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Derek
.Posté dans La gynarchie
Un système gynarchique c'est le pouvoir aux femmes, exercé par des femmes. Si tu n'entends pas le terme opposé, c'est qu'on peut considérer à tord ou à raison, que pendant longtemps, dans la culture occidentale, la norme a été le bon père de famille qui donc, avait tendance à donner du pouvoir des choix extérieurs aux hommes. La femme elle, était la maitresse de l'intérieur (et je n'amoindri en rien cette appelation, ça fait pas mal de taf déjà. Seul l'hiver, le couple s'occupait comme il pouvait de l'intérieur, à deux). On rentrera pas dans un débat très actuel pour savoir si c'est bon ou non. Chaque époque ses contraintes, sa répartition des rôles, et ses challenge. Pour le reste, pour les questions de BDSM ou de sexualité en général, je dirais que ce qui se démarque est nommé. Ce qui ne l'est pas, n'a pas de nom propre, c'est la norme.  Ayant dit ça, je dirais qu'en BDSM y'a un côté spécifique à tout ça. C'est jouer sur la supériorité intrinsèque des femmes ou en tout cas le présenter comme telle, pour faire d'elle des déesse et les soumis des hommes, inférieur par nature. Donc selon moi, y'a une dimension d'humiliation possible si l'homme en question est justement dans un système à l'ancienne et qu'il jouit du contre-pied, du renversement de pouvoir. Bref qu'il prend du plaisir à être humilié de façon cérébral sur ce point. C'est faisable pour les soumises également, mais l'angle d'attaque devra être légèrement différent car tout ne marche pas en miroir dans cette histoire, déjà par le fait de ce qu'on attends des hommes et des femmes dans cette société...
maitreLouis
.Posté dans La gynarchie
Bonsoir, J'espère que vous allez tous bien. Récemment, en arpentant le forum et en particulier les profils de dominatrices et de soumis, j'en suis venu à me poser une question : D'où vient exactement le terme gynarchie dans le bdsm ? Et qu'est-ce qu'il représente autant pour les dominatrices que pour les soumis en recherche de gynarchie ? La question peut paraître idiote, mais, si elle m'est venue en tête c'est pour une raison simple. Le bdsm par définition se pratique avec une ou plusieurs personnes dominantes, et une ou plusieurs personnes soumises. Toutes, liées par un contrat dit ou nordit, visible, ou non. Donc par essence même. Si un soumis à une dominatrice, c'est elle qui domine. Mais du coup, je ne comprends pas exactement par quel besoin/fantasme est né le concept de gynarchie puisque par implication même si la dominatrice est une femme ça veut dire que la femme domine... Je n'ai jamais vu de dominant, homme, ou de soumise, femme, déclarant être en recherche d'andrarchie(mot que je viens de découvrir), ou de phallocratie. Est-ce que l'idée serait de partager à l'autre personne qu'on pense que les femmes devraient être au pouvoir ? Si oui, qu'est-ce que cela change exactement dans la pratique bdsm ? Que les femmes soient au pouvoir ou non, la dominante est au pouvoir, donc je ne vois pas bien ce que cela apporte. Est-ce que l'idée est de dire qu'on pense les femmes supérieures aux hommes par nature ? Dans ce cas du coup les soumis gynarchique globalement disent qu'ils sont soumis à toutes femmes souhaitant les dominer, et les dominatrices gynarchiques disent que leur soumis doit être prêt à se soumettre à toutes femmes désireuses de le dominer ? J'essaie de comprendre, mais j'ai beau tourné ça dans tous les sens le concept m'apparaît flou. Et comme je n'arrive pas à le transposer dans l'autre sens, j'ai du mal à voir exactement ce qu'il est censé apporter. Que veux dire gynarchie ? Qu'apporte cette notion ? Et surtout, comment le pratiquez vous dans les faits ? Certains d'entre vous peuvent-ils partager leurs avis/vécus/visions ? Merci
Silla
.Posté dans Bdsm réussi ?
Excusez mon ignorance mais en quoi consiste une relation sm en dehors des séances ? Quelle est la structure, la dynamique ? Je ne saurais répondre à la question initiale car je pense que cela dépend des attentes de chacun et du type de relation. Nous aimons les mots et les utilisons largement, beaucoup d'échanges et de communication cependant la magie et la complicité sont là aussi. C'est ce qui nous correspond à nous :)
mael
.Posté dans Bdsm réussi ?
D'abord j'entends par bdsm réussi, une relation où la complicité et la confiance sont là, une relation où chacun est vraiment soi même, sans surjouer un rôle. Et cela entraîne toujours le plaisir, l'envie d'être ensemble, de partager et de pratiquer.  Ma question est : à quel détail sait on que la relation bdsm fonctionne très bien, de façon toujours plus forte, pleine de plaisir, mais aussi de détente,  de calme, de sérénité.  Est ce un clignement d'yeux? Un sourire au coin des lèvres? Un tremblement sous la cravache? Un orgasme surprise? Oui, quel petit détail indique t'il que quelque chose d'unique s'est créé,  plus qu un couple, plus qu'une complicité,  c'est presque magique.  Oui, quel détail ?  Pour ma part, ce sont les yeux...les yeux qui brillent de désir,  les petits gestes où l'on sent que la soumise est en manque et a besoin de sa séance. C'est très plaisant pour un dom de sentir que nos talents si particuliers sont réclamés. Un ressenti. Lorsque la soumise est en manque et qu'elle recherche son Maître et vient à ses pieds, sans un mot, dans une attitude qui ne trompe pas, pour moi la relation est réussie. C'est la soumise qui crée le Maître et ensuite se donne totalement à lui. Lorsque la complicité est totale, il n'est plus besoin de wordpass, ou autre safety je ne sais quoi. C'est le deuxième signe pour moi. L'abandon total en pleine confiance.   
Vero
.Posté dans Bdsm réussi ?
Le BDSM est vaste.. il comprend de bien nombreuses approchent et la réponse sera certainement différente si vous évoquez ne serait-ce que le SM ou le D/s....
Neilerio
.Posté dans Bdsm réussi ?
Qu entends tu par " plus besoin de wordpass ou autre safety" ? Que leur utilisation n est plus nécessaire ou que leur établissement ne l est plus ?
mael
.Posté dans Bdsm réussi ?
Oui cette magie où il n'est plus nécessaire de quoi que ce soit tellement on est en communication mentale avec l'autre.  On le sent, on le ressent, on perçoit tout de façon extraordinaire.  Plus besoin de mots, la communication est physique, comme vibrations et concordances de ces vibrations.   
mael
.Posté dans Bdsm réussi ?
Pour ma part je pratique le SM.  Le ds ne me convient pas. Le SM a l'avantage d'être direct, et bien plus clair.  Mais la aussi, c'est à de petits détails que l'on sent que tout à coup la relation est en train de devenir "magique". A d'autres aussi que l'on sait si l'on va trop loin ou pas assez loin.  Le SM c'est des pratiques hard, mais les relations SM,  c'est un peu l'art d'observer les détails.   
Derek
.Posté dans Bdsm réussi ?
A titre perso, je considère que c'est quand la pulsion a trouvé sa bonne voie de sortie. Qu'il soit sexuel, lié à la domination, au programmé prévu, au programme imprévu, à la qualité de l'aftercare. Sans doute quand les deux trouvent une forme plus ou moins profonde de béatitude. Donc l'inverse de ça c'est : quand le verbal sort du jeu, quand tout paraît pénible, laborieux dans le cadre d'une incompréhension persistante. Les péripéties peuvent/doivent exister, mais que si elles sont le fruit ou l'origine d'un pay off. Dit plus simplement, quand rien n'est à signaler de négatif en aftercare, si ce n'est deux corps en fusion qui se reposent (éventuellement : p) Toutefois, je précise, ce n'est pas une raison pour que la soumise n'interroge jamais tout ça "de peur de" car sinon le problème peut revenir. Normalement, tout doit être connu au préalable, mais il peut toujours y avoir des réajustements. Des choses qui étaient peu encourageantes et que la soumise aime, ou au contraire des choses qu'elle voulait beaucoup, mais n'y trouve pas son compte (Parfois le fantasme dépasse la réalité). Mais a priori, si les deux sont connectés, y'a rarement de gros trous dans la raquette. Je suis persuadé qu'une soumise va parfois aimer plus certaines choses que d'autres, mais que l'ensemble prévaut sur le reste. Sauf si c'est trop, auquel cas le mot de sécurité me paraît être la bonne solution. De fait, comme si le Oui tacite, si je ne vois pas de négatif, c'est positif pour ma part. De toute façon, le corps parle tout seul pour qui est un peu observateur.