mael
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Sans aller trop loin, par jeux, par recherche d'une mise en scène, sans blesser. Rien que la mise en scène doit faire peur. J'adore les scénarii autour de l'inquisition, le fait de rendre coupable l'accusé quoi qu'il dise et même s'il ne dit rien. Les procès en sorcellerie des soumises avant de les fouetter et de les destiner à un bûcher symbolique. C'est très amusant.
-Tu as forniqué avec le diable!
-Non, Monseigneur, non jamais.
-tu mens, tu as les yeux lubriques d'une diablesse!
-Non, Monseigneur, je ne suis qu'une biche apeurée.
-Allons donc tu pues de la chatte et du sexe comme une adoratrice de la fornication
-non, non, Monseigneur cela fait des mois et des mois qu'aucun homme ne m'a touchée.
-tu mens, tu avoues pratiquer l'amour en dehors du mariage sacré. Tu viens de reconnaitre être une adultère.
-non, non, Monseigneur, je ne suis pas adultère, je n'ai d'amour que pour Dieu.
-Tu mens, tes jambes sont nues et attisent la convoitise, le pêché de chair.
-Non, non, Monseigneur, je ne croyais pas mal faire avec ma jupe sous les genoux.
-Tu viens d'avouer, une pieuse femme ne montre pas ses chevilles. Coupable, coupable!
-non, Monseigneur, pardon, pardon.
-On a trouvé chez toi "le deuxième sexe" de Simone de Bauvoir, une oeuvre hérétique, un livre diabolique. Le bûcher !
-non, Monseigneur je ne croyais pas mal faire.
-Comment cela! une épouse doit être entièrement dévouée à son époux. Ce livre est un outrage. Il te pousse à forniquer librement.
-Non Monseigneur, non, il prétend juste que femmes et hommes sont égaux, ont les mêmes droits.
Ah la voilà cette hérésie. Tu es anathème, chienne, païenne, adoratrice du diable, fellatrice de Belzebuth. Le fouet et les flammes.
-non, Monseigneur, non.
-Mon verdict est sans appel.
Rires
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