Tous les matins, le bus passe et s'arrête à cet endroit. Inlassablement. Chaque matin. Il est là, fidèle au poste. Il part de la gare située sur les hauteurs de la ville. Débute par les quartiers chics, pour terminer sa course dans les quartiers moins chics. Les places assises sont alors toujours et systématiquement occupées par les premiers montés dans le bus.
Est-ce un hasard ?
Engoncés dans leur confort et tranquillement affalés sur leur siège, ils observent la plèbe qui, comme eux, est à peine réveillée. La plèbe chaude, grouillante, celle qui transforme le bus en un sauna aux vitres recouvertes de buée. Celle qui bouscule, harangue et lutte pour se frayer un passage. Celle qui donne des bras et des jambes, celle qui a hâte que le voyage se termine. Celle qui se serre un peu plus à chaque arrêt, prête à faire exploser le bus.
Ils observent la plèbe de leur oeil endormi. Se disent qu'ils ont quand même une sacrée chance d'avoir chaque matin les places assises.
Premier arrivé, premier servi ! Pfff, et puis, z'avaient qu'à habiter sur les hauteurs...
Est-ce un hasard ?
Engoncés dans leur confort et tranquillement affalés sur leur siège, ils observent la plèbe qui, comme eux, est à peine réveillée. La plèbe chaude, grouillante, celle qui transforme le bus en un sauna aux vitres recouvertes de buée. Celle qui bouscule, harangue et lutte pour se frayer un passage. Celle qui donne des bras et des jambes, celle qui a hâte que le voyage se termine. Celle qui se serre un peu plus à chaque arrêt, prête à faire exploser le bus.
Ils observent la plèbe de leur oeil endormi. Se disent qu'ils ont quand même une sacrée chance d'avoir chaque matin les places assises.
Premier arrivé, premier servi ! Pfff, et puis, z'avaient qu'à habiter sur les hauteurs...
3 personnes aiment ça.