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Bon, faut bien le dire aussi, parfois ça se passe mal...
En ce qui me concerne, prendre quelqu'un en appartenance c'est m' engager dans un suivi. Je suis plutôt du genre à mener seule ma grande barque en laissant peu de gens y monter à bord. Posséder un ou une soumise, c'est lui faire une place dans mon petit monde.
Il est dit clairement que Je ne suis pas amoureuse dès le début. Une précision importante car ça vibre quand même pas mal quand Je les utilises Mes à Moi 😁
Et Je suis poli soumis ( cherche pas, Je l'ai inventé celui-là ) Ça crée parfois des tensions entres Mes soumis (es) alors qu'ils sont que très rarement ensemble voir pas du tout pour certain.
Ces tensions que Je nomme facilement " jalousie " ont été la cause de fautes impardonnables suivi de la perte du collier.
La jalousie de ma première soumise, l'a conduit non seulement à tirer dans les pattes de mon chien qui a eu son collier un an après elle environ mais également à semer la discorde dans ma vie familiale et mon entourage en agissant derrière mon dos envers mes enfants et amis .
Je n' ai pas apprécié du tout !
Je l' ai mise à l'amende le temps d'évaluer la situation et J'ai découvert encore plus de manigances . Je me suis senti trahi et J'ai mis en place une toute dernière séance dans un donjon public. Une soirée qui reste en mémoire autant pour Moi que pour elle et ceux présents.
Oui , je sais que Je peux être sadique et humiliante, surtout quand on me cherche des noises mais c'est encore pire quand Je me sens blessée . Malheureusement , il est bien difficile de faire propre quand J'ai envie de faire très mal... J'élabore tout de même un plan politiquement correct , enfin , de mon point de vue. Il s'agit de SM tout de même. Une tape au cul lui ferait plaisir. L'indifférence fera son effet. Je l' ai ignorée à mon arrivée. puis Je l' ai enfermée dans une petite cage une longue partie de la soirée, jusqu'à ce que Je daigne enfin lui parler...
Le collier est un symbole fort dans mes relations d'appartenance; elle m' a regardée, agenouillée devant Moi , découper son collier en morceaux . Ainsi que son carnet de règles. Le tout mis dans une gamelle et souillé comme elle a souillé ces 2 années d'appartenance...
Je n' écris pas plus de détails, ça ne sert à rien. J'écris juste que tout ne se termine pas toujours bien ...
Cela dépend pourquoi ça doit se terminer...
[Création originale, écrite sous le pseudo de Dame Joana. Merci de respecter le droit d’auteur]
Mon témoignage de la soirée du 30/04/24:
Lors d’une séance blanche, je débute l’impact sur mon soumis. Un couple de novices nous observe. L’homme analyse chaque fessée. Sa femme croise les bras. Sa grande timidité n’arrive pas à cacher l’excitation qui se lit dans ses yeux. Elle a du mal à tenir en place, curieuse de mon prochain mouvement.
Devant ce public bien sage et silencieux, je frappe graduellement Haku. J’enchaîne l’utilisation de ma spatule, de mon paddle, de ma pagaie, de ma badine, etc,... Mon soumis est maintenant coincé entre mes coups et mes chatouilles ! Bien qu’il soit mort de rire, je sens qu’il cherche à se ressaisir rapidement. Il veut faire bonne impression.
Je ne vois même plus cette paire d'yeux attentifs. Mon sadisme me rattrape. Je commence à m’attaquer aux testicules. Je joue avec sa grande sensibilité en le frôlant avec mes accessoires. Chaque sursaut, chaque cris, chaque fuite en avant devient ma source d’amusement. Mon sourire prend tout mon visage.
J’ai décidé de changer de jeux. Pour l’aider à supporter ce ballbusting pour débutant, je décide qu’au moment où je frôle ses bourses… BAM ! Un coup de pagaie sur ses fesses ! J’alterne, je synchronise,... Je reste attentive à ses réactions. Bref, on s’éclate ! Je finis par lui tenir les couilles pendant que je lui rougis le postérieur. Il ne peut plus fuir.
D’un coup, j’entends une petite voix me dire ‘’J’aime bien ce que vous faites, Madame”.
J’y vois l’opportunité de pousser ses limites. Pour évoluer, il faut parfois sortir un peu de sa zone de confort. Après tout, n’avait-il pas dit vouloir aller jusqu’aux larmes au cours d’une séance? Je lâche ses bourses et commence par une pichenette… puis je lui inflige un revers de main !
Et là… Fuck…
... Suis-je allée trop loin? ...
C’était la première fois que je mettais sa capacité d’endurance à si rude épreuve…
J’ai mis quelques secondes à réaliser ce qu’il venait de se passer… La surprise, mélangée à l’intensité de cette action, avait provoqué une grosse réaction chez mon soumis ! Je le vois partir en avant, sans revenir en position. Je crois que j’en ai lâché mon paddle... Je me rappelle juste avoir fait le tour du meuble. Je ne l’ai pas fait avec précipitation. Cependant, je savais qu’il aurait besoin de moi auprès de lui. Une fois de l’autre côté, je me suis accroupi. Je l’ai questionné. J’ai essayé de comprendre ce qu’il se passait dans sa tête… Sauf que Haku n’a pas réussi à verbaliser.
Au moment où je l’ai vu sangloter par intermittence, je suis sortie de cet état second dans lequel sa réaction m’avait plongée. J’ai repris les commandes. J’ai décidé de fermer la porte car d’autres personnes curieuses s'étaient accumulées devant la chambre. Même s’il ne me répondait pas, je continuais de poser des questions à Haku, tout en observant ses réactions corporelles. J’ai fini par entendre un faible “Oui Madame’’ au moment où je lui ai proposé de l’eau.
Une fois désaltéré, il recommence doucement à parler et à poser des mots sur ce qu’il a ressenti physiquement. Encore un peu sonné, il ajoute que ça lui a déclenché un point de douleur dans le pli de l’aine et me montre sa localisation exacte avec le doigt. Le sentant revenir petit à petit, j’ai pris l'initiative de sortir mon accessoire d'Aftercare pour l’accompagner avec douceur.
Tout en parcourant son corps dénudé avec ce gant en peau de lapin, j’ai discuté avec le couple qui était resté dans la chambre depuis le début. Comme j’avais paniqué intérieurement, j'essayais à présent de faire bonne figure. J'espérais qu’ils ne s’en étaient pas rendu compte. Je n’ai pas osé leur demander ce qu’ils ont pu penser en voyant cette scène. Une part de moi avait honte, je pense… Mon coup était pourtant calculé ! En discutant avec eux, j’ai réalisé qu’ils ne semblaient pas perturbés. Ouf, tant mieux !
Tiens? Haku recommence à sourire, cool !
Ses yeux sont fatigués et brillants. J’y retrouve néanmoins une pointe d'apaisement. Je l’autorise à poser sa tête sur mon épaule pour se reposer un peu. N’ayant pas de point d’appui, je prend sur moi en restant dans cette position fort peu agréable. Ce moment de tendresse était mérité. Quelques minutes plus tard, il semble quasiment remis de la situation.
“La séance est finie. Prends le temps de te rhabiller et on va boire un verre au bar. Es-ce que cela te convient?”
Il plussoie. En se rhabillant, il réussit à poser des mots sur ce qu’il a ressenti psychologiquement. Il explique au couple qu'il a senti une douleur foudroyante mais que, malgré cela, il ressentait de la fierté. Il était heureux d’avoir traversé cette dure épreuve que peu d’hommes novices auraient supportés. Il se tourne alors vers moi. Il leur dit que, même s’il n’est pas masochiste, il connaît mon sadisme, et mon penchant pour une séance d’impact intense. Il était comblé de pouvoir me rendre ce que je lui apportais au quotidien: une écoute, une safeplace.
J’ai été très touchée par ses paroles. Surtout après une telle frayeur !
“Nous continuerons à travailler sur ses limites.” Je souligne le fait qu’il avait fait la demande qu’un jour, je le frappe jusqu’à m’en épuiser. J’explique au couple qu’il n’est pas encore prêt, moi non plus. Il est important de ne pas faire n’importe quoi, juste par vanité ! Je rajoute que d’ici le barbecue de cet été, nous aurons bien évolués mais pas encore à ce stade. Il faudra que l’on travaille son endurance sur 6 à 8 mois, selon mon estimation. Il m’avoue d’un air amusé qu’il ne sera jamais vraiment prêt pour du ballbusting avancé.
Nous sommes donc allés boire un verre tous les deux. Nous avons débriefé autour d’un coca. Il m'a décrit qu’il avait d’abord ressenti de la colère, du doute,... Puis il a eu peur de commencer à me craindre. (J’avoue que mon corps s’est crispé à cet instant). Il continue en m’expliquant que cette inquiétude était profonde. Une fois remit de ses émotions, cette frayeur s’est envolée.
Il m’a parlé de la femme du couple qui s’est essayée à l’impact pour la première fois au cours de cette même séance. Il aurait aimé intervenir pour la guider. Mais il a senti que j'avais l'œil attentif à sa santé et sa sécurité. Il a entendu que je corrigeais ses gestes, sa posture et que je surveillais chaque coup qui lui était infligé. Il a compris qu’il pouvait me laisser les rennes et qu’il était safe.
Il explique aussi que lors de ce fameux revers, il a apprécié que je comprenne que cela a été particulièrement éprouvant. Le fait que je sente immédiatement sa détresse et agisse en conséquence l’a beaucoup rassuré. Il me dit que je suis une bonne Maîtresse.
Pour cela, je conclurais que:
Cette expérience confirme ma ligne de conduite en tant que Dominatrice. Je le répète depuis des mois : une personne Soumise n’est pas moins respectable qu’une personne Dominante ! J’ai énormément de considération pour eux. J’espère que le partage de cette expérience vous donnera un aperçu de leur force et de leur loyauté ! Ils ont une capacité de lâcher prise qui me fascine.
Mon témoignage vous fera peut-être prendre conscience qu’être une personne Dominante est une réelle responsabilité. Il n’y a pas de honte à se remettre en question !
On me dit souvent que je suis trop volubile, voire “trop gentille” ou à l’inverse “trop intense”, etc,... Il est important d’écouter les retours, certes. Il ne faut pas non plus s’oublier et se priver de nos singularités, notre style, notre vécu, etc,... Il n’ont pas à plaire à la personne qui regarde mais au soumis qui vit la séance et la relation.
Personnellement, je m’interroge encore beaucoup sur mon sadisme… Ses limites? Son intensité? etc,.. Néanmoins je sais que, quelque soit mes prises de décisions, elles ne seront jamais faites au hasard et sans savoir-faire.
D’ailleurs, le couple présent cette soirée-là avait déjà assisté à une de nos séances quelques semaines auparavant. Avant de partir, l’homme m’a avoué qu’il donnait parfois des fessés (encore timides) à sa femme. Il disait qu’il avait appris à les donner en m’observant. Chacun de mes mouvements, ma façon de garder le contact en posant des questions à mon soumis tout au long de la séance, etc,... J’avoue avoir été très émue de suivre leur évolution comme ça et de voir mon impact sur leur couple.
“Impact sur leur couple”, vous avez saisi? (héhéhé)
Ps: N’hésitez pas à partager votre expérience en commentaire: nos erreurs, nos expériences,... ça aidera sûrement d'autres personnes <3
Bonne soirée
Dame Joana
Je suis convaincu que poser des mots sur ce que l' on éprouve ou ce qu'on a éprouvé à un moment donné, est libérateur.
Faire propre, de mon point de vue, c'est faire attention à ce que l' autre reste debout. Encore plus quand Je le sens fragile. Et c'est vrai que c'est parfois déconcertant de voir le soit disant animal bléssé cambader comme un cabri et tout frétillant en rien de temps...
Oui! Mettre un terme à une appartenance sur un coup de tête n'est pas une solution ...
Bien souvent il y a des signes avant coureur d'un côté comme de l' autre , mais ce n' est pas tjs évident de les prendre en compte...