Je vois qu'il n'y a pas beaucoup de réponses ;-) alors, même si ne suis pas encore très à l'aise avec les contributions publiques, je vais me jeter à l'eau puisque j'apprécie le mal que vous vous donnez pour animer le forum et surtout pour suivre les sujets que vous avez lancés (contrairement à certains qui même après avoir posé des questions supposées les concerner directement semblent disparaître complètement des radars et ne daignent même pas prendre deux secondes pour gratifier celles et ceux qui ont passé du temps à leur apporter des réponses d'un simple merci). Enfin, bref. Apparemment réseaux sociaux et politesse ne font pas toujours bon ménage.J'ai pris quelques gifles dans mon enfance, mais c'était rare, et à chaque fois je savais, au fond de moi, que je l'avais bien mérité, donc je ne peux pas dire que j'en aie été traumatisée d'une quelconque manière.Autant dans une relation vanille je ne tolérerais pas que mon compagnon me gifle, autant dans une relation D/s cela me semble naturel si c'est utilisé à bon escient.Mon Maître me gifle parfois, même si c'est plutôt rare.Je ne sais pas ce que vous entendez par vengeance dans ce contexte (s'il y a une notion de vengeance au sein d'une relation D/s cela me semble très inquiétant...).Pour ce qui me concerne ce n'est pas non plus une punition. Je suis d'ailleurs rarement punie, car on ne fonctionne pas sur le mode provocation/punition.La gifle est plutôt un rappel à l'ordre instantané. Dans certaines circonstances, cela me permet de comprendre immédiatement ce qui ne va pas et de rectifier. Là où des mots prendraient un peu de temps, la gifle fait comprendre les choses en une fraction de seconde.Cela reste rare pour ce qui me concerne et mon Maître ne me gifle que lorsqu'il est certain que je comprendrai immédiatement pourquoi je suis giflée.Pour donner un exemple, mon Maître me demande parfois de garder la bouche ouverte pendant une longue durée (j'imagine que tout le monde comprendra la symbolique). C'est beaucoup plus difficile que ça en a l'air car si on n'y pense pas tout le temps, on referme instinctivement la bouche sans même s'en rendre compte, ou bien on a le réflexe de la refermer parce que l'on bave, ou parce que les muscles se fatiguent (essayez, vous verrez que c'est beaucoup plus compliqué que ce que l'on peut croire de prime abord...), mais c'est un excellent exercice de discipline. Si j'oublie de respecter la consigne, je prends une gifle et évidemment je comprends immédiatement pourquoi et je rectifie. De plus, la gifle marque l'esprit, plus intensément qu'un rappel à l'ordre par des mots, et cela renforce la concentration afin d'éviter de s'en prendre une autre.En public c'est rare que je m'en prenne une, et jamais dans des circonstances où cela pourrait me mettre trop mal à l'aise ou bien mettre d'autres personnes mal à l'aise. Presque à chaque fois c'était lié à ma difficulté à garder les cuisses bien écartées, que ce soit au restaurant ou dans des salles de spectacles. Là aussi c'est quelque chose qui semble facile a priori, mais sur une longue durée, si on n'y pense pas tout le temps, ce n'est pas si évident que ça.Maintenant, c'est clair que pour une personne qui est gênée avec la gifle, soit à cause d'un traumatisme, soit en lien avec ses représentations mentales, la plus grande prudence doit être de mise. De mon point de vue, une relation D/s doit être bénéfique et non pas destinée à amplifier des traumatismes ou à mettre très mal à l’aise psychologiquement. Un Maître qui passe outre les blocage psychologiques de sa soumise et prend cela à la légère est à fuir au plus vite.
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