L'outrance n'étant pas dans le clan de ceux qui assimilent quasiment le féminisme au fascisme en disant que la frontière est poreuse entre les deux, ou de ceux dont la première réponse pointe direct sur le gynarchisme, bien sûr... et la marmotte etc...
Je ne donnais qu'un exemple de ce qui pouvait être la dérive d'une belle idée, puisqu'il y avait questionnement et que j'y répondais par le mot "exemple..."
La rhétorique est simple : focaliser sur une extrême pour faire peur aux bonnes gens.
Marrant, ça me rappelle le Maccarthysme, méfiez-vous des gens de gauche, c'est rien que des horribles communistes...
Là aussi je n'ai à aucun moment cherché à "faire peur" et je n'arrive même pas à comprendre pourquoi je le chercherai...
Quand à l'idée même d'une réthorique...
Et que viennent faire le Maccarthysme dans cette histoire, vu que l'anticommunisme eut un réel pouvoir politique et juridique aux USA, ce que les "anti féministes" (s'il existent) sont loin de posséder en France...
Comparons ce qui est comparable.
Ma comparaison entre la lutte des noirs et la lutte des femmes (a avoir le même salaire qu'un homme par exemple) est une comparaison entre 2 discriminations insupportables ayant donné naissance (toute proportion gardée bien entendu) à 2 approches : une légaliste et une extrémiste.
Point barre, rien de plus, ni de moi ^^
Ah, et puisqu'on est passé par les USA, faudrait songer à contextualiser : Martin Luther King de son vivant, dans l'époque pendant laquelle il militait, était considéré par les opposants à la lutte pour les droits civiques (et ça faisait un paquet de monde, comme quoi la rhétorique fonctionne, hélas !) comme un radical, un extrémiste, qui incitait aux émeutes et à la haine raciale.
Non seuls les extrémistes blancs ne faisaient pas dans la dentelle et un militant noir ne pouvait être que dangereux. La gauche, elle était bien plus nuancée ^^
Nombre de blancs, d'intellectuels furent d'ailleurs du côté de King, dont le "rêve" à fini par gagner...
A quelques flics près tirant toujours sur un noir, dès fois que...
