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Je ne suis pas certain qu'être soumise signifie abandonné son plaisir. Je comprends que l'on peut ressentir du plaisir en voyant l'autre heureux mais l'abandon de son propre plaisir est une pente dangereuse pour un couple. J'ai entendu dire que parfois certaine soumises ont des relation avec des Dom en excluant la partie sexuel. Comme une sorte de mur virtuel qui se construit entre les deux mondes
Bonjour à tous, Je me permets de lancer ce sujet suite à une lecture que j'ai faite dans "L'Eveil de l'Ange 1" de Eva Delange : Un échange entre un Maître expérimenté et une novice. " - Y a-t-il vraiment une notion d'abnégation alors ? - Développe. - La soumise n’obéit-elle pas finalement dans le but d'obtenir ce qu'elle aime, et ce dont elle a envie. - D'une certaine façon peut-être, mais c'est surtout un état d'esprit. Si la soumise n'agit que par intérêt, juste pour se satisfaire elle-même, alors elle n'est pas soumise, ça reste du jeu. Et le Maître n'y trouvera pas d'intérêt. c'est lorsque la fierté et le plaisir de son Maître prennent le dessus sur ses propres désirs qu'elle est véritablement soumise.Et pour aller plus loin, je dirai que c'est lorsque la satisfaction et la fierté de son Maître deviennent ses véritables sources de plaisir que l'on peut véritablement parler d'abnégation. [...] - Lorsque le Maître décide alors de récompenser sa soumise pour son abnégation en lui offrant quelque chose dont elle a envie, alors son plaisir est démultiplié. D'une part c'est rare , donc précieux, et surtout parce qu'elle sait alors que son Maître la récompense pour ses qualités. Aux yeux de certaines, cela n'a pas de prix." Je suis d'accord avec le principe que la soumise ne vit que pour le plaisir de son Maître (pareil pour soumis et Maitresse), mais peut-on totalement oublier son plaisir ? Se soumettons pas au pouvoir d'une personne car on connait sa capacité à nous faire du bien ? L'idée n'est pas de chercher son plaisir à tout prix bien évidement mais je me pose la question est qu'un Dominant peut penser a son plaisir sans jamais "récompenser" sa propriété. Et donc même si elle a du plaisir a servir son plaisir physique lui est toujours frustré. Je suis un perdu dans ma propre réflexion.
Je suis assez d’accord avec le texte d’eva Delange. Dans la soumission il y a nécessairement une part d’abnegation, la volonté assumée pour la soumise (et le soumis j’imagine) de faire passer le plaisir de l’autre avant le sien propre. Mais en même temps, dans les rapports Dominant soumise, les deux interagissent. Si le plaisir du Maitre est l’objectif premier, la soumise trouve son propre plaisir dans sa jouissance à lui. Quant à « récompenser la soumise », au delà du plaisir qu’elle éprouve a le faire jouir, c’est au Maitre de décider. Pour moi, mais cela ne vaut évidemment que pour moi, le seul fait de l’exciter, de susciter son désir, de recevoir sa semence est déjà une récompense. S’il veut aller au delà, se montrer tendre, calin, utiliser ma chatte plutôt que mes autres orifices pour me donner davantage de plaisir, je lui en serai évidemment reconnaissante. Mais c’est à lui de décider et ces moments doivent rester suffisamment rares pour que je continue de me focaliser d’abord sur son plaisir à lui. Par contre, j.avoue que votre dernière phrase « et donc même si elle a du plaisir.... » me laisse perplexe. Que voulez vous dire?
Merci FemmeFemelleEsclave pour votre réponse. Je suis d'accord avec vous. Même si je n'ai jamais réellement eu de relations Dominant/soumis sur une longue durée j'aime cette idée d'être au service et d'être utilisé pour le plaisir de l'autre. Que ce soit dans les livres ou mes fantasmes ce sont les notions d'esclaves sexuelle et services qui m'attirent le plus et qui m'excite le plus. Là où je me pose la question c'est que je suis marié depuis longtemps relation vanille et je même si je lui donne du plaisir moi je n'en n'ai jamais sexuellement. J'avoue avoir du plaisir quand je lui fais du bien même quand c'est que pour lui et que je n'ai. Mais au bout de plusieurs années la frustration est trop grande. Est ce que cela veut dire que je ne peux pas être une bonne soumise ? Que je dois faire preuve de plus d'abnégation et voir la chance que j'ai de l'avoir. Je voyais les relations D/s comme un échange de plaisir (sans être physique forcément) mais peut on rester frustré sexuellement dans une relation si elle dure plusieurs années ?
bonjour Courtie et merci de votre sujet, je me pose souvent la question, moins ces temps ci, mais beaucoup au début ! comme plusieurs témoignages vous l'ont dit, à chacun son Bdsm. je rejoins gitanes sans filtre, la frustration à petite dose ! pour moi, et comme cela ne vaut que pour moi, tout ça, tout ça, j'aime à croire qu'une relation Bdsm est avant tout une relation, un lien qui s'établit entre deux partenaires (le mot a son importance). ainsi, les deux protagonistes sont tournés l'un vers l'autre, le dom, à l'écoute de sa soumise, et la soumise, suscitant le plaisir et le désir du dom. c'est l'interaction entre les deux, qui alimente les fantasmes de l'un et de l'autre. je me suis interrogée surtout lorsque j'ai rencontré des doms "totalitaires", qui me disaient que la soumise n'a pas voix au chapitre et que sous prétexte de cette posture, elle se doit d'être dans l'abnégation la plus totale. j'ai bien essayé mais comme je ne m'y retrouvais pas, trop de frustrations accumulées, cela s'est terminé. par contre, et c'est là aussi l'ambiguïté, voir le plaisir et la satisfaction de mon partenaire me font plaisir, me flattent et m'excitent, mais ne me suffisent pas sur le long terme. au plaisir kty
Bonjour Courtie, J'avoue que j'ai un peu de mal à comprendre ; vous parlez d'absence de plaisirs sexuels dans votre relation mais sans que cela semble être quelque chose de volontaire de la part de votre conjoint puisque vous nous dites qu'il n'est pas intéressé par le BDSM. Ne cherche t il pas à vous procurer du plaisir sexuel vanille? Ou bien vous ne parvenez pas au plaisir dans une relation vanille ? Au plaisir d'en discuter avec vous.