Il y a fort longtemps, quand les forums ne montraient pas beaucoup d'images, le sexe ne faisait pas partie du bdsm (dans les discours), le bdsm était au-dessus de ça. Quand il y a eu des images, on a quand même vu beaucoup de cul et comme dirait l'autre (Lacan je crois) "quand ça bande et ça mouille, c'est du sexe".
Il y a aussi l'imagerie gynarchique avec une domina intouchable et un soumis chaste.
Chez nous, son désir sexuel entraîne son désir de domination, grandit avec sa domination et les hostilités cessent après son plaisir sexuel, le lien est direct.
Mon propre désir sexuel est recherché, entretenu, nié, frustré ou cassé, c'est un outil de sa domination. Je peux être éprouvé physiquement ou psychologiquement avant la montée du désir ou après orgasme pour me compliquer la vie, ou au contraire être maintenu au climax du désir pour rendre plus du tout éclairée ma reddition.
Mon plaisir est donc lui aussi un outil, nié, ruiné, donné en situation difficile ou donné pour poursuivre à me tourmenter sans le support du désir.
Une palette assez diabolique de contrôle du désir et du plaisir sexuels pour compliquer, éprouver, manipuler mon plaisir de soumission ou m'emmener à accepter plus encore.
Et chez vous, quelle place ont le désir et le plaisir sexuels du ou de la soum ?