Je ne "m'attaque pas au droit" (même si en effet, je pense qu'on pourrait à mais à la manière dont il est appliqué.Quand je vois les milliers de personnes placées devant un procureur lors des gilets jaunes, après des privations de libertés et subissant des peines, je ne peux pas conclure à leur indépendance. Le "regroupement en vue d'atteinte à des bien ou des personnes" a servi à arrêter arbitrairement, et sur supposition, les forces de l'ordre ont leur part, mais ce sont bien des magistrats qui ont poursuivi, ensuite, ces milliers d'innocents.Pour Sarkozy, puisque c'est de lui qu'il s'agit : je ne pleure pas sur sa condamnation, je pleure sur l'absence de condamnation de tous ceux qui sont en poste actuellement ou qui y ont été : à nouveau, peut-on voir une indépendance ? Quand des personnes ont dans leur casier plusieurs affaires de vols/viols/violences et repartent "sous surveillance" alors qu'ils représentent objectivement un danger pour la société, peut-on légitimement penser que les juges ont "appliqués la limite tracée collectivement" ? Si le peuple jugeait, car normalement c'est lui le Souverain en notre république, les décisions seraient différentes.
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