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Abyme
#14
Hadriends, je pense qu'on est dominant ou pas en effet, mais on peut être dominant (tendance, caractère, état) sans être dominateur (fonction, rôle, titre).
Je pense qu'il y a plusieurs sortes de dominateurs
(tous les masculins sont à décliner au féminin bien sûr) :
- ceux qui sont déjà dominants à la base et deviennent dominateurs par évidence et suite logique,
- ceux qui sont séduits ou convaincus (par une partenaire qui a envie d'être soumise, ou par un film ou autres) et y viennent,
- ceux qui étaient soumis et décident de switcher définitivement et passer à la domination (plus fréquent chez les femmes)
- ceux qui ont remarqué que ça faisait bien et "jouent" au dominateur pour se fabriquer un charisme artificiel
- ceux qui n'utilisent la domination que très ponctuellement pour des jeux sexuels uniquement, sans les autres aspects satellitaires

Parmi tout ça, il y a ceux qui suivent les protocoles et les fameuses règles fantômes modulables selon des références douteuses, et il y a ceux qui le font à leur manière et se fichent de la norme.
On pourrait même faire un raccourci facile :
- ceux qui aiment être affiliés ou reconnus par une communauté, et suivent la loi ou la tradition, des conservateurs qui aiment être cadrés et que tout soit bien organisé (qu'on pourrait placer à droite)
- et ceux qui s'en fichent, voire s'opposent, et le font à leur manière, en pensant que c'est plus humain d'être instinctif et imaginatif, quitte à être perçus comme rebelles (qu'on pourrait placer à gauche).
On pourrait ainsi, comme en politique, établir un organigramme amusant des tendances, des extrêmes, du centre, etc, sauf qu'en BDSM, la constitution et les règles ne sont pas fixées et tiennent plutôt de rumeurs et protocoles que certains défendent bec et ongles en pensant que c'est la "vraie" référence. Ce qui donne des conservateurs, des extrémistes, des fanatiques, des électrons libres (anarchistes), des opposants, des castes puristes, etc etc.
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