Une membre du site dans une discussion sur l'impact psychologique du dressage BDSM, exprime son accord avec l'idée que le dressage physique et psychologique sont intrinsèquement liés, le premier ayant toujours un effet sur le mental. Elle considère que le dressage vise à transformer une soumise en esclave, mais ne voit pas cela comme un problème si c'est le désir de la soumise. Pour elle, le dressage est essentiel dans une relation SM pour rendre la soumise obéissante, docile et pour maximiser le plaisir mutuel. Elle souligne l'importance de la connaissance intime dans une relation Maître-esclave, où le dressage, similaire à la discipline équestre, est crucial. Sur le plan psychologique, elle affirme que son propre dressage l'a rendue plus forte plutôt que de la détruire. Quant aux humiliations qu'elle subit, elles sont pour elle une manière d'affirmer son appartenance et de reconnaître la supériorité de son Maître, sans pour autant dégrader son image personnelle.
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Je partage certaines des opinions exprimées ici, mais pas le sens général des échanges.
Je suis d'accord que " l'on ne peut séparer dressage physique et psychologique parce que premier a toujours un effet, voulu ou non sur le plan mental"
Et je pense aussi que le dressage a pour objectif de transformer la soumise en esclave.
Mais où est le problème, si c'est ce qu'elle souhaite ?
Pour moi, le dressage fait partie de la relation sm.
Il est indispensable pour rendre la soumise plus obéissante et docile au quotidien.
Il est aussi nécessaire pour l'apprivoiser, la dompter et la discipliner, afin, in fine, de tirer d'elle le maximum de plaisir, tout en lui permettant s'assumer pleinement ses désirs à elle.
Surtout, dans une relation Maitre esclave qui démarre (si de part et d'autre la volonté est de l'inscrire dans la durée), c'est le moyen le plus approprié, en alternant "mots et maux" pour "formater" l'esclave à satisfaire les exigences propres au Maitre, parce qu'aucune relation ne se ressemble et que le sm ne se limite pas uniquement à ses aspects techniques, mais implique une connaissance intime de l'autre, de ses désirs, de ses attentes.
Dans ce cadre, et dès lors que c'est le souhait de l'esclave, le "dressage" (qui lorsqu'on parle des chevaux est d'ailleurs une discipline olympique) me semble un préalable nécessaire.
Quant à l'impact psychologique, le fait d'avoir été "dressée" (et mon dressage n'est d'ailleurs pas terminé), ne m'a pas détruite psychologiquement, au contraire. J'ai le sentiment qu'il m'a rendue plus forte.
Et, pour ce qui est des "humiliations", que j'accepte de subir de sa part (uniquement dans nos rapports intimes je le précise), elles ne m'ont pas conduites à avoir de moi une image dégradée. Non seulement j'accepte de m'humilier devant lui mais je souhaite être traitée ainsi, pour lui prouver que je lui appartiens et que je reconnais sa supériorité.
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