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Sujet: La Gifle
Bonsoir.
@ Sylvie: Je suis d'accord sur le fait de ne pas s'improviser psychologue (surtout lorsque le cordonnier est souvent le plus mal chaussé...). En fait quand on parle d'approche psychologique, le terme est un peu maladroit, perso je le lis dans les diverses réponses comme une approche avant tout humaine, faisant appel à l'emphase, au dialogue, à la connaissance et compréhension de l'autre et de ses limites. Développer un "sens psychologique" au travers de différentes expériences avec des personnes différentes c'est à mon sens un enjeux important dans la vie en général... Avec le temps on arrive petit à petit à démêller ce qui relève de la constante humaine, de l'individualité... et aussi du bullshit des psychologues qui collent des traumats et pathologies de manière souvent trop systématique (parce que prescrire des rendez vous sans fin et des cachets, c'est mieux pour le buisness; aussi plus facile lorsqu'on applique mécaniquement un "savoir" théorique... et que le patient accueille trop facilement l'étiquette de tel ou tel trouble avec limite un soulagement ... une réponse facile est préférable au doute, à l'incertitude, à l'inconnu... voir à se voir en face).
@ Lila: Je rebondis quand même sur le terme "paternaliste" (?)... si ça implique une forme d'infantilisation, de négation de l'aptitude d'une personne à s'auto-évaluer et s'auto-déterminer; okay c'est idiot; c'est comme appliquer sans dicernement l'axiome simpliste "soigner le mal par le mal". Mais ici il me semble qu'il est plus question d'épauler, d'accompagner son/sa partenaire dans sa confrontation à lui/elle même. Dans ce cas je préfère parler d'une approche fraternelle, amicale.
Ceci dit; (à mon tour d'employer un terme excessif) la majorité des individus possède un instinct de "charognard" plus ou moins développé. C'est à mon avis un fort atavisme opportuniste qu'on partage (parce que ça a permis à notre espèce de survivre et de s'imposer); mais aussi une forme de conditionnement due à une société hyper-concurrentielle et à une sur-sollicitation du sentiment d'avidité due au consumérisme galopant.
Ca implique que la plupart d'entre nous sommes en mesure de percevoir instinctivement les failles, les fêllures ou les faiblesses d'autruis...
A partir de là pour peu qu'on ait un penchant un peu sadique, il est tentant d'appuyer là où ça fait mal... à ceci près que le sadisme acceptable au niveau éthique implique comme il est de coutume de le répéter écoute, respect... et si possible une démarche constructive.
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