Premier acte S/M

Cela faisait environ 24 ans que je fantasmais, exclusivement sur des scènes SM (je n'ai accepté mes fantasmes qu'en découvrant internet et leur "normalité", auparavant je luttais vaillamment).

La première fessée, à 27 ans. Un inconnu (800 inconnus !!!) avait répondu à une salve de trois petites annonces enthousiastes, postées le lendemain même de ma découverte du net érotique et de la fessosphère. Nous avons pris deux-trois mois pour nous apprivoiser via le virtuel : j'étais novice et farouche !!!
J'ai fait 500km (aller), et 500km retour sur mes fesses rougies. Elles n'ont jamais été aussi marquées depuis ; je pense que c'était dû à leur tendreté, jamais encore claquées.
Le scénario retenu fut...le classique jeu de rôles professeur-élève.



Une main m'invite. Mon professeur est déjà installé sur la chaise que j'occupais quelques minutes auparavant. Position confortable, semble-t-il. La mienne est plus difficile à tenir. Je me suis engagée à ne pas me dérober outre mesure, mais de là à tendre les fesses vers la main qui veut les outrager...
J'hésite. Ma main rejoint la sienne. Il me tire ; je résiste. Mais...
Mais j'ai envie de me pencher sur ses genoux accueillants, de me coucher en travers de ses cuisses. Je cède en détestant céder. Je rage contre moi-même et au même moment je frémis d'impatience.
Une main bien à plat sur mes reins vient m'interdire de bouger. Il gronde et moralise, mais je n'entends plus. J'attends.
Wouah, la valse a commencé. Immédiatement j'apprécie les sensations. A peine le temps d'être étonnée : tout de suite je suis convaincue, emportée. Le contact de sa main est si agréable, même au-dessus de ma jupe plissée. Soulève-la, voyons, soulève-la ! J'ai attendu si longtemps déjà.
Mais il prend son temps.
Je ferme les yeux et me laisse bercer. Le rythme m'emporte où mes rêves lointains prirent racine, heureux moments qui ont permis à cet instant de surgir, à la fessée de bousculer ma réalité et de s'inscrire dans mon présent. Le chant des claques et les ondes qui se déroulent m'éclaboussent d'écume salée. Ce plaisir incertain me dépose sur un rivage hostile, inconnu. ...un monde à explorer.
Je chavire bien avant que la fessée soit terminée. Ma culotte a été baissée ; et je n'ai même pas perçu ce moment.

Spontanément, je me dépouille de mes vêtements. La fessée se poursuit, plus appuyée. Je ne ressens nulle douleur. La main qui me soutient se loge sous mon bassin, agace la toison. J'ondule et le tissu, rêche, vient irriter ma peau perlée de sueur.


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