Séances BDSM rémunérées

Pour le volet légal, une lecture attentive de cet article est très très vivement conseillé, car tout y est :

http://www.legadroit.com/m-54-la-prostitution.html

 

Intéressant, si je comprend bien, en résumé, une séance BDSM contre rémunération est considéré comme de la prostitution, même s'il n'y a pas de rapport sexuel ("C’est ainsi que l’arrêt de la Chambre criminelle du 27 mars 1996 donne de la prostitution une définition qui comporte deux éléments: d’une part, la vénalité du comportement, et d’autre part, des contacts physiques de « quelque nature qu’ils soient »."), mais ce n'est pas condamnable en soit.

Ce qui peut être condamnable c'est le racolage (donc interdiction de dire dans vos profils que vous faites des séances contre rémunération) et le proxénétisme.

C'est intéressant, complétement hypocrite mais intéressant

contacts physique de quelque nature qu'ils soient.Comme le judo par exemple. Vous payez et une personne organise les rencontres . . .

C'est plus courant chez les domina parce que les hommes sont plus enclin à payer pour ce genre de prestation. C'est tout. Après personnellement j'estime que si tu paye, c'est toi le domi et pas l'autre. L'autre n'est la que pour assouvir ton besoin. Il domine rien du tout. C'est à la portée de n'importe qui. Bon ça reste mon avis 

Citation de Seigneur Yog Sothoth Pas si simple ! Sur Rennes un ami, Anonym', est entré en relation avec une "Domina" sur net, avec à sa charge la fourniture du matériel BDSM pour la séance. Arrivée sur place, paiement prestation en bas de la tour et montée dans l'ascenceur vers l'étage prévu. Arrivée sur pallier et direction prise vers cage d'escalier ou derrière la porte se tenait un comité de réception musclé. Echappée in-extremis de Anonym' et bien sûr dépôt de plainte devant police (Bd de la T.A.) Quelques jours plus tard Anonym' recevait une amende pour utilisation de services sexuels tarifés Clients comme prestataires sont condamnables

C'est simple, au contraire : le sujet a été écrit en 2012 alors que la loi (française) pénalisait le racolage actif et passif, et n'inquiétait pas les clients.
Depuis 2016, en france, la loi a changé. Le racolage "public" (donc passif et actif) n'est plus sanctionnable, mais les clients de ces services le sont devenus.
C'est pourquoi le cas de votre ami "anonym" est différent des témoignages datant d'avant 2016.

Remarquons, pour nos amis Belges ou frontaliers ici nombreux, que la loi Belge est très différente de la loi Française. Si vous les ignorez, je vous invite vivement à en faire la comparaison. 
 

Bonjour.Pour les frontaliers avec la Belgique la question ne se pose pas.... Tant que l'on est majeur .Là est toute la subtilité. La permissivité de la Belgique est telle que la prostitution a pignon sur rue. (C'est le cas de le dire).Cela entraîne un effet pervers difficilement contrôlable :  une migration d'une population de personnes qui n'ont plus d'autres solutions que de se prostituer pour survivre ( étudiant.es,  transexuel.les, drogué.es,  mères isolées....) et malheureusement des mineur.es.. mais aussi alimente de vastes réseaux de trafic d'êtres humains provenant des pays de l'est  Par conséquence, les patrons de bars à hôtesses, de boîtes ou de club ne sont pas des proxénètes et ils touchent des commissions sur les prestations.Rappelons nous l'affaire du quai 121 à Tournai avec comme tête d'affiche Dédé la saumure et DSK. Le procès s'est terminé par un non-lieu car sur le seul motif de viol à été démonté par la défense et les témoignages des prostituées. Des annonces bdsm légales paraissent régulièrement en Belgique et les tarifs sont plutôt salés. Mais attention, cette activité doit être déclarée et soumise ( très drôle pour une Domina) à impôts et taxes. 

Tant que l'aspect financier est clairement affiché, chacun fait comme bon lui semble.

Plus personnellement, je n'ai et n'irai jamais vers ce genre de relation.
La raison est simple : Je ne pourrais pas m'empêcher de me dire que cette attention à mon égard ne tient qu'au fait d'avoir payer pour. Cette idée gâcherait forcément tout.
Il y a aussi, disons les choses comme elles sont, le montant horaire rendant une simple heure comme un luxe inaccessible pour les plus modestes. Pour ce que j'en sais, même si je ne suis pas tellement à suivre le cours, 150€ de l'heure est un minimum.

Poue moi, c'est clair, ca n'a rien à voir avec le BDSM, j'ai eu en contact ce genre de personnes, dont l'objectif était de soutirer de l'argent ! Donc rien n'attendre des bienfaits du BDSM, maintenant si vous aimez être frappé, humilié...(faire pour faire..) sans aucun lien cerebral dans une relation DS, c'est une affaire entre individus et de vie privée. Vous pouvez toujours demander une facture ...toute prestation doit etre sanctionnée par un salaire ou facture... après tout ca peut entrer dans le cadre de l'activité de massages avec pignon sur rue..... ne pas confondre avec l'activité de massages avec "finition"... qui devient une pratique repréhensible en raison du racolage et non pas de la prostitution.  

????

Les travailleurs du sexe le font de manière consentante. Dans le cas contraire, c'est de la traite d'humains. 

Donc être une prostituée est un choix si je comprends ce raisonnement.

On  peut toujours  ne  pas  payer  mais  faire des cadeaux, pourquoi la domina devrait  être la seule à payer son matériel  ou ses  tenues, son  maquillage ?

Le sujet est très pertinent. Je remarque quand même de grandes différences de législation entre les différents pays. Si ici en Belgique la législation est plus fanorable qu'en France, aux Pays-Bas, c'est encore plus libre.

Assez d'accord avec ceux qui ont dit qu'à partir du moment ou il y a de l'argent, la puissance revient indirectement à celui qui paye. Et celui qui paye c'est celui qui a le plus gros besoin viscéral. Indirectement donc, on peut être soumis et dominer la situation. Donc désolé mesdames, mais si vous vous faites payer, vous n'êtes pas de vraies domina, tout juste des prestataires de service sans ambition.Pour le reste je suis pour la prostitution organisée, car ça évite le proxénète mais aussi le virtuel (Instagram (troll, mais à moitié :p) et onlyfans qui est un poison qu'on ne saurait soupçonner à première vue en terme de contact seulement humain.

On peut voir ça comme de la prostitution. Vendre sa force de travail à un patron aussi est forme de prostitution mais moins bien remunéré.