ZarathoustraDom
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(Copie d'un article paru le 2 septembre 2018 sur le blog "Réalités biomédicales" de Marc Gozlan, et relayé par Le Monde :
http://realitesbiomedicales.blog.lemonde.fr/2018/09/02/quand-les-reins-trinquent-apres-une-vigoureuse-seance-de-sadomasochisme/ )
Un Allemand de 61 ans, adepte de séances de sadomasochisme depuis plusieurs années, se souviendra longtemps de sa dernière fessée. Son cas est rapporté par des médecins allemands dans un article publié le 31 août 2018 dans la revue BMJ Case Reports.
Ce sexagénaire a été fermement ligoté avec des cordes lui enserrant le dos et les cuisses, le ventre plaqué sur une planche dure. Il a alors reçu, pendant 30 minutes, environ 1000 coups reçus avec une canne en bois et une longue cravache sur son postérieur. Le lendemain de cette séance BDSM (bondage, domination, sadomasochisme), il se plaint de ne pas pouvoir uriner normalement. Le volume des urines des 24 heures ne dépasse pas les 300 millilitres et celles-ci sont rougeâtres. Un jour plus tard, il n’émet plus une goutte d’urine.
Cet homme avait déjà noté la présence de sang dans ses urines après des séances sado-maso, mais c’est la première fois qu’il a des difficultés à uriner. Il décide le lendemain de consulter un généraliste, deux jours donc après avoir subi une fessée particulièrement vigoureuse. Les analyses de sang demandées par le médecin révèlent une atteinte rénale aiguë sévère. Au vu du taux très élevé de créatinine (marqueur du fonctionnement des reins), le patient est hospitalisé. Il présente des douleurs aux endroits il a été ficelé et frappé. De nombreuses et profondes contusions, de même que des hématomes, sont visibles sur les fesses et les cuisses du patient. Son poids corporel a augmenté de deux kilos depuis qu’il n’arrive plus à uriner.
A son admission dans un hôpital de Stuttgart, le patient présente une hypertension artérielle (180/90 mmHg). L’échographie abdominale révèle une augmentation de volume des reins.
Afin d’éclairer l’origine de sa défaillance rénale aiguë, les néphrologues décident de prélever un petit morceau de rein pour l’examiner au microscope. La biopsie rénale montre une atteinte tissulaire diffuse (lésions des tubules rénaux et de l’interstitium).
Trois jours après son admission, la diurèse reprend progressivement : le patient recommence à uriner. Entre temps, il a cependant pris quatre kilos. Il est traité pour son hypertension artérielle. Les taux sanguins de créatinine restent élevés, mais les autres paramètres biologiques de même que l’état clinique du patient ne justifient pas qu’il soit mis sous hémodialyse.
Au cours des trois jours qui suivent, le malade présente une importante augmentation du volume des urines avec une diurèse supérieure à quatre litres par 24 heures, en même temps que les taux sanguins de créatinine diminuent.
Le patient sort de l’hôpital huit jours plus tard. Il est revu après trois semaines. Ses taux sanguins de créatinine et d’urée sont normaux. Sur le plan strictement médical, il s’est parfaitement remis de sa fessée.
La pratique du masochisme, qui vise à éprouver du plaisir en subissant de la douleur ou des humiliations, peut parfois être responsable de brûlures sévères. Mais c’est la première fois dans la littérature médicale qu’un cas de défaillance rénale aiguë est rapporté après une séance de sadomasochisme, déclarent les néphrologues de la Klinikum Stuttgart.
Le Dr Fabian Echterdiek et ses collègues estiment que la défaillance rénale aiguë sévère de ce patient est due à la conjonction d’au moins deux facteurs : d’une part, la sévère compression des organes abdominaux lorsque le patient était allongé sur une planche en bois, d’autre part, un traumatisme rénal fermé suite aux très nombreux coups reçus. Le patient, qui reposait ligoté sur une surface dure, a été victime ce que les spécialistes appellent un syndrome compartimental abdominal, défini par une hyperpression intra-abdominale associée à la défaillance d’un organe (le rein, chez ce patient).
Les auteurs concluent que ce cas clinique illustre, de manière frappante si j’ose dire, « les dangers potentiels associés aux formes extrêmes de BDSM ». Leur patient sexagénaire leur a confié avoir toujours été conscient que le sadomasochisme, qu’il pratique depuis sept ans, peut être dangereux mais que cette mésaventure l’a convaincu de réduire l’intensité avec laquelle il se livrera lors de ses prochaines séances BDSM.
* Conclusion (si j'ai bien compris l'article) : ne pas comprimer l'abdomen lors d'une séance de fessée intensive !)*
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maitrelibre
#2
Le respect de sa soumise ou de son soumis est d abord une question de priorité . Le Dominant a la responsabilité de préserver la santé de sa soumise en mettant en avant la sécurité .La perte de controle du Dom ,n est pas acceptable dans une relation .Il ne doit pas penser a son plaisir mais a etre chef orchestre de la seance .
La masochisme et la torture ,ou est la limite ?
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