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Un sentiment ne passe pas pour moi par le conscient. c'est, ça s'impose. mais que le ressenti, si fort soit il, passe outre toute forme de volonté est une chose. La façon de vivre ce qu'il induit en est une autre. une émotion se traduit par des envies, des comportements, des actes. que ce sentiment soit de l'amour, de la peur, de la colére, de la joie... Ne change rien à l'affaire. Les stratégies de gestion sont différentes, plus ou moins dures à mettre en oeuvre, suivant le comportement social vers lequel la morale me fait tendre( en eros, je ne suis pas dans une sphére morale justement, mais il reste une éthique)   Le sadisme pour moi est pulsionnel. Comme un sentiment, il s'impose, mais son expression, comem celel du sentiment amoureux, peut passer par des filtres conscients, pour qu'assouvir ou refreiner cette pulsion, partiellement ou totalement, se fasse dans un cadre conforme à mon éthique par exemple, ou compatible avec mes sentiments affectifs, amoureux et autres   J'entends le terme gestion utilisé par antoinette un peu ainsi, avec mes propres filtres.  
Je ne sais pas si c'est plus pour le personne sadique, moins pour le ou la maso, ou l'inverse.  La seule chose que je sais, c'est qu'il existe une sorte de stress face à  un être pour qui on a de forts sentiments. C'est déjà pas évident de faire très mal à quelqu'un que l'on aime. Normalement on devrait ne lui faire que du bien. Après, ce cas intégré et cela va assez vite, on est pas sadique ni maso par hasard, reste le stress de la pratique. Pour faire bien il faut être froide, détachée, neutre. Amoureuse....donc prudence. Pour les pratiques à risques.  Bises. Juste faire un peu plus attention. Belle soirée.  
@Hierodule777 : je pense qu'au contraire les sentiments pour une personne peuvent porter au moment de s'offrir à elle, et donc aider à pousser plus loin ses limites pour cette personne. Je ne supporterais sans doute pas que d'autres personnes me fassent subir la moitié de ce que me fait ma Maîtresse. Mais c'est une relation moins de sado-masochisme que de domination-soumission, alors les choses sont sans doute différentes pour un masochiste.  
C'est vrai qu'en fin de séance Maso est encore plus fusionnel qu'avant.  Il a besoin que je le prenne dans mes bras. Mais là,  il n'y a pas de stress, c'est juste un câlin à un gros nounours qui a les fesses qui brûlent. Aucun stress, juste laisser le temps de redescendre, de récupérer.  Par contre, pendant la séance, avec un instrument de torture à la main, avec l'homme pour qui j'ai de tes forts sentiments,, liée,  bâillonne, entravé,  offert, j'ai toujours un petit moment d'hésitation.  Oui je l'aime....et c'est parce que je l'aime que je vais faire ce qu'il me demande. Et le coup part encore plus fort. Et quand je le regarde se tordre de douleur, se contorsionner tellement je lui ai fait mal....alors je l'aime moi aussi encore plus.  Je crois que je devrais sortir le fouet contre ceux qui ont fait ces correcteurs orthographiques sur smartphones. Ou alors c'est l'âge.