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Certes tout le problème est qu'il ne me domine pas, il n'est ni un Maître ni un Dominant. Cependant il est heureux comme cela et je me dis qu'en tant que femme soumise je dois pouvoir me contenter de son plaisir en oubliant le mien. Mais j'avoue que cette exercice est plutôt difficile. Comme vous le dites chaque relation est différente, soumise ou esclave chacun son plaisir. J'avoue avoir beaucoup de fantasme dans lequel il n'y a pas de sexualité mais une simple utilisation de mon corps pour les plaisirs de mon Maître ou ma Maitresse. J'espère seulement qu'un jour l'expérience me permettra de découvrir de quel côté je suis ^^ et de trouver le Dominant ou Dominante qui saura révéler la soumise en moi.
Je ne sais pas si nos échanges ont permis à Courtie de trouver des réponses. Ce qui est sûr par contre c’est qu’ils témoignent de la complexité des relations bdsm. Chaque relation est unique, le résultat d’un dosage subtil et sans cesse en évolution de désir, de pouvoir, de sexe. Je suis d’accord avec sonange quand il dit que se « se soumettre est un acte « actif », être dominé, non ». Le choix premier est de se soumettre, de vouloir se donner entièrement à l’autre. Ensuite, la soumise (ou l’esclave dans mon cas) n’a plus le choix. Elle devient un simple objet entre les mains de son Maître. Le paradoxe, c’est que c’est le rôle le plus simple à assumer : subir ce que le Maitre décidera. Au contraire, c’est sur le Maitre que pèse la responsabilité la plus lourde. En contrepartie du pouvoir que lui confère l’esclave, il devra tout en essayant d’obtenir d’elle le maximum de plaisir pour lui, faire en sorte de repousser ses limites à elle et veiller à tout moment à ne pas aller au delà de ce qu’elle peut endurer au moment où il l’utilise.
Bonjour Courtie, J'avoue que j'ai un peu de mal à comprendre ; vous parlez d'absence de plaisirs sexuels dans votre relation mais sans que cela semble être quelque chose de volontaire de la part de votre conjoint puisque vous nous dites qu'il n'est pas intéressé par le BDSM. Ne cherche t il pas à vous procurer du plaisir sexuel vanille? Ou bien vous ne parvenez pas au plaisir dans une relation vanille ? Au plaisir d'en discuter avec vous.
bonjour Courtie et merci de votre sujet, je me pose souvent la question, moins ces temps ci, mais beaucoup au début ! comme plusieurs témoignages vous l'ont dit, à chacun son Bdsm. je rejoins gitanes sans filtre, la frustration à petite dose ! pour moi, et comme cela ne vaut que pour moi, tout ça, tout ça, j'aime à croire qu'une relation Bdsm est avant tout une relation, un lien qui s'établit entre deux partenaires (le mot a son importance). ainsi, les deux protagonistes sont tournés l'un vers l'autre, le dom, à l'écoute de sa soumise, et la soumise, suscitant le plaisir et le désir du dom. c'est l'interaction entre les deux, qui alimente les fantasmes de l'un et de l'autre. je me suis interrogée surtout lorsque j'ai rencontré des doms "totalitaires", qui me disaient que la soumise n'a pas voix au chapitre et que sous prétexte de cette posture, elle se doit d'être dans l'abnégation la plus totale. j'ai bien essayé mais comme je ne m'y retrouvais pas, trop de frustrations accumulées, cela s'est terminé. par contre, et c'est là aussi l'ambiguïté, voir le plaisir et la satisfaction de mon partenaire me font plaisir, me flattent et m'excitent, mais ne me suffisent pas sur le long terme. au plaisir kty
Courtie, Je vais faire simple. Le plaisir de la soumise consiste à éprouver du plaisir en donnant du plaisir à son Maître. Ça, c'est pour l'état d'esprit, et éventuellement le but à atteindre si l'on ne ressent pas déjà une prédisposition naturelle à servir. Dans la pratique, en partant du principe que chaque être humain est unique, qu'il faut se connaitre totalement sur tous les plans si l'on veut qu'une relation aille plus loin que le jeu et/ou le coup d'un soir, je n'ai jamais hésité à donner du plaisir à une soumise, déjà pour le simple plaisir de la voir perdre totalement le contrôle de son corps et de ses émotions, de la sentir partir le plus loin possible. L'amener à cela est totalement jouissif pour moi. Ensuite pour connaitre ce qui la stimule, connaitre son corps sur le bout de tout ce qui peut le toucher, ses émotions, ses ressentis, lui donner envie de s'offrir totalement à moi et me donner sans restrictions et naturellement du plaisir des manières dont j'en ai envie. Le sadique qui est en moi aime également savoir comment la frustrer, la contrôler, la punir, la priver de ses sources de plaisir pour mieux les lui rendre lorsque je le désire afin que ses sensations soient encore plus exacerbées. Vivre une relation D/s n'empêche pas de donner pour recevoir, plus on donne, plus on reçoit, Quelque soit la nature de ce que l'on donne. Cela reste un échange basé sur la complémentarité des besoins de chacun et l'équilibre de leur satisfaction.
Bonjour Courtie j'aime l'idée que des lectures vous entraînent à la réflexion, c'est pour moi aussi le but! je pense que la première des questions à vous poser est : qu'attendez vous de votre soumission ? de quoi avez vous réellement besoin (et pas envie c'est différent)? Dans les fantasmes que vous avez, qu'est ce qui vous plait (vous parlez d'utiliser votre corps)? "en tant que femme soumise je dois pouvoir me contenter de son plaisir en oubliant le mien" je vous cite... vous y croyez ? en tant que femme soumise, vous devez être épanouie, trouver du plaisir à être à lui me paraîtrait plus juste personnellement la frustration peut avoir du bon .. à petite dose ! à chacun son BDSM et ses expériences en effet. Je vous laisse continuer votre réflexion et trouver les chemins qui vous amèneront à vous révéler à vous même et à Lui et ensuite voir vos limites et les repousser ou pas ...
Je ne suis pas certain qu'être soumise signifie abandonné son plaisir. Je comprends que l'on peut ressentir du plaisir en voyant l'autre heureux mais l'abandon de son propre plaisir est une pente dangereuse pour un couple. J'ai entendu dire que parfois certaine soumises ont des relation avec des Dom en excluant la partie sexuel. Comme une sorte de mur virtuel qui se construit entre les deux mondes