legeretedeletre
#23
@Lilo
"J'aurais souhaité que des soumis et soumises sachent partager leurs doutes sur ce sujet qu'est de bien vivre la douleur... "
Désolé mais ce genre de phrase me fait toujours réagir... sourires...
Si tu n'aimes plus cela ou si tu as des difficultés temporaires ou définitives, ben ne le fait plus.
Au nom de quoi une personne qui souhaite se soumettre à une autre doit elle vivre la douleur ?
Il semble gravé dans le marbre de l’inconscient collectif que les soumis(es) doivent impérativement passer par la case souffrance pour être un(e) bon(ne) soumis(e). Une soumise peut trouver sa raison d'être dans sa servitude et pas dans le fait d'être fouettée chaque jour. Quand on est dans une relation DS pure et aussi investie soit-elle, une simple punition est souvent un aveu d'échec et pas que pour la soumise mais aussi pour le Maître ..
La mixité des pratiques SM et DS conduisent à des amalgames où certaines se croient obligées de subir physiquement des pratiques qui leur sont insupportables au simple fait que cela se fait quand on est soumise et qu'il n'y a pas d'autres alternatives. Demander à "sa soumise" d'aller sans d'autres raisons que le désir unilatéral du Maître à la croix de Saint André, l'y attacher et la zébrer au fouet des chevilles jusqu'aux épaules c'est autre chose.
Cela s'appelle du SM et certainement pas une preuve de soumission. Si les deux partenaires s'y retrouvent en terme de désir et de vécu c'est tant mieux mais si l'un des deux subi cela sans AUCUN plaisir, cela ne marche pas, de même que le faire uniquement pour l'autre, cela ne marche pas plus au bout d'un moment.
Il y a mille manières de vivre une relation DS même sans la moindre violence, n'oublions ps que l'on est dans le consentement mutuel et quand le consentement n'est plus "aussi" vrai si tant qu'il l'ait été préalablement, il faut savoir en parler, sinon on s’occasionne des souffrances pas forcément physiques mais autrement plus profondes et douloureuses, et à fortiori en face à un conjoint ou un mari où la peur de perdre la considération de l'autre est un frein à la parole. Subir oui mais de manière volontaire et en y trouvant AUSSI son plaisir, sinon à quoi bon?
Dans notre cas particulier, Julie ne supporte plus depuis quelques temps l'intensité du fouet comme à nos débuts pour tout un tas de raisons que les moins de 50 ans ne peuvent pas connaître :-) Bon et alors?
Je profite de certaines ami(es) qui adorent cela et qui viennent à la maison régulièrement pour me payer ma séance de single tail intense... Il n'y a pas de problèmes puisque nous en parlons et trouvons des solutions...
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