@Ailurus & Maitre d’Oeuvre. Pardonnez à une femelle soumise d’intervenir dans les échanges de deux Mâles dominants.Votre position vous honore, Ailurus, qui vous refusez à « prêter » une soumise s’il ne s’agit pas d’une demande, d’une supplication expresse de sa part. Mais je rejoins plutôt celle de Maitre d’Oeuvre, qui estime que dans ces conditions, il s’agit moins de soumission que de libertinage. Dans ma conception du bdsm, il n’y a pas que du noir et blanc, mais beaucoup de « zones grises ». Hormis ce que je qualifie de « limites non négociables », clairement stipulées au départ et qu’un Maitre digne de ce nom n’outrepassera jamais, je vois les relations Maitre/soumise (ou esclave) comme un jeu d’interactions dynamiques entre deux individus, dans lequel l’un, le Maitre, poussera l’autre, la soumise, aux limites de ce qu’elle est en mesure d’accepter. Ce que vous appelez la « zone grise », c’est précisément pour moi le terrain de jeu où s’exerce le pouvoir du Maitre. Et pour en revenir au sujet du début, le « prêt de la soumise », pour ma part, qui ne suis ni libertine ni candauliste, et n’éprouve aucune attirance pour ce type de pratiques, même si aujourd’hui la question ne se pose pas, mon Maitre étant trop « possessif » pour l’envisager, je m’y soumettrai sans protester si demain il me le demandait.Mais en aucun cas la demande ne viendra de moi.
Soyez la première personne à aimer.