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J'ai longtemps hésité à répondre à ce fil, au vu de la violence de certains propos échangés ici.
Mais je pense comme Eneidem que nous avons, chacun et chacune
notre propre conception du monde, forgée à partir de notre historique personnel qui détermine notre sensibilité, qu'on espère toujours respectée à défaut d'être comprise. Chacun ici je l'espère peut jouir de ce droit d'expression de ses idées, convictions personnelles et ressentis, dès lors que sont évités les écueils des jugement ad personam.
Alors, en espérant ne pas déclencher un nouveau torrent d'invectives, j'ai finalement décidé de partager mes propres réflexions sur le sujet, en précisant à titre liminaire qu'elles n'engagent que moi, qu'une réflexion évolue nécessairement avec le temps, la vie et les interaction que nous avons avec les autres et "l'autre" dans une relation de couple, et la confrontation de points de vue divers.
Tout d'abord, je comprend la réaction des hommes, par rapport aux revendications féministes de façon globale et, lorsqu'elles deviennent outrancières, je partage largement leur point de vue.
Pendant des siècles, au moins en Occident, les rôles de chacun étaient définis, normés. L'homme, au moins dans les milieux aisés, était le chef de famille, celui qui entretenait la femme et sa progéniture. Il bénéficiait en outre de certains privilèges, celui d'avoir des maitresses que la "norme" acceptait sinon encourageait. La femme lui devait obéissance (cf le Code Civil), était en charge des tâches ménagères et de l'éducation des enfants.
Chacun était à sa place et même si les hommes étaient les principaux bénéficiaires de cette situation, les femmes elles aussi pouvaient y trouver des avantages.
Ce monde de "certitudes" a aujourd'hui explosé, au profit d'un kaléidoscope d'interactions entre des individus, avec chacun leurs aspirations, souvent contradictoires obligeant chacun, dans un couple, à se redéfinir par rapport à l'autre.
Alors, que nos "mecs" soient perturbés par cette évolution, ne sachent pas comment réagir, comment se comporter par rapport à nos attentes parfois schizophréniques, n'a rien de surprenant.
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