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Antoinette
.Posté dans Toujours plus hard ?
J'ai lu ton profil yannparis. Il est intéressant. Je te souhaite de trouver ta Maîtresse. On sent bien que tu es maso et pour ma part je ne me sens bien qu'avec les vrais masos. C'est simple et direct. Les soumis me fatiguent un peu, beaucoup parfois. Un maso cela encaisse dur, se la ferme, et prend son plaisir ainsi. Si le Maîtresse est une vraie sadique, alors c'est la glissade vers toujours plus hard et c'est que du plaisir pour les deux....et envie d'aller toujours plus loin. La limite...peut être le point où l'on sait que ce sera irréversible ? Des lésions irréversibles par exemple.  C'est vraiment pas le but. Et il faut se méfier....certaines pulsions....
cruauté joyeuse
.Posté dans Toujours plus hard ?
Tout dépend de nos motivations profondes, de notre gestion de la dépendance aux endorphines, de la façon dont nos vies s'articulent...
Antoinette
.Posté dans Toujours plus hard ?
Ce qui me fait peur c'est d'avoir besoin d'aller dans toujours plus hard. Un glissement en pente douce mais qui semble irréversible.  Ce qui me paraissait hard au début me semble très soft maintenant. 
Imp89
.Posté dans Toujours plus hard ?
Il y a une pente comme vous dites. Je pense qu'il faut raison garder, parce que certaines pentes peuvent être plus extrêmes que d'autres et pourraient mener à des situations catastrophiques (je ne vais pa ré-employer le mot extrême). Une des choses qui m'inquiéte(rait) un peu, c'est une sorte de "pulsion de mort", avec des gens malintentionnés qui iraient toujours plus loin. C'est pour ça que je n'accepterais jamais de subir ou de faire subir des choses liées à l'étouffement (strangulation ou immersion dans l'eau): il y a des choses pour moi qui sont vraiment trop "borderlines" et qui pourraient "plus que" déraper. Il y a ça et malheureusement aussi pour certaines une pente vers l'occultisme, avec des cérémonies "sombres". Là, on tombe clairement dans la secte et une soumission malsaine. La chose, je pense, c'est de rester aux commandes, et de savoir dire "non" dans son propre intérêt.
Antoinette
.Posté dans Toujours plus hard ?
Je ne pratique pas la strangulation, pas les pratiques obscures liées à l'occultisme ou autre, j'ai horreur de marquer, encore plus de faire saigner. Mais je sais que je fais toujours plus mal...et j'ai besoin de cela pour avoir moi même du plaisir comme domina sadique. C'est ce qui me fait un peu peur ...aller toujours plus loin dans les pratiques.. je ne vois l'île pour m'arrêter.  Pas la halte ou la station....toujours plus loin....doucement. jusqu où ? 
Antoinette
.Posté dans Toujours plus hard ?
@Akujo très belle expérience. Je ressens très bien votre envie d'aller plus loin. Mais si nous sommes en phase tous les deux pour aller plus loin. Maso a prit goût au plaisir dans la douleur. Qui pousse l'autre. Peut être que je ne sais pas lui dire stop.. il a passé un cap. Il ne supplie plus pour arrêter.  Par contre je laisse son plaisir monter entre les séries. Et après cette pause...je suis pire qu'avant. Je fais encore plus mal.  Et j'aime le voir se tordre de douleur . Attendre que cela diffuse partout que cela se dissipe in peu et  cela m excite et vlan vlan vlan ....je ne peux plus m'arrêter. C'est trop jouissif pour les deux. Et cela me fait peur quand j'y pense.  C'est toujours crescendo. Et c'est un besoin pour les deux. Une véritable drogue. 
cruauté joyeuse
.Posté dans Toujours plus hard ?
Seriez vous une sadique junkie, Antoinette?   Si tel était votre cas, à vous de développer vos stratégies pour planer en sécurité et longtemps...  
Antoinette
.Posté dans Toujours plus hard ?
C'est amusant et c'est joli. Par contre non aucune drogue. Pas même un petit joint. Non j'ai pas besoin. Faire mal c'est ma drogue et j'aime trop et donc je glisse dans toujours plus hard.  Sadique junkie...cela me fait rire mais il existe quelque chose de vrai comme pour les drogues on augmente les doses...
la réponse est claire ! Akujo a raison, c'est au maitre ou maitresse de gérer les limites communes actées et au dela avoir une écoute permanente de la partenaire, de son état physique et mental.... car elle était dans un état second qui marquait la fin de la "partie" ! Antoinette, il vous faut se poser la question ....une fois pour toutes, la jouissance sadique doit se donner des limites, faute de quoi c'est l'accident !      
Gallifrey
.Posté dans Toujours plus hard ?
Le cerveau est un système adaptatif. Quelle que soit la pratique, il s'adaptera, et il en faudra toujours plus pour procurer la même sensation. On n'y peut rien, c'est un mécanisme automatique sur lequel notre volonté n'a pas de prise. Seul moyen de s'en sortir, varier les pratiques, mêler cérébral et physique. Quand l'adaptation à une pratique est devenue trop forte, laisser l'oubli agir et y revenir plus tard, ou l'aborder sous un autre angle. En quelque sorte, leurer le mécanisme d'adaptation.
Antoinette
.Posté dans Toujours plus hard ?
Ce n'est pas si simple. J'ignore ou est la limite et c'est justement cela qui me fait peur. Et nous sommes deux....maso aussi veut toujours aller plus loin.  C'est pour cela que je ne pratique que ce qui ne présente pas trop de risques sur le plan physique. Le risque nul n'existe pas.  C'est sur le plan mental la glissade, aussi bien pour maso que pour moi....toujours plus hard. Comme si le plaisir s'éloignait ?  Qu'il faille toujours plus pour l'atteindre ? 
Antoinette
.Posté dans Toujours plus hard ?
C'est exactement cela. Et maso aussi s'adapte. Il est même le premier à réclamer toujours plus.  Il s'adapte aussi en supportant bien la douleur ce qui oblige  à aller plus loin.  Et puis il existe une sorte d'ivresse commune.  J'aime quand la séance est finie, que l'on se détend, que l'on prend un verre.  La redescente est un très bon moment avec un lien incroyable.  J'adore.   
mael
.Posté dans Toujours plus hard ?
De toute façon il me semble que c'est la recherche de toujours plus de sensations et de plaisir qui pousse à aller toujours plus loin. C'est vraiment difficile d'aller contre cela, surtout si l'on ne sait pas où se trouve la limite puisque cette dernière est toujours repoussée.    
Bonjour, Aller plus loin, oui. Mais en ce qui me concerne jamais trop loin, mon Maître y veille. Comme le dit Carpo, avec parfois des retours pour redécouvrir des pratiques que l'on semble connaître par cœur, parce que dans notre avancée on peut les voir autrement. Comme vous le dites Antoinette, un équilibre extérieur au BDSM est nécessaire, notamment pour pouvoir prendre du recul.