-
2Réponses
-
29Affichages
Sujets
-
0Réponses
-
39Affichages
-
0Réponses
-
47Affichages
-
0Réponses
-
55Affichages
Derniers posts du forum
La dégradation n'a pas toujours un aspect érotique.
De nombreuses Dommes ne recherche pas l'érotisme en BDSM notamment en SM.
Il peut ne pas y avoir d'implication sensuelle dans les jeux de valet/soubrette par exemple, même si cela peut aussi être considéré comme de l'avilissement. C'est important de ne pas ramener et restreindre toutes les pratiques à ce domaine là, au risque de justifier des logiques et raisonnements fallacieux.
La pôle Dance a titre d'exemple externe n'est pas limité à sa dimension sexuelle, malgré son origine.
Bien vu !
Dans nos jeux , nous utilisons souvent des mots , des gestes , des situations volontairement dégradantes....
Nous sommes tous trois " dirigeants " dans nos professions, et nous amusons à nous rabaisser....ce qui ne nous fait pas de mal, parfois.....
Mais ce n'est qu'un jeu entre nous , concenti , et que nous acceptons !
Définition :
La dégradation, dans un contexte BDSM, désigne une pratique où l’on cherche à rabaisser, humilier ou avilir volontairement une personne de façon érotique, consentie et codifiée. Cela peut inclure des insultes, des ordres humiliants, des postures dégradantes, des jeux autour de la saleté, du langage cru ou de l’animalisation. L’objectif ? Jouer avec la honte, la vulnérabilité, le contrôle et la perte de dignité… mais dans un cadre profondément consenti.
La personne qui subit la dégradation peut être poussée dans ses retranchements émotionnels, perdre ses repères sociaux, ressentir de la honte .... et pourtant, en sortir euphorique, plus libre, ou même plus forte. Ce paradoxe fait de la dégradation une pratique complexe, intense et hautement psychologique.
Formes courantes de dégradation :
Être insulté(e) (salope, objet, crétin·e, etc.)
Être traité(e) comme une chose (mobilier humain, tapis, jouet sexuel)
Être mis(e) à genoux, écrasé(e), humilié(e) en public ou en jeu de rôle
Être filmé(e), exposé·e, moqué(e) dans une mise en scène contrôlée
Être privé(e) de langage ou d’identité (renommé(e) "ça", "chien", etc.)
Ce n’est PAS :
Un manque de respect réel.
Une excuse pour dépasser les limites.
Une pratique anodine : elle requiert énormément de communication, de confiance, et un aftercare très attentif.
Pourquoi ça attire ?
Parce que céder à la honte, c’est parfois se libérer de l’image sociale.
Parce que la dégradation peut intensifier le lien de domination, et provoquer un sentiment d’oubli de soi presque sacré.
Parce que c’est un fantasme de transgression extrême — et que certains y trouvent une jouissance profonde, bien au-delà du plaisir sexuel classique.
À retenir :
On ne pratique jamais la dégradation sans une discussion claire, explicite et approfondie préalable.
C’est un jeu dangereux, qui peut réveiller des traumatismes ou créer un malaise durable s’il est mal mené.
Il est essentiel de valider les mots, les gestes, les mises en scène à l’avance.
Après une scène de dégradation, l’aftercare est non négociable : câlins, paroles douces, réparation symbolique, revalorisation du ou de la partenaire.?
Voir également :
https://www.bdsm.fr/forum/thread/3679/Dégradation
https://www.bdsm.fr/forum/thread/995/Insultes,-injures,-humiliations-verbales-dans-la-domination
Définition :
Dans le jeu de chatouilles ou tickling, on stimule volontairement les zones sensibles du corps (côtes, ventre, aisselles, pieds, cuisses, etc.) par des chatouilles, dans le but de provoquer des rires, des cris, des mouvements désordonnés… et un plaisir très particulier, souvent mêlé de frustration, de surprise et de soumission.
Ce jeu peut paraître enfantin à première vue, mais dans le cadre du BDSM, il devient un outil redoutable de domination sensorielle et psychologique. La personne chatouillée est généralement attachée (ou immobilisée), vulnérable, incapable d’arrêter les stimulations, prise entre le rire et l’imploration. C’est un moyen joueur de prendre le contrôle du corps de l’autre sans douleur, mais avec intensité.
Pourquoi ça fonctionne ?
Parce que le corps ne peut pas mentir face à une chatouille : il réagit.
Parce que cela crée une perte de contrôle physique immédiate et irrésistible.
Parce que cela provoque souvent un mélange explosif de plaisir, de gêne, de stress et d’excitation.
Parce que le rire, dans ce contexte, devient une forme d’abandon très intime.
Dans la pratique :
Le jeu peut être doux (avec une plume, les doigts, une brosse) ou plus agressif (ongles, outils vibrants, gants texturés).
Il peut durer quelques minutes ou devenir une vraie épreuve d’endurance sensorielle.
Il s’inscrit très bien dans une scène de punition, ou dans une dynamique brat / brat tamer.
Et comme toujours, le consentement est roi (car oui, certaines personnes DETESTENT être chatouillées).
À retenir :
C’est une activité peu douloureuse mais hautement intense, surtout émotionnellement.
Elle repose sur l’écoute du corps, le jeu, la surprise et la tension entre contrôle et abandon.
Et elle peut être terriblement excitante — pour celui ou celle qui chatouille comme pour celui ou celle qui endure.inexploré ?
En savoir plus :
Groupe tickling