Bonjour, Vous pouvez peut-être déjà aller voir mon mur et celui d'AldaricSlave
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@azhara et Izelle lorsque je pleure je ne ressens aucune honte, aucune faiblesse, au contraire... Au départ mon Dhom arrêtait les impacts quand les larmes venaient, maintenant il a compris qu'il y a les premières liées à la douleur et les autres, à la fin, où je lâche tout, ou ce sont des sanglots synonymes de plaisir et de bien-être
Bonjour
Je suis bel et bien là....tous mes sens sont en éveil.
J'encaisse, je peste, j'nsulte intérieurement (Azhara😉), je respire, je me concentre pour ne pas lâcher, je m'interroge (pourquoi j'accepte de subir ça ?) je m'inquiète (est ce que je vais supporter davantage).
Je ne veux pas décevoir, je ne veux pas me décevoir.
Petit à petit je me résigne et le cocktail d'hormones faisant, je lâche prise, la douleur est là mais mon cerveau l'a transforme.
Mon corps réagit de moins en moins, j'accède à cette bulle si spéciale et je ne maîtrise plus rien. D'où la nécessité absolue d'etre en compagnie d'un Dhom qui sait ce qu'il fait pour éviter un drame.
Parfois cela donne lieu à une explosion de sanglots qui mettent un certain temps à se tarir. Comme le decrit très justement Azhara dans une de ses réponses, je ne suis pas non plus à l'aise avec ces pleurs qui me semblent être comme un aveu de faiblesse.
Pour autant ils agissent comme une sorte de lavage à grandes eaux et ont un effet libérateur que je ne m'explique pas vraiment...
Est ce que ça répond à votre question ?
Il ne faut peut-être pas mettre ce terme "toxique" à toutes les sauces. La vraie toxicité, c'est une attitude involontaire et invariable qui dégrade inexorablement une relation (enfin je pense). Être exigeant, négocier fermement un cadre dans une relation n'a rien à voir avec une quelconque forme de toxicité. Et ceux qui prétendent que le soumis qui ne cadre pas avec leurs standards, le mauvais soumis en somme, est toxique ; ceux là devraient se remettre en question et se demander qui est toxique au fond...
Poser des limites s'est toxique ? Penses tu qu'un soumis ne doit pas avoir de limites ? La toxicité relationnelle c'est pas compliqué à reconnaitre je vais mettre le violentomêtre si tu as des comportements qui sont en orange ou rouge alors oui tu es toxique.
comme son nom l'indique un pleasure Dom axe sa domination sur le plaisir, du praising, du sexe, genre torture par l'orgasme ou tout chose qui fait plaisir etc.
Carpo, si vous me lisez, le lien ne fonctionne pas chez moi... :( bouh !
ÉviDanse, pour le " ça fait moins rêver... ..." c'est que j'ai une vraie admiration pour les femmes non-masos qui goûtent à la douleur par dévotion et abnégation. (Après pour moi ça relève du masochisme quand même mais le levier est totalement différent du mien, elles prennent du plaisir à donner à leurs Dominants/partenaires une exploration de la douleur...)
Concernant les larmes, moi je suis une petite maso qui pleure et qui assume maintenant :), et qui a limite un kink avec ça, ça fait peu de temps que je l'ai conscientisé.
Les pleurs sont libérateurs chez moi. Pendant ou après, peu importe, ils sont signe que je ne suis plus dans le contrôle. Je me "refusais" de pleurer avant, je le " refuse " toujours (la lutte interne, l'aveu de mon manque de contrôle, la "faiblesse"... ) mais je ne suis plus abattue quand c'est le cas. Mais je l'assume seulement moyennement.
Avant je " culpabilisais", je me disais que je n'étais pas assez forte, que je n'avais pas canalisé la douleur, que je le frustrais dans son sadisme..., que je nétais pas maso ... ; en realité je restais dans la maîtrise. Je ne lachais pas... un petit mantra que j'avais, que j'ai encore parfois.
Mes pleurs c'est en fait le cap où son sadisme passe au dessus de mon masochisme... ... on passe alors la barrière...
Je ne sais plus quel grand nom (ça ferait plus intello si j'avais gardé la référence mais je ne l'ai plus. Deleuze ? ) disait que quand un maso rencontrait un sadique par définition soit ils se fuyaient soit ils se détruisaient. Pour moi, il a oublié ce fil très fin et fragile où parfois les deux se nourrissent l'un l'autre dans des moments privilégiés, quand mon masochisme n'est finalement plus et que son sadisme explose du coup. (On n'a pas un rapport " morbide " au sm. Ni Lui, ni moi.)
Et encore, je dis " n'est plus" mais c'est plus subtil que ça, car je n'aime pas pleurer et en même temps je prends du plaisir à pleurer/lâcher. Donc il y'a encore de la douleur-plaisir qui s'exprime... mon ego en prend juste un sale coup !
Pas sûre d'être super claire ! Même moi je ne trouve pas ça claire dans ma tête ahaha. Bon courage !
A force je dois reconnaître une certaine toxicité, quand j'entame une relation je suis absolument intraitable sur certaines choses et je cède pas un pouce de terrain car je tiens à ce que ce soit strictement respecté et que je considère que c'est la base saine (ça concerne notamment le contôle financier, la vie sociale et pro qui sont des sanctuaires inviolables chez moi ou encore une certaine liberté car j'écris (rien de sexuel) et que je tiens à l'écriture autant qu'à être soumis) et je pense que oui, je peux avoir des poussées toxiques si on essaye de contrevenir à ça
On est tous le fou de quelqu'un et le baromètre varie en fonction des époques et des localisations. (Lire Asile de Goffman à ce sujet).
Du côté Domme, le soumis toxique est à mon sens celui qui scenarise seul et ne lâche pas le contrôle. Ceux qui se comportent comme des clients mais refusent toute fois de passer à la caisse. Là il y a abus et donc toxicité.
Aussi en tant que Domme j'ai mes limites, des pratiques dont je ne veux même pas entendre parler. Semblablement au soumis, le respect des limites est un indispensable dans le jeu BDSM sinon on tombe là aussi dans l'abus. (Je me prends encore en exemple ), l'âge play, la féminisation, le pegging me dégoûtent. Les soumis qui passent outre ces barrières sciemment sont toxiques.
Un soumis qui est dégoûté par l'uro play ne doit pas se retrouver dans un contexte où on cherche à le manipuler vers la pratique. Le seul cas envisageable serait si à un moment donné il exprime de la curiosité et indique avoir changer d'avis. C'est à lui d'ouvrir la barrière sur sa limite.
Pour le reste on est tous ici en majorité en recherche de satisfaction, ce n'est pas un crime tant que ça ne se fait pas au dépend d'autrui.
Tout d'abord merci du temps accordé à me répondre
Ensuite pour Nellerio, je sais que ça a l'air confus ça en a toujours l'air avec moi, non je ne dis pas que si on baise et que ça participe à notre santé mentale on est forcément toxique, mais dans mon cas c'est une composante essentielle pour que je sois réellement bien, pleasure dom ? Connait pas, vous accepteriez de me donner plus de détails (de préférence par MP on va pas polluer le forum ^^)
Pour ShibariRiggerAtHome, autant je pose des conditions ou je suis absolument intraitable (sur la vie pro ou les amis par exemple) autant je ne souhaite pas imposer des pratiques mais si il y a tout ce que j'aime c'est un plus, mes critères premiers sont plus sur la personnalité que les pratiques) même si je pense qu'on peut me trouver harceleur sur les bords
J'entends bien aussi que le cliché du PDG d'un groupe à plusieurs millions à la rue du mur n'est pas le pratiquant moyen du BDSM et je sais que je suis TRES différent entre le moi pro et le moi soumis avec s.a.on Maître.sse et mon enfance est pas toute rose non plus bien que je ne l'étalerais pas
Et ne vous en faites pas je continuerais avec ma psy (dont je ne parlais que pour la folie soit dit en passant) que je sois véritablement toxique ou pas
Et encore désolé si j'ai juste l'air bête ou naïf avec mon sujet mais, les relations humaines et moi ça fait approximativement le nombre de tomes de Kingdom (lisez.) et spoiler on en est à plus de 80.
Je pense que nous n'avons pas la même idée de "soumis toxique".
Côté dom, pour moi, un "soumis toxique" c'est celui qui va dicter ce qu'il veut, c'est celui qui ne veut pas faire de qu'il faut, celui qui est trop brat, intenable, un peu trop harceleur dans les formes de communications, etc. et pire, qui parfois, peut même faire office de maître chanteur envers son/sa Maître.sse.
En revanche, faire du BDSM parce que l'on se sent mentalement pas stable/dérangé, ça ce n'est pas être toxique tant que l'on ne rentre pas dans ma définition de "soumis toxique" (voir plus haut). Si vous sortez en club BDSM et ailleurs, ceux qui pratiquent le BDSM sont rarement des personnes stables avec un job de cadre ou avec un métier intéllectuel. La plupart ont plutôt eu une enfance difficile (violence, viols, etc.), des problèmes d'assumer leur physique, de confiance en soit, d'autisme, de la schizophrénie, des pensées assez noires, etc. Je ne dis pas que tous sont ainsi, mais si vous rencontrez et discutez avec ces personnes, souvent c'est le cas. Pour autant, si on reste dans le cadre du BDSM, ils sont super bons là-dedans (que ce soit côté soumis ou dominant). Mon ancien Maître était un PDG de plusieurs sociétés immobilières, un tyran avec régulièrement des plaintes et pourtant c'était un super Maître avec moi.
Il n'y a, justement, aucun problème à éxercer du BDSM si ça vous plaît. Ce qu'il ne faut pas, c'est avoir un comportement toxique envers les autres. Si c'est le cas, merci de continuer avec votre psychologue.
Tout peut exister pourquoi le BDSM serait exempt de toxicité ?
"Je pense que je suis soumis 1/ car j'aime profondément donner du plaisir" tu pourrais être aussi un pleasure dom,
" mais un sale type qui profite de la pratique voir du mode de vie d'autrui pour en tiree un bénéfice sur ma santé mentale et donc d'être a l'image d'un mec toxique, un soumis toxique" imagine les vanilles prennent du plaisir à faire le sexe et ça contribue à leur bien être et à leur santé mentale. Mon dieu quelle horreur les vilains vanilles seront donc tous toxique ?
"Alors pensez vous que je suis un soumis toxique ou que je suis juste totalement fou (remarque je vois un psy alors je dois l'être)" on est pas fou parce qu'on va voir un psy et on est pas toxique parce qu'on va voir un psy.
C'est pas mal confus tout ce que tu racontes. Je pense que tu es entrain de te construire une identité BDSM, je te souhaite bon courage, je te dirais d'ouvrir ton champ de reflexion.
Moi je pleure, devant Lui mais en soirée aussi, ça sort tout seul c'est comme le "je te déteste" "enculé" (la badine ou le fouet bien sûr) que l'on soit seul ou entouré c'est pareil, je suis maso, j'aime l'impact mais faut être honnête ça fait quand même mal 😂
Ah, même si cela ne me regarde pas, ous avez l'air d'être un soumis intéressant - soigné, dévoué, prêt à se déplacer. Good luck guy !
Hahaha pardon. En ce moment si je ne fais pas gaffe, le site m'avale des lettres voir des mots, sans compter l'écriture sur téléphone... C'est modifié. Ca peut être un super nom de podcast cela dit.
Il y a plein de points dans votre réponse, qui me donnent envie de développer ! Mais vu l'heure, ce sont des phrases entières qui risquent de disparaître. Je reviens... Merci pour votre réponse !
Tu le redis plus bas, Luxu aussi l'a évoqué et je n'ai pas encore lu Novicetimide, ni les autres mais, je trouve ça fascinant. Cette capacité à dompter quelque part, sa bête intérieur.
Je crois que j'en suis loin, je commence à peine à intégrer que mon masochisme n'est pas que sexuel, d'où mon incapacité à comprendre "comment vous faites". Mais merci de livrer tout ce cheminement interne.
Je ne sais pas si une situation fait plus rêver qu'une autre. Moi je trouve fascinant ce que je ne comprend pas. Mes luttes intérieures sont sur d'autres aspects et j'ai l'impression qu'à travers ton masochisme "égoïste" comme le dit Beyourself, tu t'affrontes toi-même et je trouve ça assez courageux. Et enviable même si ce n'est pas la méthode que je choisirais.
Ça c'est de la bonne copine ! Rires. Tu parles aussi de beaucoup pleurer. Pendant ou après ? Le peu d'impact que j'ai eu dans mon ancien Lien, je me refusais à pleurer parce que je voulais tenir. Mais c'était beaucoup de l'initation. Mais je comprends ce sentiment de vouloir se depasser, pour l'autre par égo etc. D'ailleus je me suis longtemps demandée si les maso ou soum pleuraient lors de séances que ce soit en public ou en privé. Dans ma tête à mes débuts maso = aime la douleur donc ne pleure pas...
Ben oui hyper sympa, tu réponds à mes questions farfelues ;) Je suivrai le chemin de billes un jour...
Désolée pour les mises en page saccagées par mes réponses mais j'accorde le point au forum dans ce duel.
Merci Luxu. Ta réponse est assez claire pour moi.
Quand tu parles de capacité à transformer la douleur en plaisir, je comprends. Même si je ne pense pas avoir vécu ce type de moments. Je ne l'ai peut-être tout simplement pas conscientisé.
Un peu comme toi à voir les autres le vivre, j'ai été "tentée" par le besoin d'expérimenter une séance d'impact dernièrement. Et j'avoue que je ne sais pas trop ce qui m'y a poussé, c'était comme un besoin d'extérioriser un trop plein. Et ça s'est arrêté trop tôt me laissant un peu sur ma "faim".
Je crois Ogmios, que vous n'avez pas tout à fait compris mon questionnement. Il peut m'arriver de mal m'exprimer mais au vu des réponses précédentes et suivantes, j'ai l'impression que non.
Il ne s'agit pas ici de savoir si on est maso ou pas et d'en définir les degrés. Je parle de ressenti intérieur. De ce qui peut déclencher, de ce qu'on peut ressentir, vivre (émotionnellement, cérébralement, corporellement parlant), dans une séance d'impact ou dans diverses expérimentation masochistes. Extrême ou pas d'ailleurs.
Effectivement, ma comparaison entre l'expérience du masochisme chez les soumis et chez les soumises est totalement subjective et issue d'observations très personnelles. Je n'ai pas d'éléments concrets ni de statistiques à part un constat; je vois plus facilement (sur le murG par exemple), des hommes soumis s'auto infliger, ou pratiquer des actes de masochisme assez extrême à l'inverse des femmes. D'ailleurs généralement, quand il s'agit de femmes, ce sont en partie des extraits de video porno. Sujet intéressant à décrypter, mais l'analyse des comportements sociaux n'est pas mon domaine de compétence. Je ne fais qu'observer et essayer de comprendre.
"Je me sens vivante quand j'ai mal." En ce qui me concerne, je partage complètement ce qu'a dit Azhara. C'est l'une des racines les plus fortes du maso.
La relation suivie entre un(e) dominant/(domina) , et à plus forte raison au sein d'un couple sm, permet de jouer bien plus finement avec l'autre. La relation est plus intense et permet de jouer plus avant sur la douleur psychologique, les attentes ( en temps !), les craintes et les limites.
Redouter d'avoir mal tout en le souhaitant est un des paradoxes du maso. Offrir sa douleur et repousser ses limites pour satisfaire la personne dominante est un vrai plaisir. Il faut que la personne dominante y trouve son plaisir. Il y a souvent une vraie générosité chez les personnes dominantes.
( Une pro, en revanche, a une expérience plus riche en diversité d'individus. C'est aussi plus froid. La froideur peut aussi être recherchée . Elle chosifie d'autant plus le soumis qui est parfois en demande de cela. > Je ne parle pas ici de demande comme une liste de courses mais bien comme un de ses besoins en lui, plus ou moins conscient.)











