Affichage d'un seul post
BlackWriter: Personnellement, je n'ai jamais renié une part de romantisme dans le bdsm. Il y a dans ces relations, mais cela n'engage que moi, un parallèle avec ce qui est nommé par ailleurs "Amour", notamment dans les notions de partage et d'abnégation. Vous visez juste en parlant de "dévotion jusqu'à la transcendance ".
je disais "c'est un voyage, il n'y a pas de destination". C'est ainsi que je vois la soumission ( je n'ai pas la prétention de savoir ce qui ce passe coté Domina): un parcours initiatique où il s'agit d'avancer vers un horizon, de surmonter des épreuves, de s'améliorer et d'apprendre sans cesse, de donner, toujours davantage. Ne jamais s'arrêter. Que ce voyage est beau!!!
Ce n'est bien sur que mon ressenti, je ne prétends pas être parole d'evangile ;-)
Pour ce qui concerne les légendes arthuriennes, je suis loin d'être un spécialiste, et d'autres sources que moi seront certainement plus fiables, mais cette quête, à travers les chevaliers, me semble avoir quelques parallèles avec la quête de sa Domina: il y a celui qui renonce car le chemin est trop difficile , celui pour qui le Graal est invisible car il n'est pas pret à tout donner, celui qui finit par douter de son existence, celui qui échoue une première fois mais ne renonce pas (Perceval), celui qui est digne de le trouver mais qui est détourné de sa quête par la passion (Lancelot et Guenievre), celui qui le trouve mais qui meurt aussitôt de l'avoir regardé (Galaad)... Peu arrivent à le trouver (Perceval, Galaad et Bohort)...
1 personne aime(nt) ça.