montre qu'adopter un nouveau rôle est possible et ce qui laisse de la place au troisième scénario.
De votre côté, que pensez-vous de la soumination ? Y avez-vous déjà eu recours, et avec quels résultats ?
J'ajoute enfin que même si cette démarche est égoïste, elle me semble malheureusement quasi-inévitable pour une partie de la population dont les besoins ont peu de chances d'être satisfaits naturellement. Je pense notamment aux hommes hétéros soumis (comme moi) confrontés à la rareté des femmes dominatrices.
Le sens populaire est rarement le sens juridique qui est à comprendre comme une juste réparation.
Moi j'adore que mon maso m'invite au restaurant, en réparation d'une faute qu'il n'a même pas comise. Et qu'il dise merci merci merci
Après tout je suis sa princesse, tout le temps que je lui consacre pour son plaisir, pour ces jeux hards qu'il réclame et dont il a besoin, méritent justes recompenses à défaut de justes réparations.
Et s'il ne dit pas merci avec diligence il se mérite une bonne baffe.
C'est plaisir quand tout est prétexte à ces jeux amoureux très libres au final.