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James Bondage
.Posté dans La graine du BDSM
Une question intéressante que je me pose aussi souvent. Pour ma part, je ne pratique pas depuis longtemps, je suis encore novice, mais le fantasme lui est ancien.Comme pour vous, c'est dans la petite enfance qu'il faut remonter. Depuis tout petit, j'aimais m'amuser à m'attacher parce que ça me procurait du plaisir, un plaisir masturbatoire. Je ne savais pas, à cette époque, que cela portait un nom : le bondage. Et je savais encore moins, que beaucoup de gens le pratiquaient. Cette activité solitaire a longtemps été la seule en rapport avec le BDSM, puis progressivement, surtout à l'adolescence, c'est mon côté fétichiste qui a émergé. Ainsi, une fascination pour les tenues moulantes en cuir, latex, etc... est apparue. J'ai toujours trouvé que cela mettait le corps de la femme en valeur tout en étant très suggestif et moins direct qu'un corps nu. En ce qui concerne les talons, bas, collants, bottes, pieds, c'est plus récent, et à chaque fois progressif.Pour le côté domination pure, fouet, etc... Je pense que ça fait longtemps que j'ai ça en moi mais je ne me l'avouais pas forcément, j'en avais sûrement honte. Il n'y a que depuis quelques temps que je l'assume et ce fut la première étape qui me poussa à passer à l'acte réel.Je pense donc que notre nature mêlée à nos influences et rencontres font émerger chacun de ces aspects. Il y a encore sûrement beaucoup de choses à découvrir en soi et seul l'expérience de la vie pourra les faire ressortir.
Olivier
.Posté dans La graine du BDSM
En ce qui me concerne, le plaisir du BDSM s'est installé progressivement. Au début c'était la relation amoureuse fusionnelle avec mon amie "comme tout le monde". Lentement mais sûrement, les jeux se sont étoffés "je t'attache" puis "je t'attache et te bande les yeux", plus tard, le bâillon et, de proche en proche le BDSM complet.Ma compagne m'a offert ma première cravache de nombreux mois plus tard.Doucement on a glissé vers le SM soft.J'appréciais les préparatifs autant que la séance elle-même.Quand elle était attachée et que son corps réagissait à chaque coup de cravache, je trouvais les cris et les ondulations du corps terriblement érotiques.J'en voulais de plus en plus et mon imagination créait des scénarios à satisfaction.Les mises en scènes se développaient plus que de raison.Ensuite le fouet s'en est mêlé. Toujours à travers les vêtements. Je déteste les bleus, les saignements, etc. Ce que je voulais c'était dominer, faire bouger et crier comme je le fantasmais.Chez moi la mise en scène m'enthousiasme autant que la séance elle-même : mettre les bracelets de poignets et de chevilles, le collier, la ceinture, le bandeau, la cagoule, le bâillon, descendre le trapèze, attacher à l'espalier, aux chaînes, etc.Il faut que tout soit esthétique, ajusté, élégants et fétish. Les préparatifs comme les mouvements des soumis(e)s.Etant donné que mon plaisir S a trouvé chez ma compagne des limites, je me retrouvais frustré.Un de mes copains libertins recevait déjà dans un donjon. Un jour il m'a demandé si je pouvais le remplacer de temps en temps quand il était malade, parti pour son travail, surchargé par ailleurs, etc.Il m'a expliqué comment on procédait avec des inconnu(e)s adultes et consentant(e)s, m'a montré son matériel, les critères de choix, les enchaînements.J'ai fait une séance SM avec lui, avec le consentement de ma compagne. Il faut préciser que je n'ai ni rapport sexuel ni buccal avec mes soumis(e)s.Tout de suite, j'ai apprécié le SM hard demandé par les client(e)s du donjon. Ma compagne était toujours d'accord. Elle m'a servi une seule fois d'assistante mais n'a pas voulu poursuivre. C'est dommage car elle était habillée sexy.De plus en plus j'ai donc été le remplaçant-collaborateur de mon copain.Plus tard j'ai aménagé mes propres lieux, selon mes critères.Actuellement je m'amuse (très) hard avec des gens (on peut dire des "masos" - des dominé(e)s - c'est comme on veut) qui le demandent. Toutes et tous sont adultes et consentants, bien sûr.J'ai une profession à temps plein et ma salle ne me sert que comme dérivatif. Je peux toujours m'amuser SM hard, je peux toujours préparer mes soumis(e)s comme j'aime le faire, pour le plus grand plaisir de tout le monde, y compris celui de ma compagne ( ).Mes scénarios varient, s'étoffent : mon matériel se complète de temps en temps.Ma réputation de sérieux et de correct est assise. J'ai quelques soumis(e)s par semaine et c'est bien assez ainsi.Merci d'avoir soulevé ce sujetGC
Xolotl
.Posté dans La graine du BDSM
Alors là je sens que y en a qui vont rire. :-D La première fois que j'ai eu envie de faire du BDSM c'était vers 12 ou 13 ans à cause de cette chanson de Thiefaine! J'ai tout de suite senti que ça me plairait mais vu mon education ça me parraissait totalement exclu à l'époque. C'est donc resté de l'ordre du fantasme pendant très longtemps. Bien plus tard, je me trouvais dans un bar underground à Paris et un couple est rentré pour faire une démonstration de Shibari. Ca a été une révélation! Je ne les ai jamais revu mais je leur dois beaucoup! Rapidement j'ai rencontré des gens que le BDSM interessait et de fil en aiguille... je suis arrivé ici. Cela fait un peu plus de 5 ans que je pratique le BDSM comme dominant ou comme soumis et j'ai l'impression que je n'aurais jamais fait le tour de la question. J'ai la chance d'avoir des partenaires de jeu très créatif(ve)s qui m'ouvrent de nouveaux horizons! Bref, Enjoy!