Lady Spencer
#0
Des mains la frôlent dans le noir.
Des doigts glissent sous le lainage de son manteau, furtifs attouchements, approches libertines.
Des murmures de voix masculines, graves et impatientes.
L'habitacle de la voiture est plongé dans la pénombre, elle ne distingue pas les visages, elle sent leur parfum de mâles, elle perçoit leur souffle avide d'hommes en rut.
A l'arrière de la voiture, ces hommes l'entourent, la pressent, la cajolent, la tripotent, la palpent.
Les gestes se font plus impétueux sur les directives de son mari : elle leur est offerte, prétée, mise à disposition.

Son manteau est retiré, dévoilant son impudique tenue : elle porte des bas, un porte-jarretelles, un magnifique "porte-seins" et une chaine de taille
Elle resserre les cuisses lorsque l'ordre tombe : "NON, pas ainsi, ouvre-toi, là, tout de suite"
Pour la première fois, la voix de son mari se fait dure et intransigeante
Elle reconnait la pression de ses mains sur ses genoux, la forçant à les écarter, elle cède, n'ose pas dire "non, s'il te plait..."
Un homme se saisit de sa main et la pose entre ses jambes, son sexe déjà tendu : il appuie et se frotte, gémit, ouvre sa braguette et glisse la délicate main sur sa queue raide.
L'autre homme se fraye un chemin entre les cuisses féminines et empaume le sexe humide : ses doigts l'examinent sans douceur, vérifient son état, pénètrent son intimité rudement.
Elle réagit, se cambre, se refuse, remonte son bassin mais ses mouvements la rendent plus accessible encore.
Elle est envahie de doigts la masturbant et elle fond sans pouvoir se retenir : son excitation la trahit, elle mouille sous ces caresses viriles.
Elle est secouée de frissons, ses seins sont durs, lourds, plein de fourmillements, elle dit "non" et dans un dernier réflexe pudique, elle repousse la main la fouraillant.
La voix de son mari la submerge d'émotions et anéantit sa résistance : "laisse-toi faire, je le veux, tu me fais bander ainsi, Salope, et je sais combien tu es excitée, garce, tu aimes cela"
Elle abandonne toute lutte, et s'ouvre plus encore, elle se sent couler, vibrer, elle répond au besoin de son corps lascif
Un homme la saisit par les cheveux et l'embrasse profondément : sa bouche prend sa langue, l'aspire, leurs dents se heurtent.
Il enserre sa nuque et bascule son visage vers son membre érigé : elle le prend, elle le suce, elle le tète, elle avale cette colonne de chair dure, elle suffoque, se retire mais l'homme se replonge en elle, il geint, se tend, accentue sa prise de coups de bassin vigoureux
Elle entend son mari : "suce le mieux, laisse le aller au plus profond de ta gorge, continue, ça te fait mouiller n'est ce pas ?"
L'autre homme a baissé son pantalon, son membre prêt pour cette saillie : il tourne le cul offert devant lui, et se présente à l'entrée de cette chatte trempée
Il ouvre de ses doigts l'orifice, il branle cette vulve, il glisse un doigt sur le clitoris excité, il pénètre alors, sans ménagement, il prend cette chatte et la baise ardemment, il l'emplit, la désire chaude et abandonnée.
Ses râles se mélangent aux soupirs du mari se masturbant énergiquement
L'homme qu'elle pompe avidement se cambre, maintient son visage, craignant qu'elle ne se désunisse quand il déchargera
Elle sent le plaisir monter en elle, elle ne peut le retenir plus longtemps, ses cris de jouissance sont intenses et font exploser son mari : elle jouit en serrant convulsivement ses parois sur la queue la défonçant
L'homme sort d'elle et gicle en longs jets spasmodiques sur ses fesses.
Celui qui baise sa bouche, retire sa queue et asperge son visage dans un cri étouffé puis reprend sa bouche pour s'y répandre encore.
Elle a joui mais son corps réclame encore : elle se saisit des mains des 3 hommes, et plonge leurs doigts en elle : répondant à cet appel de femelle en chaleur, les hommes la fourrent, la branlent, sans retenue, glissant leur doigts de sa chatte à son cul
Ainsi pénétrée, elle libère son foutre féminin en un cri rauque et sauvage, d'un second orgasme violent trop longtemps contenu .
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elancharnel
#1
Bonjour Lady,
Bien que Vous soyez Dominante, à la lecture de ce texte j'ai l'impression que Vous Vous identifiez à cette femme. Mais peut être suis je dans l'erreur (car ce n'est qu'une impression) ?
Mes respects, Lady
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Lady Spencer
#2
Vous êtes effectivement dans l'erreur, il ne s'agit ni d'un récit autobiographique ni d'un fantasme.
Juste une "nouvelle" comme j'en ai écrit d'autres.
Merci pour votre lecture et votre commentaire
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ptitju
#3
Bonjour,

Pour les nouvelles et récits sur ce site, faire un article est plus approprié.
Le forum est surtout utilisé pour les débats.
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Abyme
#4
Une "balade" bien écrite qui, malgré quelques dénégations, traduit probablement un fantasme, même s'il est refoulé par un positionnement communautaire. D'ailleurs pourquoi celui-ci devrait l'empêcher ? Il n'y a rien d'humiliant ou de dépréciateur à avoir ce genre de fantasme, et l'écrire, si on se présente comme dominatrice, à mon avis.

Personnellement je ne lis plus ce genre de littérature, car tout finit par se ressembler et devenir interchangeable, à moins de tomber dans un style d'écriture vraiment atypique. Mais ici j'ai apprécié le point de vue narratif. Un peu moins l'effort de rectitude du vocabulaire trop sage qui s'éloigne forcément du réalisme et ne passerait pas à voix haute par exemple.
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Lady Spencer
#5
Merci pour vos commentaires
Merci Lady D

Abyme, vous êtes adorablement critique (je vous avais demandé de l'être), âpre, et dans une approche psycho trop basique : non, il ne s'agit toujours pas d'un fantasme ! sourire.

Une question : pourriez-vous être interchangeable ? Smile

Quant à la rectitude du texte, dont acte.
J'en tiendrai compte.

Mais, Abyme, avec vous, je préfère parler à voix basse ......sourire
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