Bien l'bonsoir.Autant je comprends que ce geste permet de marquer de manière évidente la dichotomie des postures D/s... et que ce faisant le/la dom endosse l'aspect d'une figure "parentale", donnant par là un caractère particulier à son emprise. N'ayant jamais reçu de fessée de ma vie, je pense que je me sentirai particulièrement humilié si d'aventure j'avais à m'y soumettre (bien que je reconnaisse être 50% gamin 7/7j H24 et que cette sanction pourrait dans certains cas être sensée en ce qui me concerne)... Mais il se trouve que le sale gosse qui kiffe mettre le feu aux fourmilières cherche une petite fille aux allumettes plutôt qu'une maman.L'adulte lui (bien que l'expérience m'ait appris à faire preuve de tempérence, de recul et de respect ...ou du moins j'en suis soucieux); reste toujours aux prises avec le sale gosse semble toujours vouloir avoir son mot à dire. C'est à ce moment que je me permettrai de citer Thutale:"[...]Je m'engage à être obéissante, respectueuse et stoïque. Je vous avouerai mes fautes. Vous pourrez juger alors si vous accédez à ma requête, que je réitère avec humilité, de prendre une part active à mon éducation. Si vous acceptez, je vous prierais de sanctionner d'une manière particulièrement stricte les désobéissances et autres défis à l'autorité, afin que j'apprenne enfin à me positionner avec justesse dans les relations dissymétriques, et à tolérer une bride à mon bon plaisir et un contrepoids à ma volonté. Lucide quant à mes nombreux défauts de comportement et de caractère, je vous saurais gré d'être sévère envers moi autant qu'il se devra pour m'en punir comme ils y invitent, et qui sait m'en corriger."Celà n'implique pas nécessairement la fessée, mais quand je merde, ou à l'idée de faire défaut ou de décevoir (quelqu'un que j'apprécie), c'est un sentiment profond de mortification qui m'étreint alors (ça vient de mon ego et de mon enfance, j'ai le sentiments d'avoir moins le droit à l'erreur que les autres... aujourd'hui je sais que c'est largement irrationnel; mais présent...). Physiquement ça peut donner lieu à des sensations assez étranges... c'est par exemple ainsi que j'ai pu comprendre intimement à quoi répond l'évicération rituelle du sepuku...Ce qui m'amène à l'expiation. Je crois qu'elle est nécessaire pour transformer une souffrance morale dont la pulsion qu'elle induit est fortement autodestructrice; en quelque chose de positif, de constructif. C'est à dire une bonne leçon...
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