une abolition du sentiment des limites du corps (ou du moi), avec l'impression qu'elles vont mourir, soit juste avant, soit juste après.
Bonjour soumise,
sans être privée d'orgasme, je connais aussi cette tendance à freiner et à éviter les lâcher-prise les plus forts par PEUR.
J'ai l'impression que je vais voler en éclats, fusionner avec l'univers, devenir folle ou je ne sais quoi, et que si je me laisse aller, je ne retrouverai peut-être pas mon intégrité. Quand ça m'arrive je deviens d'ailleurs, effectivement, complètement dingo.
J'hésite donc au bord du gouffre (cette impression de plonger dans l'Univers...), comme un réflexe de sauvegarde, un retrait instinctif, difficile à déprogrammer.
Je pense que cette particularité est également, en ce qui me concerne, reliée à mon masochisme : interdit de la satisfaction perso, complaisance dans la frustration, etc. Dès lors, une de mes petites solutions est que le plaisir imposé... devient supportable.
Contrairement au témoignage de Lupa, je rencontre beaucoup d'hommes qui forcent mon admiration par leur connaissance, habileté et maîtrise du corps féminin, ou à tout le moins par leur compatibilité avec moi. (+1 pour le teasing & denial).
Quand j'émerge des jeux de frustration, il arrive que d'aucuns (non frustrateurs, ça commence à faire beaucoup de conditions) parviennent à m'imposer le plaisir et à fracasser ces barrières, me projetant ...ailleurs.
Que penses-tu de la jouissance imposée ?
