Je ne suis sans doute pas habilitée à répondre, n’étant ni dominante ni à fortiori soumis. Mais ....Je suis plutôt d’accord avec Salomé Love lorsqu’elle dit « Peut-être que dans l'inconscient collectif, la fellation est un acte de se faire pénétrer, donc de soumis ? (N'y a-t-il pas une idée dans ce goût là du côté des Grecs et de la pédérastie ? Un pénétrant un pénétré ?) » Pour moi être pénétrée, quel que soit le « trou » utilisé par le « pénétrant », c’est se soumettre, sexuellement. En même temps, comme soumise, sucer mon Maître est la seule forme de pénétration où c’est moi qui suit à la manœuvre, où je ne «subis» pas son sexe, mais où j’agis. In fine, c’est bien sûr lui qui va jouir en moi, mais c’est moi qui maîtrise le temps, le moment où il va jouir, et ce temps je peux l’accélérer ou le retarder. D’une certaine manière, c’est moi, son esclave, qui maîtrise son sexe, son plaisir.Un autre aspect, plus cérébral, qui m’excite lorsque je suce mon Maître, c’est que de par la manière dont je le suce, souvent à genoux, je lui prouve en même temps mon désir, la vénération que je voue à sa virilité, à ses couilles, à sa queue.
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