Quelques membres du forum m'ont demandé ce qu'il en était de la cravache en BDSM. Voici mon expérience. Le présent document a été relu et amélioré par Eléonore.
Je vous renvoie d'abord à mon usage de la cravache ci-dessous
http://www.bdsm.fr/blog/780/monsieur-et-sa-ma%C3%AEtresse/
La cravache :
I. Utilités de la cravache:
1,1, Ambiance: si l'esclave n'a pas les yeux occultés, quand il voit le dominant prendre la cravache et s'approcher, il reçoit le signal psychologique renforçant ainsi les rôles
1,2, Distance: utiliser la cravache (et encore davantage la badine et le fouet) demande concentration et distance (au propre comme au figuré) vis à vis de l'esclave. Cette double dimension est nécessaire pour la séance BDSM
1,3, Posture : envisager l'usage de la cravache exige de l'esclave et du dominant une posture particulière. Cette mise en place symbolise la séance et facilite le travail à la cravache.
1,4, Comprendre : idéalement le dominant ne doit communiquer qu'avec la cravache, comme si l'esclave ne voyait, ni n'entendait rien.
Ainsi le positionnement de la cravache et la force statique ou dynamique qu'on y imprime, balancent l'esclave dans une direction ou un mouvement précis. Quand ce dernier ne connait pas encore bien les codes, le dominant doit parfois répéter les signaux. Cependant après quelques essais et frappes punitives, l'esclave comprend alors ce qu'il doit faire.
1,5, Punir : inutile d'expliquer que la cravache peut être un outil de punition. Que ce soit parce que l'esclave ne s’exécute pas suffisamment bien, pas assez vite, pas assez fort, pas dans la bonne direction, etc.
1,6, Enerver: pour augmenter la nervosité de l'esclave, on peut cravacher ici et là sans raison. Cette méthode agace et rend l'esclave plus nerveux, ce qui peut-être amusant et/ou intéressant.
1,7 Exciter: en touchant ou en frappant certaines parties du corps, à travers le vêtement ou à même le corps, on peut exciter sexuellement et de manière masochiste l'esclave.
II. Les 4 parties de la cravache
II.1 La dragonne : boucle dans laquelle passe le poignet afin d’éviter que la cravache ne se perde si on la lâche. A l'origine on l'utilise à cheval, donc il ne faut pas qu'elle tombe sur le sol.
II.2. La poignée: si on ne porte pas de gant en cuir, il faut une poignée en cuir ou en caoutchouc, bien que ce dernier fasse transpirer.
II.3. Le corps ou la tige : peut être en bois (micocoulier), en fibre de verre ou en fibre de carbone.
A noter qu’en fibre de verre, la tige est plus souple, plus résistante et moins chère qu'en fibre de carbone, cette dernière étant à peine plus légère.
Les cravaches vendues dans les magasins de sports sont en fibre de verre gainées de tissus ou de cuir. Les meilleures cravaches sont en micocoulier, beaucoup plus nerveux, mais sont plus difficiles à trouver et surtout plus coûteuses.
Des modèles récents, en BDSM, ont une tige en acier ou en aluminium. L'acier est souple et fin; l'aluminium très léger mais un peu plus rigide.
II.4. Le paddle : pièce en cuir situé en bout de cravache.
Cravache en métal - avantage : incassable.
III Quelques conseils d'utilisation
Seul le paddle peut toucher le destinataire.
Frapper à la jonction tige-paddle est très douloureux. A éviter absolument
Plus la tige est fine, plus il sera douloureux si c'est elle qui touche l'esclave (caning)
Plus le paddle est fin, plus c'est douloureux au point d'impact
Plus la tige est longue, plus il est difficile de viser et plus le choc sera puissant
Plus la tige est longue plus on prendra de l'élan et plus le mouvement sera violent (quantité de mouvement)
Il faut donc frapper l'esclave avec le paddle et rien d'autre, sinon cela devient du caning.
L'entraînement est indispensable pour trouver la distance correcte permettant un mouvement fluide et précis. Un mouvement limité à une flexion sèche du poignet sera plus précis, plus sec et moins dur. Si c'est le bras qui actionne la cravache, il faut regarder le point de frappe et pas la cravache elle-même.
Moins le coup sera armé au niveau du bras et plus il sera précis. Le mieux pour s’entraîner est de prendre un coussin recouvert d’un tissus blanc et de passer au cirage noir les 10 derniers centimètres de ta cravache, seul le cuir ou le cracker devront laisser leur marque.
IV Types de cravache
La cravache la plus commune mesure 40 à 50 centimètres et se termine par une claquette en cuir mesurant environ 5 centimètres de long sur 3 de large. Cette claquette est soit une boucle en cuir soit d'une surface de cuir.
Les amoureux de BDSM soft choisissent un paddle de deux pattes en cuir superposées . Lors de l’impact le choc entre les deux épaisseurs de cuir produit une sensation et son très caractéristique. Le double paddle excite le Maître mais ne fait pas très mal car l'énergie est transformée en bruit.
La cravache «à fil» est plus fine et mesure de 80 centimètres à 1mètre; son extrémité est constituée d’un bout de corde (souvent le gainage du corps) de quelques centimètres, effilochée à son extrémité pour former un «cracker». C’est la morsure du cracker qui provoque toute la sensation.
Les «sticks» de dressage sont de fines cravaches mesurant plus d’un mètre et dont la claquette est très étroite, environ un centimètre. Elles permettent un travail tout en précision et des sensations plus incisives.
Les cravaches de fantaisie que l’on trouve sur certains sites ou dans certaines boutiques SM se terminant par une main voir un cœur ont un mauvais rapport qualité-prix. En dehors du côté original de l’objet, l’absence de deux épaisseurs de cuir les rend pour une utilisation BDSM dit «soft»
V. L'achat:
Celle-ci est longue pour un débutant.
Pour débuter: on choisira une cravache courte et pas trop souple. On la lance avec des mouvements de poignets et non du bras.
Plus tard on pourra choisir une badine de dressage. Elles est plus fine, plus souple et disponibles dans les bonnes boutiques d'équitation.
Il est absurde d’aller acheter une cravache dans un magasin de matériel SM: le prix est élevé et la compétence des vendeurs est faible. On en trouvera de qualité supérieure au rayon équitation des magasin de sport et ce pour un prix bien plus raisonnable.
VI Où et comment frapper?
On ne tape pas sur n’importe quelle partie du corps avec une cravache ou une badine.
Les parties charnues du corps que sont les fesses ou les cuisses sont les endroits idéaux, où les sensations seront les plus fortes tout en respectant la sécurité.
Le ventre, les reins et les lombes seront à proscrire car le risque de léser un organe sous-jacent est grand, ce dont visiblement peu de pratiquants semblent se soucier à voir le nombre de photographies traînant ici ou là sur Internet montrant une soumise au lombes ravagées par des coups.
Espérons qu’elles possèdent une bonne mutuelle santé et que leurs partenaires apprécient la prison si elles portent plainte.
Le bas du dos et le coccyx sont très douloureux et ne présentent aucun intérêt pour les jeux de badine ou de cravache, ils ne sont pas assez charnus pour donner lieu a des sensations intéressantes.
S’il est possible de donner des coups de cravache sur le sexe et les seins ce sont uniquement des coups précis et légers avec un mouvement du poignet seul.
La badine est quant à elle mal adaptée à cet emploi. Il est désastreux de voir des photos de soumises aux seins ravagés par des coups de cravache ou pire de badine, en dehors du coté esthétique spécial de tels clichés.
Il ne faut pas oublier de nettoyer la cravache ou la badine après une séance si on change de partenaire et si on frappe à même la peau
Petite touche personnelle de la tenue de Dominant - cela n'engage que moi.
VII votre équipement pour la séance
Ayez des gants ou des mitaines : cravacher longtemps peut provoquer des ampoules aux mains. Les mitaines laissent l'agilité aux doigts
Portez des chaussants avec une semelle anti-dérapante (pour tenir le tempo des coups en série) et ayez des talons plats (pour ne pas vous faire des entorses - les dominatrices qui cravachent avec de hauts talons prennet des risques).
Prévoyez de la ventilation si vous avez trop chaud.
Notes concernant la badine :
Je ne la conseille qu'aux habitués de la cravache.
Les badines les plus classiques sont en rotin avec une extrémité recourbée, certaines sont gainées de cuir. Mais finalement, peu importe la forme et la décoration, l’important est qu’elle soit souple et vive et que lorsqu’on la fait cingler dans l’air, elle émette un sifflement caractéristique.
On en trouve à des prix accessibles sur les sites anglo-saxons. Quelques sites français en vendent également, certains à des prix raisonnables, d’autres à des prix exorbitants.
Les badines sont aussi vendues dans les bonnes boutiques d'équitation – pas dans les grandes surfaces de matériel de sport.
Les plus bricoleurs peuvent fabriquer une badine avec une baguette en plastique. Toute la difficulté étant de trouver un matériau assez flexible pour être cinglant mais résistant pour ne pas se casser au premier coup.
J’ai personnellement fabriqué une badine en utilisant une baguette de carbone de 3 millimètres de diamètre sur 1,20 mètres de long.
Je ne l'utilise qu'à travers le vêtement et pour mâter les tentatives de rébellion.
Les plus bricoleurs peuvent fabriquer une badine avec une baguette en plastique. Toute la difficulté étant de trouver un matériau assez flexible pour être cinglant mais résistant pour ne pas se casser au premier coup.
J’ai personnellement fabriqué une badine en utilisant une baguette de carbone de 3 millimètres de diamètre sur 1,20 mètres de long.
La badine la moins chère : une longue et fine branche de noisetier. Coupez-là de préférence en hiver, enlevez l'écorce et laissez-là sécher sous abri mais en extérieur. Quand elle est sèche, graissez-là avec une graisse naturelle (pour qu'elle reste souple).
Vous aurez ainsi une longue et fine branche. Sachez toutefois que vous avez alors en main un outil terrible : frappez de toute vos forces et vous cisaillerez la peau profondément (inadmissible). Astuce : entraînez-vous sur des bouteille en plastique vide et afin de tester la force de frappe à y mettre. Encore une fois, c'est le poignet et non le bras tout entier qui bouge.
Personnellement, je ne l'utilise qu'à travers le vêtement (pas en cuir, ni en vinyle ni en latex - il serait abîmé définitivement) et pour mâter les tentatives de rébellion.
Efficace : mes habitués changent d'avis quand ils me voient la prendre, tout autant que quand je me fais les lécher les semelles de mes bottes.
À la différence de la cravache, la badine sera utilisée sur une longueur d’environ 10 à 20 centimètres, en sachant qu'elle est beaucoup plus pénible car la surface de contact avec la peau est faible.
En fonction de l’effet recherché, le coup pourra être simplement donné par un mouvement du poignet ou avec l’ensemble du bras. Globalement les coups de badine seront plus forts que ceux portés avec une cravache.
Conclusion :
Entraînez-vous ! Et si vous avez des questions, posez-les moi, de préférence sur le mur (pour que tout le monde en profite), sinon en mp si vous êtes timide. Pour ma part, vos fantasmes, je les respecte. Du moment que vous êtes entre adultes consentants, cela m'est équilatéral.
Au plaisir de vous aider,
GC
Je vous renvoie d'abord à mon usage de la cravache ci-dessous
http://www.bdsm.fr/blog/780/monsieur-et-sa-ma%C3%AEtresse/
La cravache :
I. Utilités de la cravache:
1,1, Ambiance: si l'esclave n'a pas les yeux occultés, quand il voit le dominant prendre la cravache et s'approcher, il reçoit le signal psychologique renforçant ainsi les rôles
1,2, Distance: utiliser la cravache (et encore davantage la badine et le fouet) demande concentration et distance (au propre comme au figuré) vis à vis de l'esclave. Cette double dimension est nécessaire pour la séance BDSM
1,3, Posture : envisager l'usage de la cravache exige de l'esclave et du dominant une posture particulière. Cette mise en place symbolise la séance et facilite le travail à la cravache.
1,4, Comprendre : idéalement le dominant ne doit communiquer qu'avec la cravache, comme si l'esclave ne voyait, ni n'entendait rien.
Ainsi le positionnement de la cravache et la force statique ou dynamique qu'on y imprime, balancent l'esclave dans une direction ou un mouvement précis. Quand ce dernier ne connait pas encore bien les codes, le dominant doit parfois répéter les signaux. Cependant après quelques essais et frappes punitives, l'esclave comprend alors ce qu'il doit faire.
1,5, Punir : inutile d'expliquer que la cravache peut être un outil de punition. Que ce soit parce que l'esclave ne s’exécute pas suffisamment bien, pas assez vite, pas assez fort, pas dans la bonne direction, etc.
1,6, Enerver: pour augmenter la nervosité de l'esclave, on peut cravacher ici et là sans raison. Cette méthode agace et rend l'esclave plus nerveux, ce qui peut-être amusant et/ou intéressant.
1,7 Exciter: en touchant ou en frappant certaines parties du corps, à travers le vêtement ou à même le corps, on peut exciter sexuellement et de manière masochiste l'esclave.
II. Les 4 parties de la cravache
II.1 La dragonne : boucle dans laquelle passe le poignet afin d’éviter que la cravache ne se perde si on la lâche. A l'origine on l'utilise à cheval, donc il ne faut pas qu'elle tombe sur le sol.
II.2. La poignée: si on ne porte pas de gant en cuir, il faut une poignée en cuir ou en caoutchouc, bien que ce dernier fasse transpirer.
II.3. Le corps ou la tige : peut être en bois (micocoulier), en fibre de verre ou en fibre de carbone.
A noter qu’en fibre de verre, la tige est plus souple, plus résistante et moins chère qu'en fibre de carbone, cette dernière étant à peine plus légère.
Les cravaches vendues dans les magasins de sports sont en fibre de verre gainées de tissus ou de cuir. Les meilleures cravaches sont en micocoulier, beaucoup plus nerveux, mais sont plus difficiles à trouver et surtout plus coûteuses.
Des modèles récents, en BDSM, ont une tige en acier ou en aluminium. L'acier est souple et fin; l'aluminium très léger mais un peu plus rigide.
II.4. Le paddle : pièce en cuir situé en bout de cravache.
Cravache en métal - avantage : incassable.
III Quelques conseils d'utilisation
Seul le paddle peut toucher le destinataire.
Frapper à la jonction tige-paddle est très douloureux. A éviter absolument
Plus la tige est fine, plus il sera douloureux si c'est elle qui touche l'esclave (caning)
Plus le paddle est fin, plus c'est douloureux au point d'impact
Plus la tige est longue, plus il est difficile de viser et plus le choc sera puissant
Plus la tige est longue plus on prendra de l'élan et plus le mouvement sera violent (quantité de mouvement)
Il faut donc frapper l'esclave avec le paddle et rien d'autre, sinon cela devient du caning.
L'entraînement est indispensable pour trouver la distance correcte permettant un mouvement fluide et précis. Un mouvement limité à une flexion sèche du poignet sera plus précis, plus sec et moins dur. Si c'est le bras qui actionne la cravache, il faut regarder le point de frappe et pas la cravache elle-même.
Moins le coup sera armé au niveau du bras et plus il sera précis. Le mieux pour s’entraîner est de prendre un coussin recouvert d’un tissus blanc et de passer au cirage noir les 10 derniers centimètres de ta cravache, seul le cuir ou le cracker devront laisser leur marque.
IV Types de cravache
La cravache la plus commune mesure 40 à 50 centimètres et se termine par une claquette en cuir mesurant environ 5 centimètres de long sur 3 de large. Cette claquette est soit une boucle en cuir soit d'une surface de cuir.
Les amoureux de BDSM soft choisissent un paddle de deux pattes en cuir superposées . Lors de l’impact le choc entre les deux épaisseurs de cuir produit une sensation et son très caractéristique. Le double paddle excite le Maître mais ne fait pas très mal car l'énergie est transformée en bruit.
La cravache «à fil» est plus fine et mesure de 80 centimètres à 1mètre; son extrémité est constituée d’un bout de corde (souvent le gainage du corps) de quelques centimètres, effilochée à son extrémité pour former un «cracker». C’est la morsure du cracker qui provoque toute la sensation.
Les «sticks» de dressage sont de fines cravaches mesurant plus d’un mètre et dont la claquette est très étroite, environ un centimètre. Elles permettent un travail tout en précision et des sensations plus incisives.
Les cravaches de fantaisie que l’on trouve sur certains sites ou dans certaines boutiques SM se terminant par une main voir un cœur ont un mauvais rapport qualité-prix. En dehors du côté original de l’objet, l’absence de deux épaisseurs de cuir les rend pour une utilisation BDSM dit «soft»
V. L'achat:
Celle-ci est longue pour un débutant.
Pour débuter: on choisira une cravache courte et pas trop souple. On la lance avec des mouvements de poignets et non du bras.
Plus tard on pourra choisir une badine de dressage. Elles est plus fine, plus souple et disponibles dans les bonnes boutiques d'équitation.
Il est absurde d’aller acheter une cravache dans un magasin de matériel SM: le prix est élevé et la compétence des vendeurs est faible. On en trouvera de qualité supérieure au rayon équitation des magasin de sport et ce pour un prix bien plus raisonnable.
VI Où et comment frapper?
On ne tape pas sur n’importe quelle partie du corps avec une cravache ou une badine.
Les parties charnues du corps que sont les fesses ou les cuisses sont les endroits idéaux, où les sensations seront les plus fortes tout en respectant la sécurité.
Le ventre, les reins et les lombes seront à proscrire car le risque de léser un organe sous-jacent est grand, ce dont visiblement peu de pratiquants semblent se soucier à voir le nombre de photographies traînant ici ou là sur Internet montrant une soumise au lombes ravagées par des coups.
Espérons qu’elles possèdent une bonne mutuelle santé et que leurs partenaires apprécient la prison si elles portent plainte.
Le bas du dos et le coccyx sont très douloureux et ne présentent aucun intérêt pour les jeux de badine ou de cravache, ils ne sont pas assez charnus pour donner lieu a des sensations intéressantes.
S’il est possible de donner des coups de cravache sur le sexe et les seins ce sont uniquement des coups précis et légers avec un mouvement du poignet seul.
La badine est quant à elle mal adaptée à cet emploi. Il est désastreux de voir des photos de soumises aux seins ravagés par des coups de cravache ou pire de badine, en dehors du coté esthétique spécial de tels clichés.
Il ne faut pas oublier de nettoyer la cravache ou la badine après une séance si on change de partenaire et si on frappe à même la peau
Petite touche personnelle de la tenue de Dominant - cela n'engage que moi.
VII votre équipement pour la séance
Ayez des gants ou des mitaines : cravacher longtemps peut provoquer des ampoules aux mains. Les mitaines laissent l'agilité aux doigts
Portez des chaussants avec une semelle anti-dérapante (pour tenir le tempo des coups en série) et ayez des talons plats (pour ne pas vous faire des entorses - les dominatrices qui cravachent avec de hauts talons prennet des risques).
Prévoyez de la ventilation si vous avez trop chaud.
Notes concernant la badine :
Je ne la conseille qu'aux habitués de la cravache.
Les badines les plus classiques sont en rotin avec une extrémité recourbée, certaines sont gainées de cuir. Mais finalement, peu importe la forme et la décoration, l’important est qu’elle soit souple et vive et que lorsqu’on la fait cingler dans l’air, elle émette un sifflement caractéristique.
On en trouve à des prix accessibles sur les sites anglo-saxons. Quelques sites français en vendent également, certains à des prix raisonnables, d’autres à des prix exorbitants.
Les badines sont aussi vendues dans les bonnes boutiques d'équitation – pas dans les grandes surfaces de matériel de sport.
Les plus bricoleurs peuvent fabriquer une badine avec une baguette en plastique. Toute la difficulté étant de trouver un matériau assez flexible pour être cinglant mais résistant pour ne pas se casser au premier coup.
J’ai personnellement fabriqué une badine en utilisant une baguette de carbone de 3 millimètres de diamètre sur 1,20 mètres de long.
Je ne l'utilise qu'à travers le vêtement et pour mâter les tentatives de rébellion.
Les plus bricoleurs peuvent fabriquer une badine avec une baguette en plastique. Toute la difficulté étant de trouver un matériau assez flexible pour être cinglant mais résistant pour ne pas se casser au premier coup.
J’ai personnellement fabriqué une badine en utilisant une baguette de carbone de 3 millimètres de diamètre sur 1,20 mètres de long.
La badine la moins chère : une longue et fine branche de noisetier. Coupez-là de préférence en hiver, enlevez l'écorce et laissez-là sécher sous abri mais en extérieur. Quand elle est sèche, graissez-là avec une graisse naturelle (pour qu'elle reste souple).
Vous aurez ainsi une longue et fine branche. Sachez toutefois que vous avez alors en main un outil terrible : frappez de toute vos forces et vous cisaillerez la peau profondément (inadmissible). Astuce : entraînez-vous sur des bouteille en plastique vide et afin de tester la force de frappe à y mettre. Encore une fois, c'est le poignet et non le bras tout entier qui bouge.
Personnellement, je ne l'utilise qu'à travers le vêtement (pas en cuir, ni en vinyle ni en latex - il serait abîmé définitivement) et pour mâter les tentatives de rébellion.
Efficace : mes habitués changent d'avis quand ils me voient la prendre, tout autant que quand je me fais les lécher les semelles de mes bottes.
À la différence de la cravache, la badine sera utilisée sur une longueur d’environ 10 à 20 centimètres, en sachant qu'elle est beaucoup plus pénible car la surface de contact avec la peau est faible.
En fonction de l’effet recherché, le coup pourra être simplement donné par un mouvement du poignet ou avec l’ensemble du bras. Globalement les coups de badine seront plus forts que ceux portés avec une cravache.
Conclusion :
Entraînez-vous ! Et si vous avez des questions, posez-les moi, de préférence sur le mur (pour que tout le monde en profite), sinon en mp si vous êtes timide. Pour ma part, vos fantasmes, je les respecte. Du moment que vous êtes entre adultes consentants, cela m'est équilatéral.
Au plaisir de vous aider,
GC
Dernière modification le 26/02/2016 15:36:10 par Olivier.
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