Bonjour Femme-Femme-EsclaveJe comprend que j'ai surinterprété votre propos, j'en était conscient, je l'ai d’ailleurs écrit, en préambule à ma réponse : " Pardonner moi d’interpréter votre témoignage, je vais dire ci-dessous ce que je ressent en vous lisant, à travers le filtre de mes yeux :"= J'écris ce que m'inspire votre témoignage dans ma propre psychologie.Dans votre réponse vous recalez ce que vous êtes, ce que vous vivez. Je le perçois très bien, et votre façon libre de décrire votre sexualité, loin de me choquer, résonne en moi avec bonheur ... Cependant, voici quelques précisions sur ma façon de regarder la vie :Je ne suis pas athée. Mais plutôt agnostique, dans le sens ou je laisse la place au doute. En rejetant toute religion.Cependant je crois que je suis profondément mystique dans le sens ou je cherche en moi et dans la vie , la part subtile, le fondamentale de la vie, je ressent quelque chose qui me dépasse et que je ne peux pas définir, mais de puissant et d'exaltant.Je ne me soumet à aucun dogme, c'est dans la liberté de la découverte que je me sens vibrer de bonheur !J'ai vécu un très grand Amour, il y a longtemps, cela a révolutionné ma vie ... Cela m'a ouvert sur autre chose d'indescriptible ... quelque chose qui émane de l’être humain, libre d'explorer sa subtilité toujours mouvante, lumineuse et transgressive .... rien à voir avec un dogme ! Et pour moi La Femme est une voie mystique de découverte, d'incertitude, dans une authenticité toujours renouvelée.Bien évidement, ce que je décrit là est un bonheur pour moi très rare, j'ai eu la très grande chance de le vivre une seule foie dans ma vie ... mais cela m'habite, en-arrière plan psychologique, pour toujours.Je suis tout à fait capable de concevoir, et d'aimer des choses très très transgressives, mon mysticisme ne s'y oppose pas ... et parfois s'en nourrit.Lorsque je vois un grand amour comme le votre , je l’interprète dans l'esprit que je viens de vous décrire. Bien évidement cela n'est valable que pour moi.Cette vision mystique de l'amour ne m’empêche absolument pas de penser et de vivre toutes les transgressions de la sexualité, je n'ai aucun jugement normatif par rapport à cela ... au contraire , m'ouvrir à mes instincts, c'est me rapprocher de ma condition animale fondamentale, de la vie, de la mort , d'un plaisir sexuelle "débordant le matériel des choses". --- Pour en revenir à ce que vous dite dans votre message : Bien que j'ai précisé dans mon introduction que je ne parlais que de mon point de vue. Je me rend compte que dans mon texte, je vous associe trop à ma propre vision des choses, c'est un écueil que j'aurais du éviter. Désolé. Vous avez recalé les choses, vous avez bien fait !Lorsque vous écrivez : « J’aime me prosterner devant mon Maître, pour vénérer son corps, adorer son sexe » Ce sont des termes qui me font immédiatement penser à l'adoration d'une idole, ou d'1 Dieu. Ce qui m'a induit à ce que j'ai écrit par la suite.Je déteste aussi toute religion dogmatique. Je m'en sers au contraire parfois comme inspiration de transgression. Lors d'une relation érotique, je change de monde … je peux tout envisager , parfois comme dans une transe délicieuse … C'est dans ce contexte que j'imagine me prosterner devant L’être aimée … qui peut alors changer de dimension, et devenir Divine à mes yeux…. Et pas dans la vie de tous les jours.... bien qu'elle en garde le parfum :)
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