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Bonjour. Le phénomène que vous décrivez m' évoque une perte de connaissance provoquée par une modification de l'irrigation sanguine du cerveau. (un peu comme quand on se relève trop vite apres s'etre penché ou accroupi trop longtemps par exemple). Le subspace se caractèrise plutôt par un état euphorique lié à la sécretion d'endorphines. Dans les cordes (mais d'autres pratiques) on peut rencontrer les deux phénomènes. Signe avant coureur du premier, des picotements, un engourdissement qui peut devenir douloureux. C'est l'enkilose. Elle doit être immédiatement signalée. Pour action. Signe particulier du second (pendant la pratique) : abolition des limites physiques habituelles. Là c'est au Top d'être attentif à un comportement (éventuellement des demandes) anormales par rapport à sa connaissance de son sub. L'idéal ? Un subspace juste à la fin d'une pratique. Un temps calme pour la descente accompagné par des actes et des paroles réconfortantes. Mais l'idéal est changeant :wink: Je vous souhaite des experiences plus favorables.
Silla
.Posté dans Déconnexion exteroceptive
Bonjour Anaconde. Le subspace est un moment agréable. Je suis totalement déconnectée (incapable de parler de manière cohérente ou de bouger ou tenir une position par ex), mais avec une sensation de planer. Ca, c'est la version positive 🙂 mon maître me pose généralement gentiment sur le lit et me laisse finir mon trip 😅 Par contre pour le côté moins fun, il m'arrive également de connaître des chutes de tensions, un peu comme ce que décrit Pierre Louis. J'ai d'ailleurs fini évanouie une fois... Avec le temps, mon maitre commence à mieux ressentir quand cela va arriver, mais j'essaye aussi d'apprendre à reconnaître les 1ers signes pour le prévenir. La communication en continu est le plus efficace nous concernant. Ce sont deux situations très différentes.
Anaconde
.Posté dans Déconnexion exteroceptive
Merci beaucoup d'avoir pris le temps de répondre et pour vos différents retours  :relaxed Je pense plus alors pour un début de perte de connaissance dûe aux cordages et à la sensation d'écrasement à éviter pour une prochaine fois! Bonne soirée
On peut ligoter comme un sauvage (maintient, contrainte, kidnaping, séquestration ....) et la corde n'est qu'un moyen ... Mais les cordes sont une voie dont l'expression la plus aboutie est le shibari Il y'a sur le site des gens experimentés en la matière. Immédiatement je pense Lilith_Cat, Baikal69, Parloire ... Et bien d'autres sans doute ... Leur savoir est précieux et en tant que membres d'une communauté, nul doute qu'ils le partage volontiers. N'hésitez pas à les contacter. Ca ne sera pas inutile.
Azhara
.Posté dans Déconnexion exteroceptive
Bonjour j'ai vécu un subspace pour moi une seule fois. (J'ai déjà eu des débuts de subspace, ou des déconnexions très intenses mais j'ai un réel souci avec le lâcher-prise qui fait que souvent je reprends le contrôle ou j'essaie de reprendre le contrôle quand ça commence à arriver... Enfin ce que je veux dire c'est qu'il y'a une réelle différence pour moi entre le fait de partir de moi, et/ou être dans ma bulle ET le subspace.) C'était à la fois géant et j'avais comme une envie que ça puisse se réïtérer (sans le chercher à tout prix, certainement pour être sûre que ça pourrait revenir.) et très violent et déstabilisant. Le froid et le mal-être que ça m'avait provoqué juste après n'était pas du tout appréciable, ça avait amoindri la sensation de plénitude, bien-être ressenti pendant. Et surtout, à un moment j'avais réellement eu l'impression de sortir de mon corps, ce qui était à la fois plaisant et totalement flippant. Il n y avait pas eu de perte de conscience comme ce que vous semblez décrire...  Mais là j'écris avec du recul... j'essaie de vous retrouver un texte que j'avais fait sur cet événement car il me semble que j'étais quand même dans quelque chose de très positif. Ca fait très égocentré mais je me rends compte qu'en écrivant bien plus tard, je travestis certainement un peu (trop) mes ressentis. En espérant sincèrement que ça vous apporte des indications à vous. (C'est un peu long, je sais, je sais !) C'était en janvier 2022 sur mon mur perso :  Tout avait débuté normalement pour nous... Comme à notre habitude, l'échange était facile, complice, fluide, Tu me questionnais, je répondais... Je m'étais surprise à suggérer " je veux bien que ça soit un peu plus fort, plus dur " lors de l'échauffement au martinet. A Ta voix, je décelais un sourire esquissé en entendant : " ça va arriver, t'inquiètes pas ! " Ce n'était pas mon genre de réclamer, et pas du tout le Tien d'abdiquer ! Tu m'as fait patienter, et moi dans ma petite tête je pestais (ça c'est bien mon genre par contre ! ^^) Les coups ont commencés à s'enchaîner, plus appuyés. Nos mots se sont effacés petit à petit. Seuls le son du martinet, ma respiration, et le léger bruit du frottement de mes câlins de pieds se faisaient entendre. Clic-clic, le briquet, la première bougie, les mots reprennent aux premières gouttes : savoir si je vais bien, me positionner comme Tu le souhaites, me rassurer... Tout est on ne peut plus normal, rien ne me laisse présager la suite. Je ris comme souvent quand la douleur commence à me piquer ; un peu et certainement un peu beaucoup, je ne me souviens plus, on en parle ensemble, ça te fait sourire et puis... Sans aucune douleur exceptionnelle, ni insoutenable... Bim, un voile, un énooooooorme voile s'empare de moi. Je t'entends au loin, je suis incapable de répondre. Je suis là sans y être, je suis trop là et en même temps pas du tout. Je me suis échappée de moi, je suis partie loin en moi, en Toi. Mon corps et mon esprit s'enfuient de mon enveloppe. Je flotte... Totalement ailleurs et bizarrement là, incroyablement nulle part et pleinement ici. Il n'y'a plus ni douleur ni même plaisir, je suis autant que je ne suis plus. Plus de pensées, plus de rires, plus de mots, plus de pleurs, plus de réelles sensations. Abstraction totale. Impression innommable. Je suis sortie de moi et je suis au plus profond de moi. Hors de tout espace-temps. Bim, j'entends ma respiration sans le vouloir. Reconnexion... Violente sérénité, douce agitation... J'ouvre les yeux, je te vois, je te souris et prononce : " J'étais ailleurs ". Tu me réponds : " J'ai bien vu ". Mots salvateurs, comme un " bienvenue ", un " bon retour dans le monde réel"…   Dans peu de temps j'aurai l'impression de littéralement congeler sur place et me transformer en glaçon, mais c'est beaucoup moins sympa comme sensation à décrire alors je le garde pour nous deux ^^. Même si ce soir je suis épuisée, voire un peu déprimée. J'espère qu'un jour tu me referas voyager dans notre paradis voilé...  Sur le général, j'avais juste partagé ça :  Totalement ailleurs et bizarrement là, incroyablement nulle part et pleinement ici. Abstraction totale. Impression innommable. Je suis sortie de moi et je suis au plus profond de moi. Hors de tout espace-temps. Dur retour à la réalité, après mon étrange voyage de samedi, on est lundi, je suis un petit zombie... Aïe !